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4,03

sur 317 notes
« Envoûtant, Piranèse nous plonge dans un monde parallèle onirique, à la beauté irréelle, rempli d'images surprenantes, tourmenté par les flots et les nuages. »

Ainsi se conclut le quatrième de couverture de ce livre.
Et je valide cette conclusion – ainsi que ce qui précède – à l'exception du premier mot : l'« envoutement » n'a pas fonctionné chez moi…

Pour tout dire, j'ai préféré arrêter les frais après les deux premiers chapitres (soit plus d'un tiers du livre), ce qui ne m'était pas arrivé depuis très longtemps.

Comment expliquer un tel fiasco ? Dans mon cas je pense qu'il y a eu erreur de casting. Certes, j'ai généralement du mal avec les mondes oniriques. Pour ce livre, j'ai voulu essayer malgré tout, séduit par l'idée originale, un univers riche en possibilités, des critiques plutôt enthousiastes, une publicité officielle apparemment élogieuse.


Les aspects positifs tout d'abord :

L'écriture, simple et sans prétention, est fluide. Très fluide. Sans elle je ne serais probablement pas allé au-delà du premier chapitre.

L'univers est original, beau, poétique, bien décrit. Il m'a plu.


Ce qui m'a déplu :

L'univers (appellé « le Monde » ou « le Palais ») est présenté comme pratiquement infini. le personnage principal – Piranèse – consacre d'ailleurs la plupart de son temps à l'explorer. Mais, paradoxalement, on reste dans un huis clos, car on comprend assez vite que l'intrigue se résume à la confrontation entre Piranèse et « l'Autre » (les deux seuls personnages de ces deux premiers chapitres). La valorisation de l'univers, en particulier son exploration, paraît donc artificielle. En tout cas je n'ai pas vu en quoi elle servait l'intrigue. L'univers, avec toutes ses qualités, reste ici un simple background qui malheureusement remplit les trois-quarts de ce que j'ai pu lire. À force, on finit par lire en diagonale ces interminables et innombrables descriptions de l'univers, tant elles se ressemblent et se distinguent à la fois, et tant on peine à percevoir lesquelles pourraient s'avérer importantes pour l'intrigue (manifestement, pratiquement aucune).

Je n'ai vraiment pas accroché avec les deux personnages de ce premier tiers de l'histoire.
Deux idiots, m'a-t-il semblé.
Piranèse : l'idiot naïf. Un Candide revisité ? Non. Une idée de la naïveté poussée à l'extrême, pour les besoins de la démonstration de l'autrice ? Probablement.
L'autre : l'idiot non naïf. S'il paraît au départ incarner l'intelligence, on comprend vite qu'il n'en est rien, comme à voir la façon dont il se retrouve si facilement démuni lorsque Piranèse le met malgré lui face à ses contradictions.
Mais voilà : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, et un idiot non naïf peut facilement passer pour brillant devant un idiot naïf.

L'intrigue m'a encore moins convaincu. le thème de la domination mentale semble la résumer entièrement. Mais quoi de plus surprenant qu'un idiot non naïf puisse dominer un idiot naïf ? Malheureusement, il n'est question que de cela tout au long de ces 100 premières pages.

Quelques paradoxes :
- Nos deux idiots sont présentés comme des esprits « particulièrement brillants » (du moins est-ce la vision de Piranèse, et sans doute l'Autre se trouve-t-il personnellement brillant).
- Tous deux sont présentés comme des scientifiques. La technique de narration par le journal de Piranèse renforce cette idée. Pourtant, le cheminement de la pensée de Piranèse, très bien décrit, n'a rien de scientifique, bien au contraire. Quant à l'Autre, c'est encore plus criant.


Au final, le trouble le plus gênant que j'ai éprouvé, c'est que je ne suis toujours pas certain de savoir s'il faut lire ce roman au premier ou au second degré. Dans les deux cas je ne trouve pas la réalisation crédible. le second degré, par exemple, serait envisageable si l'humour (ou l'ironie) était utilisé, comme dans les comédies.
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Bien que tenté par l'oeuvre de Susanna Clarke depuis sa sortie, ponctuée d'édifiant avis comme celui de Zoé par exemple, il m'aura fallu attendre que Tachan se le procure et en propose une lecture commune pour qu'enfin, je décide de réaliser ce voyage en quête d'onirisme et de mystères.

Malheureusement et quand bien même ma binôme n'ait cessé de m'encourager au vu de son enthousiasme et de ses passionnants échanges, dont j'attends l'avis avec impatience, je dois bien admettre être complément passé à côté de cet exercice de lecture. Un essai non inintéressant mais un brin trop philosophique pour ma part. Pourtant, les premières lignes et sa première partie m'ont enchanté malgré l'aspect quelque peu robotique du style de la romancière et j'ai été subjugué par le lyrisme de sa plume mettant en relief un huis clos où le monde marin et ses chimères se veulent délicieusement retranscrits à l'aide de nombreuses métaphores et autres figures de style. Cela prouvant d'ailleurs le talent de conteuse de Susanna Clarke qui m'a, dans son ensemble, assez plu pour sa poésie mais bien moins pour l'intrigue dévoilée et face à laquelle j'ai été des plus hermétique.

