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sur 392 notes
Jérusalem, le 14 juillet 1099, veille de l'invasion de la ville par les croisés, un Grec, qui répond au nom du Copte, répond aux questions des habitants de la cité. Angoissés par le sort que leur réservera la bataille, entre fuir et combattre, le Copte leur enseignera à se recentrer sur eux-mêmes.

Le manuscrit retrouvé est un livre coup de poing qui remet en cause tous les codes de comportement qui nous engluent dans un système depuis des générations et des générations.
Les paroles du Copte sont empreintes de sagesse et de vérité. Les grands thèmes de la vie sont abordés comme l'amour, le travail, la solitude, l'angoisse, le sexe etc... Les mots nous permettent de comprendre le sens profond de la vie, nous sommes les maîtres de nos vies et le récit met en avant les limitations qui sont causées par le monde extérieur.
A l'époque dans laquelle nous vivons, ou l'on nous condamne penser comme tout le monde pour avoir la paix, ou laisser crever son prochain est dans les us et coutumes, ou chacun ne doit penser qu'à soi car donner est devenu limite une tare, quand on s'efforce de nous faire entrer malgré nous dans le troupeau de moutons, la lecture de ce livre est une vraie bouffée d'oxygène. Chaque ligne aide à comprendre que l'on peut être soi sans oublier les autres, que l'on peut s'aimer sans éprouver de honte, que l'on peut être fiers de nos choix et de nos batailles car même si nous ne sommes qu'un, nous sommes tout.
Chaque page diffuse sa lumière, les barrières et les tabous tombent, c'est une lecture qui pousse à réfléchir et qui nous renvoie à un examen de conscience individuel et collectif.
Passionnée par la spiritualité, j'ai adoré ce livre. Il m'a chamboulée par son style et sa construction, si simple et si aboutie à la fois. Il réunit les grands principes de la religion, du développement personnel et de la pensée positive. J'ai trouvé que c'était du grand Paulo Coelho. Cette lecture décomplexe et nous donne envie d'aller de l'avant, car quoi qu'il advienne de nos action la vie est un cadeau et il ne faut pas la gâcher!

Je tiens à dire un immense merci à Babelio et aux éditions Flammarion de m'avoir fait parvenir le manuscrit retrouvé dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je n'ai pas été déçue et j'ai été heureuse d'avoir eu l'opportunité de le lire un peu avant sa sortie. Que l'on soit adepte ou hermétique à la spiritualité, je vous conseille ce livre qui sort des sentiers battus et qui fait du bien. A lire !
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C'est en 1099, alors que les francs sont à la porte de la ville et que la défaite s'annonce, qu'un Copte arrivé dans la ville de Jérusalem pour s'y installer décide de partager son enseignement. Les religieux sont autour de lui dont les patriarches des trois religions. "Ils peuvent détruire la ville, mais ils ne peuvent pas mettre fin à tout ce qu'elle nous a appris. C'est pourquoi cette connaissance ne doit pas avoir la même destinée que nos murailles, nos maisons et nos rues.(…) Certains écriront ce que je dirai. D'autres se souviendront des mots. Mais l'important, c'est que ce soir vous partiez aux quatre coins du monde faire circuler ce que vous aurez entendu. Ainsi l'âme de Jérusalem sera préservée." le principe est simple, on lui pose des questions et lui répond.

C'est donc au travers d'interrogations que le Copte partagera son érudition. Méthode intelligente pour capter l'auditoire et instaurer un dialogue, ou tout du moins que cela ne soit pas qu'un monologue et aborder les sujets voulus en les installant dans un contexte. Les thèmes abordés seront la défaite, la solitude, l'utilité, le changement, la beauté, les choix de vie, l'Amour, le sexe, la transmission, l'élégance, le savoir, la réussite, le miracle, l'anxiété, l'avenir, la loyauté, le pouvoir, les ennemis… Tout ce qui est le fondement de la vie, de la société. Un enseignement pour éclairer les esprits, pour tenter de propager des valeurs fondamentales. Il est effectivement essentiel de faire traverser les âges et les batailles à ces préceptes pour espérer un monde, une humanité meilleurs. Ce manuscrit ne fait pas partie des Évangiles et a été retrouvé au XXe siècle par un archéologue anglais, sir Walter Wilkinson.

