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3,68

sur 602 notes
Dans une forêt au Népal, une femme déjà usée par l'existence difficile trouve deux enfants attachés à des arbres. Devant l'inévitable impossibilité de nourrir deux bouches supplémentaires quand la sienne est déjà tordue par la faim, il faut faire un choix. Quitter la forêt pour tenter de travailler à la ville. Mais ce sera encore bien pire, un nouveau dilemme s'impose, un seul des deux enfants peut rester, l'autre doit partir. Ceux que le destin a rapproché, presque soudé, les voilà de nouveaux séparés.

Nouvelle époque, nouvelle aventure, toujours en forêt bien que dans un autre pays, sur les montagnes du Kamtchatka. Il fait froid, le milieu est hostile, la saison de la chasse ouverte. C'est ce que sont venus chercher un groupe de chasseurs dont font partie Hadrien (qui déteste la chasse) et sa femme Lior (qui ne vit que dans la satisfaction de faire une à deux fois par an ces sessions de traque intense). Avec un couple d'amis, un guide et deux inconnus, ils sont bien décidés à repartir avec un gros trophé au pelage marron.

La nature a une place primordiale dans ce roman. L'état sauvage, l'Homme aux origines face à l'animal puissant. Sauf qu'aujourd'hui les armes sont redoutables, la pauvre bête n'a pratiquement aucune chance. Et si justement l'ours s'avérait « intelligent », investi d'une conscience propre pour piéger à leur propre jeux les chasseurs? L'animal égal de l'homme? le traqueur devenu la cible. Face à cette nature, l'Homme sans sa technologie (même avec) ne vaut rien.

Face à face sauvage et puissant entre ces deux mondes, nous avons également un subtil portrait psychologique où un passé enfoui ressurgi par des passions sanglantes, des peurs irrationnelles. Lior, assoiffée de chasse, cherche ce qu'en fin de compte elle fuit le plus intimement possible. Jusqu'à la rencontre fatale qui lui fera remettre en perspective son existence entière.

Ce roman est très dense, une excellente lecture où la nature est reine, l'animal un roi, l'homme un cloporte, sauf s'il décide d'abandonner sa technologie et à apprendre de son environnement pour côtoyer et appréhender la nature pour se mouvoir auprès d'elle et non contre elle.
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Ce que j'aime chez Sandrine Collette c'est son imagination sans limite et son style très personnel ainsi qu'une magnifique capacité à se glisser dans la peau de l'autre. Ici c'est dans celle de l'ours au cours d'une chasse qui imprégnera à jamais le lecteur.
Mara, jeune népalaise sauvent 2 enfants qu'elle trouve attachés à un arbre dans la forêt. Nous suivons ses difficultés à survivre dans ce milieu hostile et sa grande pauvreté.
Vingt ans plus tard, un jeune couple d'européen Hadrien et Lior font régulièrement des voyages dont le thème est la chasse. L'animal qui fera le lien entre les différents protagonistes est le tigre, roi de la forêt et surtout roi des prédateurs.Qui gagnera la chasse? le lien entre proie et prédateur est souvent ténu. La grande force du récit de Sandrine Collette est que l'on devient gibier et chasseur.....La tension ne manque pas. Laisser-vous tenter par ce jeu de cache-cache.
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Une histoire qui commence et se termine au Népal dans des régions abritant une pauvreté extrême. Nun, le garçon, Nin la fille, tous deux jeunes enfants pauvres sont recueillis par Mara, dans des circonstances que découvrira le lecteur et bientôt séparés par Mara avec l'espoir que cela leur offrira à eux trois la meilleure opportunité de survie. Il y a presque deux histoires dans ce roman, celle globale qui nourrit le début et la fin et celle qui s'intercale de la chasse à l'ours dans le Kamtchatka. La narration la plus aboutie, et la plus passionnante, est celle de cette chasse à l'ours qu'on suit avec un intérêt constant et qui constitue le point d'orgue du roman.
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J'ai eu des difficultés à entrer dans ce roman. Je ne sais pas si cela tenait au fait de ne pas réussir à le cerner ( roman nature writting, thriller ?) , aux personnages qui m'ont semblé peu attachants ou à la narration un peu distante...en tout cas la 1ere moitié du roman m'a semblée longue. En revanche la deuxième partie a été plus prenante.
Je n'ai donc été qu'à demi convaincu par l'histoire de Lior par ses failles et sa force animale.
Je retenterai sûrement l'expérience de cet auteur avec un autre titre !
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« Le mérite, cela n'existe que dans le regard des autres. »