Ce n'est pas faute d'ailleurs d'apprécier le laisser porter par la narration d'une ou d'un auteur mais cette rencontre n'a nullement fonctionné. le destin de Piranèse aussi mélancolique soit-il en début d'ouvrage n'est nullement parvenu à me séduire et je ne suis parvenu à être transporté par son aventure aussi riche soit-elle. Une richesse qui fourmille de détails et qui s'avère des plus visuelle. Si je me contente de la beauté de l'intrigante et mystérieuse demeure où réside notre scientifique, je ne peux qu'acclamer le minutieux travail réalisé par la romancière qui dévoile un somptueux domaine rempli de salles à ne plus en finir dans lesquels se cachent bien des secrets et autres trésors. Des dissimulations qui prennent une dimension qui m'a semblé assez pieuse et j'ai eu l'impression d'être témoin d'une nouvelle genèse se dessinant à moi, dont Piranèse semble être le dernier prophète et dont les relations avec les derniers témoins, composé de l'Autre et 16 ont fortement attiré mon attention. le tout doublé d'un attrait également scientifique dont le rendu se veut des plus atypiques. D'autant plus que les limites pourtant des plus floues en début de lecture se dessinent de plus en plus grossière jusqu'à une finalité dont je ne suis pas certain de tenir tous les tenants et les aboutissants.

C'est pourquoi et malgré cette certaine désillusion, il est certain que Piranèse reste un exercice de lecture des plus intéressant à réaliser. Bien que l'intrigue ne soit parvenue à m'atteindre comme je l'espérais ni, j'en suis certain, ne m'ait nullement dévoilé le moindre de ses secrets et messages, j'ai apprécié l'univers poétiquement dévoilé et mis en abîme par Susanna Clarke. Pour le reste, l'aspect philosophie de cette oeuvre m'a semblé prendre l'avantage sur ses promesses d'onirisme qui m'ont, par ailleurs, donné plus qu'envie de songes en me poussant à retrouver le genre avec une relecture de Kafka sur le rivage de Haruki Murakami.
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Suivant les avis très positifs et unanimes, je me suis (enfin) attaquée à Piranèse et j'ai absolument adoré. L'ambiance m'a rappelé celle de la Mer sans étoiles, qui est un de mes livres préférés de tous les temps. Complètement confuse au début de l'histoire, j'ai lâché un « OH » audible quand les pièces du puzzle ont commencé à se mettre petit à petit en place.

J'ai adoré l'aspect manipulateur et la recherche maladive du savoir qui transparaît avec les personnages du Prophète et de l'Autre (je n'en dis pas trop pour éviter les spoils malencontreux). C'est un texte magnifique, qui met parfaitement en place le réalisme magique d'un Palais inondé. Piranèse est un personnage intrigant. J'ai adoré suivre ses entrées dans son journal, ses incompréhensions, ses pérégrinations. L'Enfant chéri du Palais est tantôt naïf, tantôt perdu, mais toujours attachant. La narration est hypnotique, l'intrigue, parfaitement menée.

Tantôt enquête policière, tantôt fantasy onirique, le mélange est parfaitement équilibré. L'inspiration prise du côté du travail du graveur, Piranesi, est parfaitement utilisée et permet une visualisation plus parfaite du Palais.

Voilà une lecture agréable, douce et réconfortante, (même si elle traite en réalité de manipulations et de dépression nerveuse à mes yeux) et je recommande donc ce livre à tout le monde ! Il est court, la lecture est rapide, mais elle ne vous laissera que de bons souvenirs.
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Une belle lecture qui donne à réfléchir tout en reposant.

J'ai lu ce livre en anglais, et c'était abordable. Je ne suis pas une experte, mais j'ai trouvé que c'était du bel anglais bien écrit.

J'ai été assez surprise de cette lecture, qui ne correspond pas du tout à ce à quoi je m'attendais : il n'y a aucun rapport avec l'Italie, comme semble le suggérer le titre, ni avec l'Antiquité, comme le suggère cette fois la couverture.

On suit l'histoire du point de vue de Piranèse, un personnage au premier abord bien mystérieux, que je trouve très beau. On le découvre alors qu'il a déjà une trentaine d'années et qu'il vit dans « The House » (je ne me risquerai pas à donner des termes français, puisque je n'ai aucune garantie que ça corresponde à la traduction officielle), un dédale sans fin de salles habitées par des statues (et des oiseaux). Il connaît des choses et des concepts qui n'existent pas là-bas, dispose de matériel qui sort d'on ne sait où, et surtout, il ne se souvient que des dernières années de sa vie. Il ne sait rien, et donc le lecteur non plus, sur son passé.

