Leopold Congo-Mbemba convoque la parole ; sa parole, celle des griots africains pour traduire son Afrique. Cette Afrique hémorragique perd son essence humaine. Sa nature préservée se désespère des deuils sans dépouilles, sans sépultures, corps exilés, disparus en Méditerranée. L'homme s'est perdu, s'est éloigné de ses racines, de la nature. Grâce à la répétition et à la métaphore, l'auteur congolais exprime sa vision d'un monde excentré.