Pour l'herbier, Jean-Paul Colin a eu bien raison de se jeter dans les eaux bouillonnantes de la mémoire, de lui faire éperdument confiance et la laisser, source parfaite, rafraîchir tous ses souvenirs ramenés à la surface. Lui permettre de les charrier, les caresser, les façonner aussi pour en faire une autobiographie-fiction ou l'inverse. Peu importe la réalité évanescente des fruits qui tomberont d'un arbre décrit maigre et haut, mal poussé, pas épanoui, pas majes...
>Voir plus