Spiritualité, religion sont la toile de fond de ce roman qui se veut gardien des valeurs essentielles dans le respect de la vie, de notre propre vie, d'autrui et de notre propre personne. Un livre accompagnateur dans le chemin de vie de chacun, qui se veut lumineux. Tout ce qui pourrait amener à la sagesse et la paix.

Ici Paulo Coelho ne vous raconte pas l'histoire de ce manuscrit, ni l'histoire de la ville assiégée. Un roman historique non, ce n'est pas la vocation de ce livre. C'est la retranscription, papyrus retrouvé, d'un enseignement spirituel. Je trouve qu'il peut être toujours intéressant de lire des livres de ce type rien que pour s'interroger et puis parce que, même si ce qui y est dit peut sembler utopique, c'est positif, c'est pour apporter un soutien dans une vie qui n'est pas toujours évidente et ça peut faire du bien. Si vous n'êtes pas croyant, comme moi, il est simple de laisser de côté cet aspect pour n'y prendre que ce qui pourrait vous être utile, pour votre développement personnel. Une approche originale avec le prêche de ce Copte qui souhaite avant tout inscrire dans les mémoires ce qui lui semble essentiel et ce qu'il a appris.

J'ai tout de même une préférence pour L'alchimiste ou La cinquième montagne, ou encore le pèlerin de Compostelle, où pour faire passer un message spirituel, toujours présent dans les ouvrages de Paulo Coelho, on nous raconte une histoire, une quête, un pèlerinage etc. Mais rappeler certains fondements ou bien essayer de propager un message d'espoir et de lumière, je n'y vois pas d'inconvénients, alors peu importe la forme au final.

Merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour l'envoi de ce livre et en particulier à Virginie.
Lien : http://madansedumonde.wordpr..
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Le manuscrit retrouvé m'a intrigué, son résumé en quatrième de couverture m'a poussé à l'emprunter. J'adore l'histoire, les mystères et aussi la philosophie. Pourtant, ce « roman » fut une grande déception. C'est assez rare que je donne une note négative à un oeuvre littéraire : si elle ne me rejoint pas, je suis capable de lui trouver des qualités. Eh bien, pas ici. Pourtant, le début avait su me captiver. Comme son titre l'indique, un manuscrit est retrouvé en Égypte, il raconte les prêches d'un mystique de la fin du XIe siècle connu sous le nom du Copte. Ce dernier enseigne à des foules mélangées de chrétiens, juifs et musulmans alors que les Croisés sont aux portes de la ville de Jérusalem. L'idée en soi est intéressante. Toutefois, elle ne fait que servir de prétexte à son auteur Paulo Coelho pour ressasser encore une fois (une fois de trop!) ses leçons de vie à saveur de psychologie pop saucée dans le nouvel âge. « le but principal de la vie, c'est aimer. le reste est silence. » (page 78). Je veux bien mais, quand une armée assiège une ville, ses habitants doivent avoir d'autres chats à fouetter. À ce point, j'aurais préféré des gens qui perdent la foi, d'autres qui cherchent le réconfort dans l'au-delà. N'importe quoi sauf des leçons de vie moralisatrices et d'une pareille banalité. Notez bien, je n'ai rien contre le message principal. L'amour est important, au coeur de l'expérience humaine. L'amitié aussi. Chercher un sens à sa vie (ou le sens à la vie) est une des dernières préoccupations auxquelles les êtres humains n'ont pas encore toutes les réponses.