Et ce cas d'amnésie est vraiment bien géré. Plus d'une fois, le lecteur serrera les dents, car lui sait et devine des choses, des concepts, qui sont tout bonnement impossibles pour Piranèse.

« The House » est un lieu très marquant. C'est presque un personnage, un dieu, auquel on adresse des prières et qu'on loue pour ses bienfaits.

Mais le plus marquant c'est Piranèse lui-même. Je ne pense pas avoir déjà vu un personnage avec une approche de la vie aussi zen que la sienne (arrêtez le yoga : suivez plutôt Piranèse dans sa vie quotidienne) : il vit de rien, n'imagine pas une seconde qu'un être vivant puisse être mauvais, et trouve satisfaction et bonheur dans les choses les plus simples. Et c'est communicatif. C'est un personnage vraiment empathique et innocent, qui voit la beauté et le positif dans toute chose, qui respecte son environnement, et qu'on ne peut qu'apprécier (Je ne compte même pas le nombre de citations que j'ai souligné : il y en a un paquet pour un si petit livre).

J'ai beaucoup apprécié tout l'aspect allégorique. le langage des oiseaux, l'interpretation des statues par Piranèse : tout pourrait être sujet à interprétation, tant par le personnage que par le lecteur.

Ce n'est pas un livre bourré d'action : on suit le quotidien de Piranèse, sa solitude, ses occupations. Les 2 ou 3 premiers chapitres peuvent sembler un peu longuets au vu de l'épaisseur du livre, mais il ne faut pas s'arrêter là, ils sont nécessaires pour bien appréhender le lieu et le personnage.

Au final une lecture tres sympathique, un personnage et un lieu à la fois beaux et mystérieux. Je recommande.

La couverture VO est très belle avec ses dégradés de bleu
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J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture même si la fin me laisse dubitatif... J'aurais aimé un peu plus d'explications du pourquoi du comment de l'autre monde et plus d'explications sur le palais, le labyrinthe...
Ce que j'ai vraiment aimé était la description des salles avec les statuts, les vagues, les nuages ! Une très belle écriture et un très beau livre !
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Ce livre en lui-même contient suffisamment d'ingrédients pour une histoire intéressante. Tant le nom du personnage principal que le monde labyrinthique que Clarke nous présente rappellent inévitablement les étranges gravures de l'artiste italien du XVIIIe siècle Giovanni Battista Piranesi. Un certain nombre d'éléments apocalyptiques (tels que les statues "figées" et les messages mystérieux) font référence aux romans dystopiques et aux fantasmes de Borges. Clarke n'hésite pas non plus laisser lenarrateur Piranesi et son opposé, l'Autre, mener de véritables dialogues philosophiques. le perspectivisme de l'allégorie de la caverne de Platon et les allusions au narrateur peu fiable font également de cette histoire un cocktail intéressant. Tout cela semble un peu étrange mais ça marche, du moins dans la première moitié du livre. Mais après cela, l'histoire se transforme en un roman policier et d'aventures, qui m'a beaucoup rappelé Chesterton et Stevenson. Ce n'est certes pas mal écrit, mais je suis tout de même resté un peu mitigé.
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Piranèse vit dans un immense Palais-Monde-Dieu dont les salles immenses s'ornent de statues de tailles variées. Il n'y rencontre qu'un seul homme, l'Autre, qui cherche le savoir alors que lui écoute les messages des statues, le chant des étoiles et les paroles des oiseaux puis veille tendrement les ossements des morts
L'étage inférieur appartient à l'océan et ses marées variables que Piranèse connaît comme l'on connaît les humeurs d'un dieu joueur.
Le Palais gratifie l'Autre de mets exquis et de vêtements neufs alors que Piranèse doit pêcher sa pitance, porte des guenilles et s'enchante quand l'Autre lui offre, rarement, un bol ou un carnet.
Car Piranèse tient scrupuleusement son journal et, en relisant d'anciennes notes, s'étonne d'y lire certains noms inconnus aux échos pourtant familiers, comme perçus depuis une vie antérieure

L'écriture poétique, lumineuse et envoûtante de ce livre nous transporte dans un univers que le regard de Piranèse sublime, car Piranèse est la grâce et l'innocence, il ignore ce qu'est le mal, s'émerveille de ce Palais en qui il voit le paradis et n'envisage la faim, le froid ou l'effort que comme de simples besoins qui n'affectent en rien sa joie ni sa gratitude
Inventif, d'une construction parfaite et d'une grande beauté littéraire, ce livre est un véritable coup de coeur