En pleine jungle népalaise, Mara, qui vie en autarcie dans sa petite cabane en bois, croise la route de deux enfants. Nun & Nin sont attachés à un arbre. Malgré l'envie folle de passer son chemin et de retourner à sa petite vie en pleine nature, elle ne peut se résigner à les abandonner. Non, non, pas avec les tigres qui rodent chaque nuit. Elle décide donc de fuir avec eux, quoi de mieux que de se cacher en plein coeur d'un bidonville afin de tenter de les sauver? Vingt années plus tard, une partie de chasse à l'ours plutôt impressionnante se déroule en pleine forêt russe. Lior est une habituée. Cette française emmène Hadrien, son mari, chaque année pour chasser des proies toujours plus convoitées. Cette année, c'est l'ours qui devient la cible de ce groupe chevronné de chasseurs. Lior se transforme, son oeil affuté brille d'excitation et de concentration. La fascination que porte la jeune femme à cette pratique est inexplicable, Hadrien la suit sans la comprendre. Leur expédition n'était pas censée se dérouler comme ça. L'ours tant recherché est malin, il ne faut pas compter sur une éventuelle docilité, il ne se laissera pas attraper si facilement.

Sandrine Collette est réputée pour son style d'écriture noir et principalement centré sur la nature (humaine ou non). Une fois de plus, attendez vous à ce que celle-ci tienne une place prépondérante dans ce roman aussi sauvage que douloureux. J'ai hésité avant de me procurer ce roman. Plutôt sensible à la cause animale, l'idée de lire une histoire sur la chasse ne me séduisait absolument pas. C'est alors que je l'ai pris dans les mains, devant Sandrine Collette elle-même (au festival Quai du Polar de Lyon), voyant sûrement mon aversion en lisant la 4ème de couverture, elle a su trouver les bons mots. Me voilà rassurée lorsqu'elle me dit être de tout coeur contre la chasse.

Aller, je me lance. Comme à chaque lecture de cette auteure que j'affectionne énormément, je ne suis pas déçue. Évidemment je ne m'attends pas à des meurtres en série, je sais pertinemment qu'en ouvrant un Collette on sera sans dessus-dessous sans même sans rendre compte (du moins au début… Soyez avisez), Animal ne déroge pas à la règle. La profondeur de l'écriture, la noirceur de l'histoire sont vraiment bouleversants. le dépaysement est total, comme chaque fois. Au delà du rapport homme/animal, effectivement très présent dans ce récit, il est également question du rapport humain à…humain! Une quête identitaire, la découverte de soi, des limites mais aussi des racines. C'est puissant.

La plume de l'auteur nous chatouille, tantôt pure et instinctive pour l'ours, tantôt primitive et sauvage (un tantinet rustique) pour le tigre. On se laisse balloter d'univers en univers, on tourne les pages, prenant conscience de l'immensité de la nature et de la complexité de l'Homme. Comment faire cohabiter deux mondes lorsque l'on n'arrive même pas à cohabiter avec soi-même? Retrouvez ici des questions existentielles, libre à vous d'interpréter la fin comme bon vous semble, Sandrine est libre d'écrire ce qu'elle souhaite, nous sommes libre d'y voir le message de notre choix. Cependant, si vous lisez bien entre les lignes et si vous connaissez un temps soit peu l'auteure, vous savez quelle direction prendre.

Un grand roman avec un grand panel d'émotions.

