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4,39

sur 1850 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel roman glaçant ! Mais tellement intéressant et important pour ne pas oublier que des choses atroces se sont passées.
Sarah Cohen-Scali a choisi d'aborder le sujet d'un point de vue très original puisqu'elle donne la parole à un bébé que nous suivons ensuite dans sa jeunesse. Et ce n'est pas n'importe quel bébé puisque c'est le tout premier né du projet de lebensborn. Roman glaçant donc, puisque Konrad/Max nous dit des choses horribles tout à fait naturellement, ayant baigné dans cet univers depuis tout petit. Nous découvrons avec lui ces bébés "programmés", et (horreur) les sélections, les lapins, puis ensuite les rapts d'enfants étrangers répondant aux critères nazis de "la race supérieure", ainsi que les napolas où les jeunes choisis subissent un lavage de cerveau.
Je dois avouer être mal à l'aise de dire m'être attachée à Max, ce petit garçon troublant, très intelligent et en ayant trop vu. Il a grandi sans amour, dans les horreurs du nazisme, mais j'ai beaucoup aimé voir son évolution aux côtés de Lukas, ses remises en question des idées qui lui ont toujours étés dictées depuis sa naissance, ses réflexions poussées mais parfois candides. J'ai également beaucoup aimé son humour, direct et enfantin.
Parce que, ne l'oublions pas, Max est un enfant innocent et une victime également. Victime des adultes et victime de son temps.
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20 avril 1936-naissance de Max ou Konrad, 1er né de la race suprême du programme "Lebensborn". Il n'a pas de mère, sa mère est une simple génitrice , sélectionnée pour ses caractéristiques aryennes. Et son père est un SS, mais il ne le connaîtra jamais, seul le führer sera son " père ".
Nous suivons ce petit garçon au stade de bebe au debut de l adolescence qui nous raconte son histoire, vivre pour Hitler, la violence et l'endoctrinement.
Il fait la rencontre entre autre d'un autre garçon qui a tous les critères du "parfait aryen", sélectionné en Pologne, volé à ses parents mais il est juif...
Soit les enfants sont sélectionnés pour la jeunesse hitlérienne, pour leur faire un lavage du cerveau soit ils sont éliminés si les enfants ne correspondent pas.
C'est un roman dur, assez cru :scène de viol, d'extermination, de débauche. La femme n'est qu'un objet.
Mais c'est un roman indispensable pour cette partie de l'histoire:le programme Lebensborn.
C'est la découverte de l'horreur. Faire parler l'enfant cela donne encore plus de puissance au récit.
C'est un roman jeunesse, à mon avis, pas avant 15 ans.
A lire
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Wahou! Ce livre est juste une tuerie! (n'y voyez même pas un jeu de mot).
Ce foetus, puis ce tout petit enfant, garçonnet, garçon qui nous parle, avec froideur, sans pathos, d'une chose aussi affreuse qu'à pû l'être le nazisme m'a fait froid dans le dos. Tout est relaté simplement : les faits, rien que les faits. Des mesures. Des critères précis. Des missions. Des actes. Des faits. Rien que des faits. Pas de sentiments ici. Ou si peu.
Cette lecture est pour ados, ok, mais pas trop jeunes les ados tout de même. Certaines scènes sont vraiment choquantes. D'autant plus choquantes qu'on les sait vrais, qu'elles ont pu, se sont réellement passées, même si ici ce n'est que de la fiction.
Je ne connaissais pas le "Lebensborn". Cette période de l'histoire a encore gagné un cran dans l'échelle de l'horreur à mes yeux. Je trouve cela fort pour Sarah Cohen-Scali de nous avoir fait vivre la vie d'un jeune allemand, élevé, programmé pour détruire.
Même la couverture du livre est une réussite. Ce bébé en ombre noire, sur fond rouge, avec un brassard nazi....Brrrr!!!!!
Prix Sorcières 2013 : normal.
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Ce livre m'a énormément marquée, je pense être passée par tous les sentiments possibles à sa lecture.
Pendant la première moitié, j'ai ressenti un malaise. J'avais envie de connaître l'histoire mais en même temps le personnage principal me gênait. le terme est faible. J'avais juste envie de le baffer, de lui hurler dessus...et pourtant je suis d'un naturel pacifiste!
Replaçons dans le contexte: 1936. Max / Konrad s'apprête à naître. Il est le narrateur, in-utero d'abord, puis ex-utero ensuite. Un honneur pour lui, il naît le 20 avril, comme son fürher adoré... Physiquement, il passe tous les tests haut la main: taille, poids, couleur des yeux, etc.: ouf pour lui! il n'ira pas à la "désinfection"... autrement dit, on ne le tuera pas. C'est ce qui arrive à ceux qui naissent mais qui ne remplissent pas toutes les cases.
Max est consacré "bébé du 3ème Reich, premier-né de la race aryenne" et cela lui vaut le suprême honneur, puisqu'ils sont nés le même jour, d'être baptisé par Hitler lui-même.