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J'avais encore en tête l'univers de Jonathan Strange & Mr.Norrell quand j'ai commencé ce nouveau roman de Susanna Clarke (que j'attendais avec une impatience certaine). Cette fois, on quitte le monde du Roi Corbeau pour aborder un étrange palais immense empli de statue où les marées et les nuages rythment la vie du narrateur dont on ignore tout… Très vite, pourtant, Susanna Clarke nous plonge dans un monde onirique un brin inquiétant car cette Maison n'est sûrement pas ce qu'elle semble être et le personnage principal, Piranèse, non plus. Et c'est remarquable.
Il y a un véritable exercice de style fait d'indices cachés tout au long du roman, entremêlés d'archives qui mettent les lecteurs sur la piste (ou pas). A ces ingrédients, il faut ajouter une bonne dose de suspense, de mystère et une construction imparable. La longueur du livre est la bonne (Jonathan Strange…. m'avait paru souvent un peu long).

Bref, c'est mon premier gros coup de coeur de l'année (même s'il est sorti en 2021 en France). Une merveille à lire.
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Très grand "fan" de son premier roman, Jonathan Strange & Mr Norell, que j'ai lu trois fois (une quatrième va forcément venir) j'attendais ce roman avec beaucoup d'impatience. Evidement, je ne m'attendais pas à une version bis de son précédent roman, et encore moins un engouement aussi marqué, mais j'ai été ravie de découvrir ce nouvel univers, ce monde totalement étrange et mystérieux, et ce talent de l'auteure à nous amener cet histoire, dont le début est totalement brumeux, ou rien n'est logique, rien n'est clair, et ou un étrange personnage nous raconte sa vie dans ce Palais, dans lequel les océans fond rages et des statues gigantesques à qui ils parlent sont son quotidien, et qui pour lui tout est normal et logique. le talent de Susanna Clarke est là, imaginer un monde totalement nouveau, et faire dissiper ce brouillard au fur et à mesure de la lecture, avec ce personnage qui en devient de plus en plus touchant.
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Amateur d'expériences étranges, qui aimez être déstabilisés, emportés dans d'indéfinissables ailleurs, plongez dans "Piranèse"…
Vous y serez immergés dans un palais constitué d'une multitude de salles immenses, de vestibules, de corridors et d'escaliers, dont les murs sont recouverts de centaines de statues de marbre. Un monde de pierres et d'eau, soumis aux allers-retours des marées, à la "Beauté incommensurable et à la Bonté infinie", du moins selon Piranèse. Ce dernier, personnage central du roman, aussi étrange que ce contexte dans lequel il évolue, vénère et connaît cet univers par coeur. Il a nommé chacun de ses recoins, chacune de ses statues, établissant un catalogue dans lequel il a noté leurs emplacements, leurs tailles et leurs sujets. Une tâche immense qui parfois lui donne le vertige mais il juge de son devoir, en sa "qualité de scientifique et d'explorateur", de témoigner des splendeurs de ce monde en dehors duquel n'existent que le soleil, la lune et les étoiles, et depuis le commencement duquel, seules quinze personnes dont l'existence est véritable ont existé.

Il n'en reste que lui, et l'Autre, scientifique aussi, qu'il assiste, lors de rendez-vous hebdomadaires, dans sa quête d'un pouvoir secret que l'humanité aurait sottement perdue, l'abandonnant au profit du soi-disant progrès, et qui lui permettait de réaliser des miracles, comme voler, lire dans les pensées ou atteindre l'immortalité.

Ne cherchez pas à comprendre. Laissez-vous porter par la touchante naïveté de Piranèse, son incapacité à concevoir le Mal, sa capacité à l'émerveillement, son amour attentif et sa curiosité pour tout ce qui l'entoure, vivant ou minéral ; la superbe enfin, dont il se pare à nos yeux, en dépit de ses habits déchirés, passés, rongés par l'eau de mer.

La lecture du carnet où il consigne le détail, jour après jour, rend compte d'un quotidien ponctué par la fabrication d'objets avec les vestiges que la marée laisse dans les salles -algues de mer, cailloux, étoiles de mer ou coquillages-, ses conversations avec les oiseaux nichant dans le palais, son observation des physionomies des statues dans lesquelles il décrypte des douleurs, des intentions, des combats. Ses écrits révèlent à la fois une simplicité quasi enfantine et un sens que notre ignorance quant à la nature de ce lieu et à la manière dont Piranèse y a échoué rend obscur.

Et puis un jour, arrive dans le palais un autre qui n'est pas l'Autre…

J'ai été conquise par ce roman original, mystérieux, qui nous sort de nos repères, et par son propos désenchanté, celui de la nostalgie d'une magie dont aurait disposé l'homme, une capacité quasi surnaturelle à l'osmose avec son environnement, à une écoute et une communication permanente avec le monde avec les hommes.

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