Adele, maman d'une petite Coco, a été larguée par son mari et se repose , sur conseil express de sa soeur, dans son appartement de cette dernière.
Son repos est de courte durée car l'immeuble grouille de jeunes gens dynamiques qui vont l'aider petit à petit à retrouver confiance en elle.
En parallèle, nous suivons Fin, un jeune surfeur très en vogue que la vie n'a pas épargné
Une belle histoire sur la résilience, la capacité à s'affirmer et à se grandir des difficultés que la vie ne manque pas de nous semer sur notre chemin
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Une sublime histoire que j'ai adorer lire , je me suis pas du tout ennuyer la preuve , je les lu d'une traite tellement que je voulais avoir le fin mot de l'histoire. On s'attache vraiment au personnage que se soit Adele , fin ou la petite coco comme on peux les détester comme Roy. Merci à l'auteur en tout cas pour cette superbe histoire.
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Son entourage agissait comme si elle allait s’effondrer d’une minute à l’autre. D’une certaine façon, ce n’était pas tout à fait faux. Il lui arrivait parfois, depuis le départ soudain de Roy, d’avoir l’impression de se détacher de son corps et de se regarder de l’extérieur en ne comprenant pas qui était cette personne devant elle. En tant qu’aînée, elle avait toujours été considérée comme réfléchie et responsable. Mais aujourd’hui, elle avait perdu toute son assurance et se sentait infiniment vulnérable. Un peu comme un lapin, elle aussi…
Elle aurait aimé que Rabbit soit resté. Même s’il était beaucoup plus jeune qu’il ne le paraissait, il était gentil et attentionné et elle avait envie de s’asseoir par terre avec lui pour lui poser des milliers de questions, comme s’il possédait la clé d’un nouveau monde qu’elle aurait voulu visiter, là, maintenant. Un monde magique, étrange et fascinant. Un monde dans lequel elle n’aurait pu s’attarder mais dont l’histoire la fascinerait, comme les contes de fées fascinaient les enfants.
Elle s’était imaginé qu’il pourrait jouer une sorte de renégat, le jeune athlète beau comme un dieu, qui enflammait ses nuits et qui l’avait choisie parmi des dizaines de femmes prêtes à satisfaire ses moindres caprices au premier claquement de doigts.
Elle voulait avoir l’air de la trentenaire libérée qui profitait pleinement de la vie. Elle en avait assez de faire pitié à tout le monde. La pitié était en train de l’enterrer vivante.
Sa parfaite maîtrise de soi lui permit de ne pas réagir. L’expérience des concours de beauté lui avait appris à ne jamais laisser ses émotions transparaître. Pourtant, elle en avait ressenti des blessures d’amour-propre.
Il pouvait tout aussi bien avoir vingt-deux ou trente-deux ans. C’était difficile à dire. D’une façon comme d’une autre, il était trop jeune pour elle. Elle décida que le plus sage était de ne pas le regarder.