Selon Héraclite, « tout s'écoule », à savoir tous les prétendus « étants », mais le monde lui-même demeure comme l'écrin où les étants brillent et scintillent tour à tour. Sous l'influence d'Anaximandre, pour qui le moment de l'épuisement et de la mort, qui advient inévitablement pour les êtres finis, advient aussi pour le monde, Parménide radicalise la pensée d'Héraclite : comme tout ce qui est au monde, le monde lui-même est à la merci de la puissance universelle ... >Voir plus
PARMÉNIDE d'Élée – Un poète présocratique, avec Jean Bollack (France Culture, 2007)
Émission "Du jour au Lendemain" diffusée sur France Culture le 10 janvier 2007.