Max est né dans un lebensborn. Les soldats SS y violent des femmes sélectionnées pour leur physique aryen. Lorsque celles-ci sont enceintes, elle doivent faire don de leurs bébés. Ceux-ci sont alors élevés comme des machines. Aucune affection, aucun amour (c'est pour les faibles!), et du bourrage de crâne à outrance. Lorsqu'ils sont assez grands, ils vont agrandir les rangs des jeunesses Hitlérienne.

Nous suivons donc Max qui, pas peu fier d'être le modèle suprême de la race aryenne, fait le salut nazi avant même de savoir s'habiller tout seul.
Après tout... on ne lui a appris que ça...
Tant qu'il ne commence pas à réfléchir par lui-même, j'ai ressenti cette sorte de malaise tellement ses propos et ses actes sont abjectes.

Mais Max va rencontrer Lukas et à partir de là, petit à petit, les choses vont changer. Bien sûr, le chemin est long et semé d'embûches car quand vous avez été conditionné dès votre naissance, c'est quasiment mission impossible de voir les choses autrement.
Ce personnage que j'avais tellement détesté au début du livre a fait naître en moi des sentiments paradoxaux et l'émotion m'a a plusieurs reprises submergée vers la deuxième partie du livre.

Ce livre, je l'ai à la fois détesté pour sa violence, son histoire, et je l'ai adoré pour les mêmes raisons. C'est un livre choc, puissant et terrifiant. Il fait partie de ceux qui laissent une trace dans l'esprit pendant un long moment et passer à une autre lecture ne va pas être aisé.



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Max est encore dans le ventre de sa mère quand il commence à nous raconter son histoire. Il est entièrement dévoué à la cause des Nazis et d'Hitler. Il nait le 20 avril 1936, le jour de l'anniversaire d'Hitler et il grandit dans un Lebensborn avec d'autres enfants, tous façonnés pour être les dignes représentants de la race humaine, les aryens.

Waouh, pas facile de lire un tel livre ! Les pensées de Max sont dérangeantes, créent le malaise. Plusieurs fois, je me suis dit que certaines choses étaient exagérées, que Max avait un comportement détestable. Mais Max a grandi dans un monde tellement étrange, tellement horrible que certaines choses ne sont finalement pas si surprenantes. Sarah Cohen-Scali a choisi de se mettre dans la tête de Max avant même sa naissance pour montrer l'enrôlement des enfants dès leur plus jeune âge. J'ai été un peu troublée par le début, par certains détails incroyables mais au fur et à mesure que j'avancais, j'avais une boule à la gorge devant tant d'horreurs et d'injustices.