Dans ce roman, comme dans d'autres, Paulo Coelho tente d'y remédier. Les leçons de vie qu'il propose, les valeurs qu'il met de l'avant, il est impossible de les nier, de se lever contre elles. Elles sont de grandes vérités universelles, intemporelles. Mais, justement, elles sont tellement grandes qu'elles semblent ne se rattacher à rien de concret. Elles me semblaient vides, insipides. Et surtout très répétitives. L'auteur revient régulièrement sur les mêmes thèmes (amour, amitié, solitude, beauté, volonté, etc.) sans vraiment ajouter quelque chose de nouveau à chaque fois. J'ai perdu intérêt très rapidement. Je crois que mon principal problème avec ce bouquin, c'est que je m'attendais à un roman. C'est ce que la quatrième de couverture « vendait » comme impression. Une trame narrative, pas un recueil d'aphorismes. le contexte que l'auteur a mis de l'avant, l'imminence de la guerre et l'enseignement du Copte à Jérusalem, ils ne sont pas exploités, ne servent presque aucunement à la trame. Ils ne constituent qu'un prétexte.
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Mais pourquoi l'a-t-on retrouvé ?

Après avoir lu le quatrième de couverture, j'étais enthousiaste et pressé de commencer ma lecture. Les détails historiques au début du livre ont attisés mon intérêt. Et puis.... RIEN ! Ce livre est insipide !

La situation décrite dans ce livre est d'ailleurs peu crédible. Imaginez Jérusalem sur le point d'être envahit et un Copte qui prêche une croyance en une puissance divine et qui épilogue sur la bonne façon de se conduire jusqu'à ce que l'Indésirable comme il l'appelle (la mort) nous emporte avec elle.l
Et les gens attroupés autour de lui qui font fi de ce qui se passe autour, et de la menace imminente qui pèse sur eux, prennent le temps de lui poser des questions. On croit rêver.

J'ai tourné les pages en lisant, cette leçon de moral et de vie qui nous est donnée. Paulo COEHLO se place ici en une sorte de "gourou" qui auraient les clés pour que chacun de nous puisse affronter l'adversité de la vie et en sortir vainqueur.

Mais quel déprime de le lire ! C'est répétitif sans réelle cohérence dans les exemples, l'argumentation est bancale à souhait. Les citations reformulées d'autres auteurs sont nombreuses et enlèvent du sérieux à cette oeuvre qui n'en a déjà pas beaucoup. Heureusement, elle n'est pas très longue. L'effet désiré avec ce livre me semble être complètement l'inverse de celui souhaité.
L'argumentation vise tout le monde sans distinction, alors même que dans le livre il est précisé que chaque personne est différente et par la même occasion la marche à suivre. Ce qui est vrai pour l'un ne le sera pas forcément pour l'autre. Aucune solution n'est universelle.

Etant donné la taille du livre, la renommée de l'auteur, je sens le bon produit marketing derrière ce livre. On vous appâte avec un titre et un résumé accrocheur, comme c'est de Paulo COEHLO on se dit que quel que soit le contenu bon ou mauvais, le livre ce vendra. Mais c'est une coquille vide que vous achetez.

Après « le démon et mademoiselle Prym », » Véronika décide de mourir » et « L'alchimiste », voilà une nouvelle expérience négative passé avec cet auteur. Malheureusement, ce n'est pas « le manuscrit retrouvé » qui fera évoluer les choses.
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Bien souvent, les livres de cet auteur sont à lire au bon moment.
J'étais mal partie avec celui-ci.
Je n'accrochais pas, ou plutôt je ne restais pas dans ma lecture.
J'ai donc décidé de la reprendre avec mon carnet et mon stylo pour fixer les mots, les phrases, les idées qui me semblaient importantes et là, je suis rentrée dedans pour de bon.

Ce manuscrit retrouvé nous est expliqué par le Copte, un homme mystérieux autour de qui vont se regrouper des chrétiens, des juifs et des musulmans.
Des mots qui paraissent négatifs mais qui ne le sont pas vraiment et les mots dont la valeur est à chérir.
Je dépose ici mes notes.

