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EAN : 9782070496662
152 pages
Gallimard (05/09/1997)
2.08/5   6 notes
Résumé :
Il fait un beau temps inhabituel dans Berlin réunifié. Un ivrogne au milieu de la nuit titube aux abords du Kurfürstendamm et n'en croit pas ses yeux. Au centre du rond-point, un morceau du Mur pourtant détruit se dresse de nouveau, tout blanc, tout neuf. Le lendemain, un communiqué de presse informe la monde incrédule que cette reconstruction en cours est l'œuvre du Soviet qui continue de ravager le paysage politique européen avec des méthodes pour le moins inhab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Berlin l'enchanteur", du collectif écrivant sous le nom de plume : Colonel Durruti.
Le titre est le premier mais pas le dernier des jeux de mots de ce livre, il faut dire qu'ils se cumulent.
Parfois pour expliquer une situation, d'autres fois pour définir les personnages de cette histoire loufoque.
un récit qui est difficile à cerner car beaucoup de références aux titres précédents et qui n' a pas de fin :
- La suite des aventures du Soviet paraîtra peut-être dans le 5ème volume, sous le titre LE SOVIET AU CONGO.
Dupée par la quatrième de couverture, je m'attendais à autre chose, heureusement 152 pages passent assez rapidement.
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Fin du cycle du "Soviet". "Pour parler de paix, il faut montrer la brutalité." (Pina Bausch)

Quatrième de la série "Le soviet" de Colonel Durruti (Yves Frémion & Emmanuel Jouanne), paru en 1997 après un hiatus de dix ans, ce volume final (le cinquième tome prévu ne paraîtra jamais...) renouait pourtant avec la qualité originelle de "Tuez un salaud !".

Après la France et l'Italie, le collectif "situationniste hardcore" (c'est moi qui résume ainsi, ils ne se décrivent pas eux-mêmes comme cela) se projette en Allemagne, pour donner un coup de balai mauve dans la masse des profiteurs de la réunification, et notamment tous les magouilleurs de la Treuhandanstalt la mal-nommée..., avant de se consacrer à la collusion entre politiques et grands médias (c'était il y a quatorze ans, hein !).

En exergue, une belle citation de Pina Bausch : "Pour parler de paix, il faut montrer la brutalité." Et deux brefs extraits qui attirent normalement le sourire :
"Et une voix, putain, cette voix... Lefèvre ne la supporte pas, ça lui rappelle une scène de "QRN sur Bretzelburg" où Herr Doktor Kilikil torture Fantasio en faisant grincer une craie sur un tableau..."
"La télé. Mouais. Tu parles que les gens vont bousiller comme ça leur tyran préféré. (...) Alors la télé, que tout le monde continue d'allumer pour regarder les pires saloperies, les plus dangereuses pour l'équilibre personnel. Adoptez un body snatcher ! Voilà un slogan qui marcherait. Qui marche."

Série peut-être trop tôt disparue, mais agréable, sérieuse tout en cherchant le rire, et courageuse, dont l"influence sur les premiers "Poulpe" (à partir de 1995) me semble manifeste.
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Il arrive que l'on fasse une erreur en sachant d'entrée que l'on se fourvoie, que c'est une très mauvaise idée. Mais on y va quand même considérant que ce ne sera pas grave et qu'une bonne surprise n'est pas à exclure.

Cherchant à lire quelque chose de léger si possible drôle, pour respirer entre deux chapitres de l'étouffant Lilas Rouge, j'ai quitté les paysans autrichiens aussi austères que taiseux pour une bande d'anarchistes allumés qui ont décidé de ridiculiser le pouvoir, la police et les médias allemands de l'après réunification.

Hélas l'histoire n'a aucun intérêt et l'humour est vraiment bas de gamme, Patrick Sébastien ferait figure de parangon de finesse en comparaison. Il ne manque qu'une scène avec un coussin péteur.
Les deux auteurs de ce petit chef d'oeuvre se sont dissimulés derrière un pseudo bien guerrier, on les imagine prêts à partir combattre le capitalisme, encore une déception ils se contentent de bricoler un scénario digne d'un repas plus qu'arrosé avec des camarades anarchistes. Après avoir maudit les staliniens pourquoi ne pas se faire plaisir et écrire un petit roman pour triompher de tous les pouvoirs (pour une fois).
Il y a sans doute un public pour cette littérature de série Z. Heureusement le livre n'est pas cher, se lit vite et s'oublie encore plus vite sans doute à la vitesse où il a été écrit.

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Il me souvient avoir entendu un chroniqueur culinaire moquer un aubergiste qui lui déplaisait en disant : "Avec lui le poisson meurt deux fois. Quand il est pêché et en subissant les outrages du cuisinier".

Avec ce livre, Buenaventura_Durruti mort en 1936 pendant la bataille de Madrid, subit le même sort. Avoir son nom accolé à une telle chose ...

Titre affligeant, jeux de mots niveau Almanach Vermot.
P 11 - "Un peu à l'écart, sur un fauteuil pliant en olivier verni (non, pas le fils caché de françoise) (...) "
p 12- Au sujet d'un personnage "Parfaitement timbré (...) comme dans les P&T"
p 13 - "(les yeux) de Louise, verts à rendre une Voynet jalouse"

Désolé, je passe mon tour. Je ne verrai pas la page 14. Direction la boite à livres
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Paris, France 2, plateau de "Bouillon de Culture", 30 août 1990, 23h

- Quant à vous, Anton-John Emmetson, c'est par un clin d'oeil à Georges Perec que s'ouvre votre roman, qui s'appelle d'ailleurs La disparition de Perec. C'est une habitude chez vous de rendre hommage à des écrivains dans vos romans. Le précédent faisait allusion à Boris Vian, il s'intitulait J'irai me crasher sur vos tombes, chez le même éditeur, dans la Série Noire. Pourquoi ces clins d'oeil?
- Pour emmerder les héritiers.
- Sérieusement, vous comptez en faire beaucoup dans cette série?
- Quelques-uns encore, peut-être un évoquant Cervantès, un autre Debord, un Scutenaire un Tardieu, que sais-je?
Bernard Pivot se trémousse sur sa chaise. (...)
- Pourquoi ce choix d'un pseudonyme anglo-saxon?
- Because.
Et ça va continuer comme ça un bon moment. Pivot est pressé de passer au suivant de ses invités, le comédien Alan Delon, qui vient de payer cher un nègre pour écrire sous son nom un autre polar. Emmetson/Raimu attend l'occasion jusqu'à la fin de la soirée puis finit par la caser:
-Monsieur Delon, pourquoi ne faites-vous pas un livre avec Serge Lama , le chanteur? Vous pourriez l'appeler "Viens nous servir à boire".
Ahuri, le comédien le regarde, tandis que Pivot en perd ses lunettes.
-Je verrais bien ça en librairie, moi: "Lama-Delon: Viens nous servir à boire."
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L’ agent Frost commence à se poser des questions. C'est la cinquième fois en trois jours qu’il doit s’occuper d’incidents en rapport avec des récepteurs de télévision.
La première fois, ça avait l'air banal : constaté, au matin, un vol de nuit ( ce qu’on pourrait appeler un Saint Exupery) dans un stock de supermarché en plein centre-ville.
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