En tout cas, c'est un roman que je conseille, pour savoir ce qu'il se passait dans les Lebensborns. (Attention certaines scènes sont assez choquantes, ne pas mettre entre de trop jeunes et trop sensibles mains.)
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Quand je pense que ce roman est de la littérature jeunesse… Eh bien aujourd'hui je peux l'affirmer, la littérature jeunesse d'aujourd'hui n'est plus celle de notre époque (et je n'ai que 32 ans bientôt ^^ )… Elle est bien meilleure ! Avant, on avait les clubs des cinq, la bibliothèque rose, certes c'était très bien, j'ai beaucoup aimé quand j'étais enfant en effet mais si je les relisais maintenant, je trouverais cela clairement « pour enfants » justement, je n'aurais pas envie de relire ça aujourd'hui (ou juste par pure nostalgie). Lorsqu'on devenait un peu plus grand, on n'avait plus grand-chose à se mettre sous la dent et on lisait de la littérature « pour adulte ». Là, ce roman, sincèrement, on ne m'aurait pas dit que c'était de la littérature jeunesse, je ne m'en serais pas rendu compte ! J'ai déjà lu des romans « adultes » bien moins bien écrits et intelligents. Car mes 5 étoiles ne sont pas données à ce livre juste pour son sujet forcément poignant. de la littérature sur la seconde guerre mondiale, c'est toujours utile pour le devoir de mémoire, pour que L Histoire ne se répète pas, mais qualitativement parlant, tout ne se vaut pas, sur le plan littéraire.
Là, la qualité est au rendez-vous. Parce que le point de vue est très original tout d'abord. On ne suit pas l'itinéraire d'un juif ou d'un résistant mais d'un nazi. Et contrairement à un internaute qui a écrit (ce qui est reproduit sur la quatrième de couverture) « on adore détester Max », je ne l'ai pas détesté. Et c'est là toute la force de ce roman. Parce qu'on suit un petit garçon conçu depuis le départ par les nazis, élevés par eux et privé de la moindre affection. Oui, il devient « nazi » mais peut-on en vouloir raisonnablement à un enfant endoctriné depuis sa naissance et qui n'a connu que ce monde-là ? Ça ne tient pas une seconde. Alors on en veut aux idées gravées dans sa petite tête mal faite, on en veut surtout aux monstres que sont les adultes autour de lui mais on le plaint en même temps beaucoup, de grandir là. On se rend bien compte qu'il reste un gosse, qui « joue » à la guerre car c'est le seul « jeu » qu'il connaisse, qui la voit comme tel, qui pense qu'enlever des enfants polonais à leurs parents parce qu'ils sont blonds aux yeux bleus, c'est une chance pour eux (normal, on le lui a toujours répété : c'est une chance de faire partie de l' « élite aryenne » et il ne peut comprendre les liens qui unissent des enfants à leurs parents, lui qui n'en a pas), c'est une « opération copains » pour lui. Puis il se met à vivre des refoulements divers suite à des traumatismes dont ses bourreaux modifient la version mais ils restent dans un coin de son inconscient… Il se met à vivre divers conflits psychiques et on ressent sa grande souffrance lors de ces périodes-là
Mais ce « Max », appelé ainsi par sa mère obligée de le donner aux nazis qui le rebaptisent Konrad, peu à peu, il va se poser de plus en plus de questions parce qu'il va faire certaines rencontres et qu'au fond il n'est pas méchant, juste pétri de clichés et d'automatismes idiots depuis toujours. On le voit alors évoluer pour notre plus grand soulagement. Et c'est là que j'ai failli pleurer, parce que ça m'a vraiment émue de voir la métamorphose d'un enfant incapable de comprendre la maltraitance et l'iniquité de ce qu'il a subi, persuadé d'avoir la meilleure place, en un enfant qui peut souffrir mais qui devient de plus en plus humain, qui redevient ce qu'on l'empêchait d'être depuis toujours.
C'est une grande oeuvre, pour moi, car elle nous fait ressentir dans nos tripes l'horreur la plus glaçante vécue par des millions de juifs, de résistants, d'homosexuels, de tziganes traités comme des rats puis gazés, les aberrations dont est capable l'espère humaine, et tout à la fois, dans le camp adverse, l'horreur vécue par des milliers d'enfants endoctrinés qui sont des « coupables innocents » parce qu'on leur a fait un lavage de cerveau depuis leur 5-6 ans, qu'on les prive de sommeil et de nourriture.
Cette oeuvre s'appuie bien sûr sur du réel et ça donne la nausée, de savoir que ces lebensborns ont bien existé. C'est un grand roman qui marque pour longtemps.
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On ne sort jamais indifférent de la lecture d'un livre, de par l'émotion transmise ou l'histoire qui a souvent des résonances sur notre vie personnelle. Chaque lecture est comme un moment d'intimité que l'on partage avec les personnages.
Là vous ne sortirez pas indemne de la lecture de "Max" de Sarah COHEN-SCALI. Plus qu'un témoignage hyper documenté, ce récit est comme un coup de poignard.
On découvre l'histoire de Max depuis les quelques minutes qui précèdent sa naissance jusqu'à ses 9 ans.
Max naît le 20 avril 1936 à minuit une, à Steinhöring, en Bavière, dans un « Lebensborn », autrement dit un foyer où des Frau sélectionnées, répondant aux critères aryens les plus strictes, mettent au monde des enfants (après des accouplements plus ou moins forcés avec des officiers SS) qu'elles offrent au Führer, afin de créer la jeunesse allemande du futur.