- Les défaites font des cicatrices et ceux qui s'en remettent sont les plus forts.
- La solitude est le complément de l'amour.
"Rien est inutile, tout à une raison d'être".
- le changement permet d'avoir une vie plus intéressante que la routine qui "tue avant l'heure".
- La beauté, selon l'adage qui dit "Ce qui importe ce n'est pas la beauté extérieure mais la beauté intérieure", pourtant l'auteur n'est pas du tout d'accord. Selon lui, c'est ce qui est imparfait qui nous attire.
- L'amour. Il faut aimer sans avoir peur de souffrir ou de pleurer. Il faut aimer même seul.e. Il ne faut pas renoncer pour que la porte ne se referme pas à tout jamais.
- La vie est planifiée donc nous ne pouvons pas revenir en arrière.
Il suffit parfois de vivre les journées comme si c'était la première en s'attachant aux petits détails.
- le sexe ne doit pas être tabou mais permettre de se dire/montrer : "J'ai confiance en toi". C'est l'alliance des corps et des âmes ou l'énergie divine se répand.
- L'amitié, où il ne faut pas chercher celui qui nous ressemble ou nous admirer mais celui qui va nous accompagner tout au long du chemin tortueux de la vie.
- L'élégance est l'opposé de l'arrogance et nous "apprend à marcher dans la lumière".
- le travail, pour vivre, se nourrir... Apprend à l'aimer, quel qu'il soit et se sera un cadeau.
Ne pas envier ceux qui réussissent mais chercher tout ce que ça leur a couté pour y arriver.
- L'anxiété dévore et devient obsession, il ne faut pas que l'anxiété prenne le contrôle.
- La loyauté est un joyau "qui maintient unis ceux qui doivent rester unis".

Tout ne restera pas en mémoire mais il est vrai, que la vie est plus facile si on essaye de voir que du positif, de la lumière, un véritable amour, auprès de ceux qui nous entourent dans la joie comme dans la peine.
Paulo Coelho veut véhiculer toutes ces valeurs dans ce roman et c'est aux lecteurs de semer toutes ces petites graines afin que chacun en profite et les sèment à leur tour.
Moi c'est fait.
A vous de le lire si je vous ai convaincu.
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Grâce à une masse critique organisée par Babelio, j'ai eu le plaisir de recevoir mon tout premier roman de Paulo Coelho, le manuscrit retrouvé. Un grand merci à eux donc, ainsi qu'aux éditions flammarion pour cet envoi. J'ai d'abord été perplexe puis septique à la lecture de cet ouvrage.

Je m'attendais à lire un roman avec une intrigue, des personnages et tout ce que ça implique. Or, Paulo Coelho nous propose quelque chose de tout à fait différent. Il met en scène un Copte qui raconte à son auditoire ses préceptes. En quelques lignes, une personne de l'auditoire pose une question ou émet une réflexion à laquelle le copte répond par un essai philosophique de plusieurs pages. Cette réponse porte sur des concepts universaux tels que la loyauté, l'amour, le sexe, la lutte et surtout l'échec. Il y va à grand renfort de pensées nébuleuses et métaphores bibliques. Voici ci-dessous quelques exemples pertinents:

"Notre rêve, le désir qui est dans notre âme, n'est pas sorti du néant. Quelqu'un l'y a mis. Et ce Quelqu'un, qui est pur amour et ne veut que notre bonheur, l'a fait seulement parce qu'il nous a donné, en même temps que le désir, les outils pour le réaliser."
"A ce moment-là, nous trouvons du réconfort dans ce que l'on appelle "sagesse": une masse d'idées empaquetées par des gens qui veulent définir le monde au lieu de respecter le mystère de la vie."
"Notre âme est gouvernée par quatre forces invisibles: l'amour, la mort, le pouvoir et le temps".
" La loyauté est une perle au milieu des grains de sable et seuls ceux qui comprennent vraiment sa signification peuvent la voir."

La forme en elle-même est plutôt agréable à lire bien qu'un peu lassante à cause des répétitions des "il demanda" et 'il répondit". C'est plus le contenu qui m'a perturbée. Les concepts que le copte aborde sont déjà vus et revus. Il n'apporte pas de nouveautés dans la façon de penser ou n'essaye même pas de présenter les choses autrement. de plus, on reste concentré sur l'aspect religieux et philosophique sans jamais aborder le contexte de la rencontre entre l'auditeur et son public. On n'a aucun élément historique, aucune autre action que celle du parler. Alors que la quatrième de couverture nous promettait un roman historique, on se retrouve à écouter un homme prêcher sa bonne parole (qui plus est ne m'a pas vraiment touchée...).
Il faut quand même noter que ce livre a au moins le mérite d'être très court et rapide à lire (et là, on peut se demander: 17 euros pour ça ?). C'est pour ça que je m'interroge. Ce roman est-il vraiment représentatif du reste de la production de l'auteur? Je ne l'espère pas. J'ai plutôt eu l'impression que dans ce roman, l'auteur voulait essayer quelque chose de nouveau, et que l'éditeur s'est dit que ça passerait vu sa réputation. En fait non ...