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C'est ce que Lior va tenter de découvrir en partant dans une redoutable
Au Népal, Mara sauve d'une mort certaine deux enfants ligotés à un arbre : une petite fille Nin et un petit garçon Nun. Habitués à une vie sauvage, ces deux êtres « aux fissures au coeur » deviennent rapidement de petits sauvageons, experts en débrouillardise, vols et chapardages vitaux. « Ils grandissaient en ayant faim, la faim au ventre et celle du désir. Ils avaient le visage dévoré par les creux, l'estomac qui grondait quand ils croisaient des commerçants (…) »Quelques années plus tard, une jeune Française, Lior, se rend en terre du Kamtchatka pour s'adonner à sa passion favorite : la chasse. Pas n'importe quelle chasse, la chasse à l'ours. Cette traque va l'entraîner bien au-delà d'elle-même, là où se cache une vérité bien camouflée et faire ressurgir ses peurs d'enfant.
Il m'en a fallu du cran pour venir au bout de ce roman. D'abord, parce qu'il est écrit par Sandrine Collette, et comme vous le savez, c'est une auteur que j'affectionne tout particulièrement. À chaque fois, elle m'entraîne vers des chemins intérieurs où je peine à ne pas m'identifier. Emportée par la musicalité de son écriture, un texte chantant qu'il faudrait presque lire à voix haute, ses mots provoquent à la fois douleur et introspection, espoir et réflexion systématique sur moi-même. Ses romans sont très loin d'être un long fleuve tranquille, ils m'habitent, je les vis avec une telle intensité que c'est toujours avec appréhension que je me demande comment je vais en sortir.
Ensuite, parce que dans celui-ci, il est question de chasse et que la chasse ne trouve pas grâce à mes yeux ni aucune forme de sollicitude. « Ils parlent du maintien des effectifs, de l'équilibre des espèces. Vivent dans un monde de mensonges qu'ils se servent à eux-mêmes : ils sont là pour le sang et rien d'autre, pour ce geste que nulle part ils n'ont plus le droit de commettre entre eux, et dont ils rêvent tout éveillés — armer, viser, tuer. » Sans faire de politique, vous avez peut-être entendu que Monseigneur Trump a autorisé la chasse des ours et des loups en hibernation dans l'état d'Alaska. La nouvelle m'avait laissée estomaquée et révoltée.
Justement, ce roman dans sa première partie évoque une redoutable partie de chasse… à l'ours… organisée et désirée par une femme. Difficile d'éprouver la moindre sympathie pour Lior, cette Française arrivée au Kamtchatka, les yeux brillants d'excitation, pour se livrer à ce face-à-face Encore plus compliqué d'essayer de comprendre comment son mari parvient à aimer cette femme qui ne semble vivre que pour ces instants de traque et de mise à mort. « Dans son regard, il avait perçu, ce premier soir, une différence indéfinissable ; très vite, il comprendrait que c'était une sorte de sauvagerie inconnue, d'élan affamé vers quelque chose d'animal, et Lior, qui chassait déjà, lui avait expliqué d'une phrase en parlant des bêtes qu'elle traquait : J'ai l'impression d'être des leurs. Mais, soit qu'elle se fût exprimée de manière imprécise, soit qu'elle ait volontairement menti, Hadrien avait vu, dès la première chasse où il l'avait suivie, à quel point c'était faux. Elle n'était pas l'un des leurs. Elle était, réellement, un chien de meute ; le plus doué, le plus affûté, le plus dangereux de tous les chiens de meute. »
Le décor est posé.
Chez Sandrine Collette, les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent être et les personnages qui vivent entre ses pages plus complexes qu'on ne l'imagine. le face-à-face de l'homme avec l'animal est bien plus spirituel que ce que l'auteur aimerait nous faire croire. C'est en réalité un face-à-face avec la part animale de nous-mêmes qui se joue.
Si l'alternance des voix Hadrien/l'Ours dans la première partie permettent à la fois de donner une véritable voix à l'ours, personnage à part entière du roman dont les chasseurs craignent qu'il soit plus intelligent qu'eux, l'alternance des voix Hadrien/Nun dans la seconde partie fait basculer le récit vers un aspect plus psychologique dont Lior en est le centre, silencieuse et toute en intériorité. Car c'est bien une chasse avec elle-même qu'elle mène dans cette seconde moitié. À la recherche de ses racines, en quête des mystères de sa naissance, et de la compréhension de ses terreurs, elle entreprend de confronter son animalité avec son humanité. « Quelque chose se boucle en elle, et elle devine que l'essentiel est là, construire un pan saccagé au-dedans d'elle, cela ne signifie pas de grands accomplissements — au bout du compte, il n'y a pas besoin d'un éclat de mémoire, d'une déchirure soudaine dans sa conscience. Elle peut cicatriser sans savoir de quoi, puisqu'elle a la conviction qu'elle est en train de guérir de son enfance. »
Les romans de Sandrine Collette se définissent par le choix d'un lieu, souvent hostile, voir inhospitalier où l'homme y est un étranger, toléré la plupart du temps, dans lequel son éternelle vanité est mise à mal. Ici, la beauté de la nature vous enveloppe, et plus que tout, le silence est à la fois un ennemi et un partenaire. Cependant, je ne peux m'empêcher de sentir qu'elle rattache toujours l'homme à la terre, même lorsqu'il n'en est pas digne.
Sandrine Collette s'adonne ici à créer une atmosphère envoûtante, une intrigue habile, inattendue dont personne ne sort indemne. La fin est tout simplement sublime, empreinte de cette vérité immuable que nos racines font partie intégrante de qui nous sommes et que rien ne peut effacer. Cela me rappelle une chanson…
« Être né quelque part
Pour celui qui est né
C'est toujours un hasard
Être né quelque part
C'est partir quand on veut
Revenir quand on part
Je suis né quelque part
Laissez-moi ce repère
Ou je perds la mémoire… »
https://aude-bouquine.com/2019/07/26/animal-sandrine-collette-denoel-sortie-le-7-mars-2019/#more-1835
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La première partie est magistrale , maîtrisée, oppressante , addictive avec un dépaysement total .
J'ai beaucoup aimé les passages dans la tête de l'ours.
Le début de la seconde partie m'a un peu moins intéressé car moins rythmée.
Cependant les personnages sont très bien construits et l'écriture très soignée.
Et la fin est très originale , étonnante et inattendue .
Ce livre ne déboulonnera pas mon top 3 des livres de Sandrine Collette ( des noeuds d'acier, six fourmis blanches et juste après la vague ) mais j'ai quand même passé un bon moment avec Lior et Hadrien.
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"Animal "

