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EAN : 9782708708310
134 pages
Editions Présence Africaine (28/09/2012)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Que la parole nous porte aussi bien individuellement que collectivement, cela est évident. Notre voix est ce que nous avons de plus précieux, de part en part du mystère de l'existence. A l'aube, il y a la parole de Dieu, ou des dieux, c'est selon ; le soir est silence. Entre les deux, pour nous autres humains, parler devrait signifier notre présence. Pourtant, chaque jour n'a de cesse d'érafler d'un doute, ou d'entamer la foi à accorder à la voix de chacun d'entre n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Leopold Congo-Mbemba convoque la parole ; sa parole, celle des griots africains pour traduire son Afrique. Cette Afrique hémorragique perd son essence humaine. Sa nature préservée se désespère des deuils sans dépouilles, sans sépultures, corps exilés, disparus en Méditerranée. L'homme s'est perdu, s'est éloigné de ses racines, de la nature. Grâce à la répétition et à la métaphore, l'auteur congolais exprime sa vision d'un monde excentré.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La vie,
distraite de la lourde quête de l'homme en l'homme,
s'use à côcher
dans la volière de l'oiseleur.

Et pourtant, dans l'épreuve du miroir,
l'âme a aperçu sa face d'homme ;
l'esclave, l'immortalité de sa liberté comme une étoile
dans une gangue de rouille,
une étincelle dans l'attente d'incendier
le monde qui l'entrave.

Avant le châtiment, avant la mise à mort, prix de cette vision,
l'âme à scintillé sur le miroir.
Elle a rayé l'horizon !
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Le silence était rompu.

Je découvrais que la vie revenait avec la parole,
que ma tombe était vide de moi !

La lumière qui était rude à l'origine,
devint douce à présent.

Mes yeux flambaient, inusables, dans les révélations,
comme des soies sur peau de vierges nubiles.

Combien de temps avançait-je déjà
sur les routes imprédictibles sur la liberté ?
- Une éternité !..;

La voix était mon pas ;
du poème,
j'étais la trace !...
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