Plus essai philosophique que roman, ce livre m'a prise par surprise. Forcément donc, je suis déçue puisque je n'y ai pas trouvé ce que j'y cherchais. Néanmoins, je pense que si je l'avais abordé dans un autre état d'esprit, j'aurai pris bien plus de plaisir à le découvrir.
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Un livre offert par Flammarion en partenariat avec Babelio. Je n'avais encore rien lu de cet écrivain pourtant célèbre, c'était l'occasion, et je l'ai gagné. Merci donc à Babelio et Flammarion.
Mais, c'est hélas, un échec. Je me suis ennuyée. Pourtant j'aurais voulu l'aimer, mais impossible, et moi qui lis lentement, je l'ai fini en 2 après -midis de travail ( certes il fait 180 pages seulement, dont beaucoup de chapitre très courts), pour le terminer plus vite.

Et ce pour plusieurs raisons: d'abord, la 4° de couverture qui annonçait une histoire se passant en 1099, à Acra, à la veille de l'attaque de la ville par les Francs.

Chic, un roman historique. Et bien non. En fait le contexte importe peu, puis qu'il est exclusivement question des enseignements philosophiques dispensés par un grec surnommé " le Copte" à la population angoissée par l'imminence de la guerre.

Chic, de la culture grecque/ copte. Et bien non. Là non aussi, l'espoir est déçu: en fait ça pourrait se passer n'importe où, n'importe quand, avec n'importe qui, du moment qu'il y a une population angoissée, un sage, et une menace qui plane. le contexte historique, politique ou social n'a aucune importance.

Et il n'y a pas d'histoire non plus: il s'agit simplement des interactions entre la foule qui pose des questions et le copte qui y répond, sur des thèmes variés: la guerre, l'ennemi, l'anxiété, l'amour, l'amitié etc.. En fait exactement le schéma du Prophète de Kalil Gibran.

Tout celà est bel et bon, encore que j'aie du mal personnellement à adhérer à la sagesse du Copte , par exemple: partez à l'aventure, sans se soucier de quoi que ce soit, si vos proches s'inquiètent, c'est qu'ils vous aiment, mais n'en tenez pas compte. Ou encore de ne pas prendre en compte les amis qui vous soutiennent en cas de coups durs, car il font ça pour vous dire " moi je n'aurais pas fait comme ça", mais passez du temps avec ce qui sont là quand tout va bien car il aiment vous voir heureux. Mouais. Mais non.

Mais le problème est que la leçon de philosophie tourne vite à la mystique divine, avec des dieu par ci, dieu par là, dieu est Amour avec un grand A et l'Amour est dieu.. Et j'avoue que la mystique, l'allégorie, la parabole, tout ça m'ennuie prodigieusement. Je ne sais pas si c'est une constante de l'auteur ou juste une caractéristique de ce livre là, mais j'ai soupiré en haussant les épaules plusieurs fois par page.

Si je l'avais su avant, je n'aurais honnêtement pas participé au tirage au sort. Je ne dis pas que c'est un mauvais livre, simplement, ce n'est pas un livre pour moi.

Après j'ai quand même tiqué sur un détail: le livre est censé être la traduction d'un manuscrit du XI° siècle, mais certaines tournures me paraissent quand même bien anachroniques. A un moment, le Copte parle de romantisme, et l'emploi d'un concept du XIX° siècle dans ce qui est censé être un discours prononcé au moyen-âge, ça me pose problème.