La force de ce roman et le coup de génie de Sarah Cohen-Scali c'est de nous livrer ce récit à la première personne au travers des yeux et des oreilles de Konrad alias Max (alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère) : ce bébé qui se surnommera lui-même BPFP " Baptisé Par le Führer En Personne".

Ce roman est perturbant, dérangeant. On se demande encore comment tant d'horreurs ont été possibles.
Konrad / Max est une véritable abomination de la nature (malgré ses beaux yeux bleus et sa "gueule d'ange"), un monstre auquel il est difficile de s'attacher et pour lequel on éprouve aucune empathie.
Et pourtant, il reste à certains moments profondément humain, et les rencontres qu'il fera ajouteront à chaque fois un peu d'humanité au personnage. Les femmes, tout d'abord : sa mère, les prisonnières juives dans deux épisodes chocs du roman (sans en dévoiler le contenu). Et puis Lukas, ce juif polonais qui va transformer Max à mesure des années et de leur relation, parfois ambigüe.
Il faudra du temps à Max pour comprendre les choses, pour se détacher de la cruauté, de la haine, de l'indifférence et pour laisser couler ses larmes et finir par devenir simplement un enfant comme les autres, avec son histoire, son passé, ses peines, ses angoisses. La prise de conscience sera longue et douloureuse.

La première moitié du roman est sans conteste la plus intéressante mais aussi la plus difficile à aborder. La découverte du programme Lebensborn dans ses moindres détails, les horreurs de la guerre, le nazisme, les séquestrations d'enfants... Sarah Cohen-Scali nous apporte quelques précisions historiques dans son journal d'écriture à la fin du roman (à ne pas lire avant pour ne pas connaître par anticipation le sort de quelques personnages... !). La partie la plus lassante est pour moi celle du camp d'entrainement, sorte d'école militaire, dans laquelle se retrouvent Lukas et Max. L'intérêt reprend avec la fin de la guerre, l'invasion de Berlin par les russes puis les américains et le dénouement final dont je ne dirai mot.

Une chose surprenante est que "Max" fait partie de la littérature jeunesse, à partir de 15 ans certes, mais comme cela est signalé, cette lecture doit être accompagnée et expliquée aux jeunes lecteurs. "Max" est à lire sans plus attendre. C'est une lecture choc mais ô combien indispensable et instructive.
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Voici un bouquin que j'aurai du sortir bien avant de ma pile à lire ! J'ai beaucoup aimé cette histoire qui est incroyable, on frôle le coup de coeur ....

J'ai appris beaucoup de choses avec ce roman notamment sur le programme Lebensborn qui a vraiment existé et dont j'ignorais l'existence jusqu'ici. C'était très intéressant et en même temps effrayant !! Ce qui est sûr c'est que ça m'a donné envie d'en découvrir encore plus sur cette période de l'histoire que « j'aime » tant.

