Je remercie les éditions Anovi et
Géraldine Clément pour leur confiance et m'excuse pour le temps que
La Tasse de thé a passé dans ma PAL, puis dans mes lectures en cours.
Un titre métaphorique…
La tasse de thé renvoie le personnage principal de ce roman, Marie, à l'ensemble de ses échecs amoureux. Plus en avant dans le récit, elle deviendra témoignage du passage d'un ange, promesse d'un avenir meilleur, capacité à faire des choix et à les assumer.
Ce livre est présenté, en effet, comme le récit sans complaisance d'un amour psychotique et destructeur. C'est un portrait de femme à la première personne, donné à lire de l'intérieur, parcours personnel, intime, professionnel aussi, au gré des rencontres et des tentatives de vie à deux.
Je dois avouer que je n'ai pas réussi à m'attacher à Marie, à m'intéresser à sa vie, à ses difficultés relationnelles, à la mise en mots de sa souffrance…
L'écriture est un peu déconcertante et je retrouve dans ce livre ce que l'auteure dit d'elle-même, que « son style est parfois brouillon, désorganisé, instinctif », avec des ruptures, des analepses… Les titres de chapitres sont toujours très longs, comme des surcharges, des précisions surajoutées…
Le récit monte lentement en puissance, décrit les échecs, la dépression, l'obsession, la descente aux enfers. C'est pesant, déprimant, toxique, peu captivant, trop détaillé sans doute…
J'ai d'abord volontairement fractionné cette lecture, pour ne pas être trop tentée de l'abandonner en cours de route ; j'avoue avoir sauté quelques pages aussi, de plus en plus à partir de la moitié du livre avant de jeter l'éponge et de décider de ne plus m'infliger ce pensum…
J'ai voulu persévérer dans ma lecture parce que le dossier de presse qui accompagnait le livre donnait des précisions sur la genèse de son écriture. En effet,
La tasse de thé est une autofiction, inspirée de l'histoire d'un cheminement personnel… Je respecte le caractère cathartique de l'écriture même si je ne comprends pas toujours la nécessité de rendre publics certains écrits.
Je n'ai donc jamais perdu de vue qu'en remaniant ce texte écrit il y a une vingtaine d'année, en l'auréolant de fiction,
Géraldine Clément nous parle d'elle, de moments difficiles de sa vie, qu'elle se met à nu…
Cependant, ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi de lire cette expérience.
Lien :
https://www.facebook.com/pir..