Ici, tout commence dans la forêt népalaise, Mara découvre deux très jeunes enfants ligotés à un arbre, elle sait très bien qu'au fond d'elle, elle ne doit pas les délivre, mais c'est plus fort qu'elle, elle les délivre et fuit avec eux vers la grande ville.

Dans une autre forêt, 20 ans plus tard au milieu des volcans du Kamtchatka Russie débarque un groupe de chasseur et parmi eux il y a Lior une Française fascinée par la chasse, même son mari qui l'aime, l'admire, ne comprend pas cette fascination pour la chasse, quand elle chasse le regard de Lior tourne à l'étrange.

Je m'arrêterais avant d'en dire trop.

Je suis toujours autant fasciné par l'écriture de Sandrine Colette, elle arrive à retranscrire une histoire où tu ne peux jamais lâcher le bouquin des mains de peur de rater une phrase, une description.

Ce que j'admire aussi, c'est cette sensation de partir en voyage, sans bouger de ma place, car la description des paysages, des endroits sont magnifique et magique à la fois, pourtant, on n'est jamais dans une histoire à la rose, mais plutôt dans une histoire oppressante et sombre.

Elle arrive à écrire une histoire tellement incroyable que tu te laisses bercé par la lecture, jusqu'à ce que je me retrouve face à une histoire à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

Elle arrive à nous retranscrire cette nature sauvage, peu habitées, cette nature sauvage qui reprend ses droits quand il le faut.

Roman où elles poussent ses personnages au maximum de leurs limites, comme avec Lior, jusqu'à ce qu'elle ressorte ceux qu'il y a de plus sauvage en elle.

Ce roman donne matière à réfléchir, es ce que l'homme et un humain où un prédateur, où il est t - il capable du pire pour montrer sa vraie nature, pour se protéger, ou es-ce que c'est l'animal qui doit se protéger pour survivre.

Bordel ce roman et magistral, j'ai vraiment aimé ma lecture , oui parce que j'ai tellement aimé qu'il me fasse cogiter , réfléchir , me poser tout un tas de question .

Je me dis " Anaëlle " t'attend quoi pour lire le 5e et 6e qui t'attendent bien au chaud dans ta PAL .

Je tenais à remercier babelio masse critique mauvais genre pour m'avoir permis de gagner " Animal " de Sandrine Colette et merci aux éditions Denoël pour l'envoi du roman .

Une véritable pépite ce roman.










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J'adore les livres de Sandrine Collette, elle a une façon d'écrire qui me plait énormément.
D'ailleurs mon livre fétiche, Juste après la vague , de cette auteure, je l'avais primé pour mon « ile déserte ».
Tout est fort dans ce livre :
Des endroits surprenants avec la jungle urbaine et la jungle des tigres du Népal en opposition aux montagnes et toundra du Kamtchatka.
Des personnages : l'ours, les tigres, les humains et les infâmes
Je vous encourage à le parcourir.

Ma note : 8/10. Tout est excellent, même si la fin je l'ai rêvé différemment. Suspense !-)
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Mara, veuve , survit dans une cabane au milieu des forêts népalaises, se nourrissant de racines et de petits gibiers qu'elle piège.
Un jour, elle découvre deux jeunes enfants attachés à un arbre.Elle les détache et les élève comme elle peut, mais elle se rend vite compte qu'ils ne doivent pas rester ensemble...
Ainsi commence cette histoire.
Ensuite , nous voilà de nos jours, un couple de français, Lior et Hadrien , se rendent au Kamtchatka ( en extrême Orient Russe) avec des amis afin de chasser l'ours, mais l'expédition tourne mal...
Avec ce livre déroutant, Sandrine Collette nous emmène au Kamtchatka et au Népal, nous y découvrons des paysages hostiles et grandioses, propices à cette histoire, tellement bien décrits que nous avons l'impression d'y être.
Plusieurs chapitres de la première partie du livre sont consacrés à l'ours, il est insolite de se retrouver dans la peau de l'ours , de partager ses pensées, son intelligence son empathie, au cours de la traque.
Sandrine Collette explore ici les tréfonds les plus sombres de l'âme humaine avec brio.
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