Mais voilà, ce livre ressemble beaucoup trop au Prophète, impossible de ne pas faire la comparaison, même en essayant, et ça n'est pas à l'avantage de Coelho. En refermant le Prophète, j'avais l'impression de dire au revoir à un vieil ami. En refermant le Manuscrit, j'avais l'impression d'être soulagée d'en finir avec une leçon de morale mystique particulièrement rébarbative.

Après je redonnerais peut-être une chance à l'auteur un de ces jours, mais toujours est-il que ce livre ne m'a pas convaincue.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Titre prometteur pour un passionné d'histoire, 4ème de couverture alléchante qui commence par « 14 juillet 1099. Alors que les croisés sont aux portes de la ville… », je m'attends à partir pour le plus beau des voyages initiatiques au temps des croisades en compagnie de Paolo Coelho

Et effectivement il nous emmène au début du livre mais nous abandonne très vite aux paroles du Copte. L'impulsion initiale ne nous donne malheureusement pas assez d'élan pour pouvoir décoller et rejoindre le monde spirituel du prophète. le décrochage est violent : fini Jérusalem, finie la croisade, fini le voyage initiatique, c'est une longue litanie de « bonnes paroles » déjà entendues et à mille lieues des heures dramatiques qui se jouent alors à Jérusalem : le décalage est trop grand, les situations sont peu crédibles et les liens avec le contexte historique sont trop ténus pour pouvoir nous embarquer véritablement. Je suis resté sur le quai.
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J'étais resté sur une déception avec la lecture d'Aleph, j'ai sauté sur l'occasion masse critique pour, sans bourse délier (merci babelio), revenir à cet auteur. Si je formulerai une appréciation plus nuancée que celle faite pour Aleph, je en serai pas pour autant élogieux, c'est un euphémisme.
Entre le titre et la quatrième de couverture, le lecteur est induit en erreur.
Ce dernier peut légitimement s'attendre sinon à un récit historique, avec comme contexte la prise de Jérusalem en 1099 par les croisés de Godefroy de Bouillon, tout au moins à un texte ciselé dans la lumière de l'Orient médiéval et trempé dans la fureur des soudards occidentaux. Au lieu de cela les chapitres sont construits à partir d'une question introductive censée être posée par un habitant de Jérusalem à un sage, un copte qui y répond l'espace d'un court chapitre.
Ces "leçons" semblent extraites d'un de ces essais contemporains bien marketés et bien éloignées de ce qui pourraient être les paroles de ce "manuscrit" même si on ne perd pas de vue que ce copte n'est pas Zarathoustra et sans faire offense à l'auteur Coelho n'est ni Platon ni Lao Tseu.
Pour terminer sur une note plus positive, certains passages peuvent effectivement parler au lecteur et inviter positivement à la réflexion mais ils ne suffisant cependant pas à mon avis à entrainer véritablement sur les hauteurs l'ensemble de l'oeuvre
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Je m'attendais à un roman historique et donc à en savoir plus sur le manuscrit qui a été trouvé dans le site de Nag Hammadi en Égypte et qui se trouve actuellement au Musée national du Caire. Mais j'ai été déçue.
D'ailleurs je me pose toujours la question : que vient faire le manuscrit dans cette histoire ?
J'ai vraiment adoré l'alchimiste où coelho transmet des messages similaires, mais ils sont intéressants car ils sont clairs, mais subtils en étant enveloppés dans une histoire bien racontée. Cette fois, l'histoire est beaucoup plus secondaire alors que les différents groupes de personnes à l'intérieur des murs de Jérusalem se rassemblent pour entendre la sagesse d'un homme grec simplement connu sous le nom de «Copte». Demain, la plupart mourront alors ce soir, ils posent des questions, font des observations et écoutent la sagesse grecque. Il parle d'amour, de vie, de mort, de regrets, de famille, d'amis, de maison, de peur, de foi et bien plus encore………
il n'y a pas de vrais personnages qui portent de chapitre en chapitre et qui se développent d'une manière ou d'une autre. C'est juste un narrateur dispensant des conseils de vie et de la sagesse à une foule.
Je ne nierai pas qu'il a des significations profondes, de beaux mots, et de beaux passages qui feraient de belles citations mais sans plus.
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