Le récit est tellement puissant et fort en émotions. L'horreur ne nous est pas épargné.
Mais derrière ça, se cache des personnages que j'ai beaucoup aimé. Max/Konrad ainsi que Luka m'ont touchés de part leur lien. de part cette amitié, cette fraternité qui les relies alors qu'ils sont différents( mais pas tant que ça finalement...)

Dans tout les cas, j'ai été passionnée, tres prise dans ce livre. Je l'ai dévoré même si le sujet est difficile. C'était bien écrit et très pertinent. Je recommande pour les gens qui sont intéressé par le sujet. 😘

PS : en ce qui concerne le fait qu'il soit dans la catégorie jeunesse, on ne le ressent PAS DU TOUT. Je peux vous dire honnêtement qu'à mon sens, il est beaucoup plus adapté pour les adultes car certaines choses sont assez violentes quand même ....
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Un roman choc : le narrateur est un enfant conçu dans le cadre du programme Lebensborn pendant la deuxième guerre mondiale et le récit commence avant même sa naissance. Dans le ventre de sa mère, il se motive afin de naître juste quelques heures plus tard … Pourquoi ? Mais pour naître le 20 avril, jour anniversaire de Hitler !
Son endoctrinement est alors parfait : devenir la meilleure incarnation de l'idéal allemand, blond aux yeux bleus, fort, méprisant la faiblesse et les personnes sortant du rang.
Le roman se déroule sur dix ans, jusqu'à la défaite des allemands et on suit le parcours de Max. Il apprendra beaucoup, sur lui, sur le régime et sur ses préjugés.
Le roman est très documenté et même s'il reste une fiction, cet enfant et cette période de l'histoire sont poignants. J'ai beaucoup apprécié le style de l'autrice et les personnages.
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le programme Lebensborn a été une partie importante de l'histoire, où des milliers d'enfants ont été "crées" pour démarrer une race génétiquement «parfaite» et «sans tache». Des milliers de femmes célibataires croyaient qu'il était de leur devoir d'avoir ces enfants pour Hitler, de se "reproduire" avec des étrangers aryens ou allemands et de donner leurs bébés peu de temps après leur naissance à des orphelinats et des maisons allemandes.
Ce livre suit Max, qui commence sa narration depuis l'utérus. Prêt à naître dans une Allemagne nazie,Max nous dit d'une voix "adulte" qu'il fait partie du programme Lebensborn et a été soigneusement sélectionné pour être issu de la race aryenne, que les nazis considèrent comme la "plus pure".
Max est le bébé nazi parfait. Ses cheveux blonds, ses yeux bleus et son corps entier sont parfaits. Apres sa naissance,il doit "quitter" sa mère rapidement ,ne doit pas s'attacher a elle car cette dernière ne fera plus partie de sa vie et il grandit dans un orphelinat sous influence nazie.
Depuis le plus jeune age , Max est témoin de la cruauté des nazis ,y compris le racisme et la violence physique contre les Juifs, bien sûr, il subit un lavage de cerveau en pensant qu'ils sont du "bon coté".
Quand Max se lie d'amitié avec un garçon plus âgé, Lukas, les deux deviennent rapidement proches et Max admire le courage et l'esprit rebelle de Lukas. Mais quand il découvre que son ami est un Juif caché, se faisant passer pour un garçon polonais, Max est déchiré et il ne sait pas s'il doit le dénoncer aux soldats nazis auxquels il a fait confiance toute sa vie, ou s'il doit rester fidèle à son ami et l'aider à s'échapper.
Bien que cette histoire ait été classée comme jeune adulte, je dirais que c'est pour un jeune adulte plus mature. La Seconde Guerre mondiale n'est pas un sujet facile à lire et raison de plus,ce roman est effrayant,déchirant, violent et tellement beau en même temps.
J'ai apprécié énormément la plume de l'autrice que je trouve tres authentique et riche. Elle nous raconte l'horrible réalité de la Seconde Guerre mondiale à travers les yeux d'un enfant contrôlé par le troisième Reich. Personnellement, je crois que c'est un des livres YA les plus puissants que j'ai lu.


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