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Elfes - BD tome 24 sur 35
EAN : 9782302076976
63 pages
Soleil (17/04/2019)
3.94/5   43 notes
Résumé :
Nawel a traduit l'antique grimoire relatant l'histoire de Haarn'al, le premier semi-elfe. Il est temps d'en savoir plus et de se plonger dans l'histoire de celui par qui le rapprochement et la dissension sont arrivés.Chaque jour, sur un archipel perdu appelé Le Roc, l'ancêtre sacré des semi-elfes reçoit la visite de dizaines de curieux impatients de voir de leurs propres yeux le premier bâtard d'une espèce bâtarde dont l'innombrable descendance peinait à trouver sa ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Faute de réel fil directeur les semi-elfes ont toujours été le maillon faible de la série, et après avoir réalisé 3 sad end d'affilée je n'étais pas loin de penser qu'Eric Corbeyran était une victime de plus du TINA ploutocratique portée par la Macronie unifiée… Voyons voir, qu'avais-je dit à la fin du tome précédent d'Eric Corbeyran :
"Au fond de la boîte de Pandore reste-il l'Espoir ? La mort des justiciers punks trahis par les policiers politiques elfes blancs n'est pas sûre à 100% (sans parler de cette joyeuse allusion à notre triste réalité néocons)... Quel pied cela serait une suite avec ces personnages qui viendrait totalement invalider le sad end !"
Si vous n'avez pas lu le tome 19 tome intitulé "L'Ermite de l'Ourann", attention tout ce qui suit est SPOILER !!!

Et OMG il l'a fait !!! Transformer le Désespoir en Nouvel Espoir alors que nous sommes plongés dans une réalité anxiogène où le « diviser pour régner » n'a jamais été autant d'actualité et que des élites autoproclamées nostalgiques de l'Ancien Régime détruisent un à un tous les progrès réalisées durant tant et tant d'années… Comment a-t-il fait ? En transposant tous les ingrédients de la série "Spartacus" à un univers heroic fantasy !
A la fin du tome 19 Cleeris nous a montré sa vérité mais pas la vérité : Tein-Nooh et Oranth'al ne sont pas morts, et la brute et la vamp, et Haarn'al le premier semi-elfe non plus ! Tein-Nooh est persuadé que ce dernier plus qu'un symbole de paix est la pierre angulaire de son peuple : rien ne peut l'arrêter et c'est elle qui le dirige vers la terre promise, en délivrant son frère et ses compagnons de chaîne puis les prisonniers du bagne de Komoorth avant que les réfugiés n'affluent du monde entier… le tout est entrecoupé de flashbacks qui nous montre comment la gladiatrice punk et le moine-guerrier défroqué sont passés de criminels à rebelles, de rebelles à leaders, et de leaders à sauveurs, et jusqu'au bout on laisse planer le doute sur Haarn'al : messie humaniste ou antéchrist vendu aux forces obscure de la crevardise ? Bien évidemment on lance contre eux les chiens de garde pour ne pas dire les chiens de guerre du Grand Capital suprématiste, et quand tout semble perdu arrive à la rescousse Heymy-Li et les survivants de Trein Er'Madenn Fern, le sanctuaire semi-elfe fondé dans le tome 4 et détruit dans le tome 14 !
Je ne lâche pas les étoiles parce que 56 pages n'étaient pas assez pour caser tout ça, et que ce chouette tome souffre quand même de l'inaboutissement de ceux qui l'ont précédés. Mais Eric Corbeyran est le premier des scénaristes des Terres d'Arran à aborder frontalement la thématique du Grand Soir, donc il reste à ces collègues qui n'ont cessé de filer les thématiques de la lutte des classes à suivre le mouvement en ces d'impasse ploutocratique validée par la macronie unifiée (travailler plus pour gagner moins et engraisser d'autres, comme au XIXe siècle)… le dessinateur serbe Bojan Vukic est associé pour la 3e fois à Eric Corbeyran, et force est de constater qu'il continue de s'améliorer avec des graphismes qui ne cessent de gagner en homogénéité : que lui aussi poursuive dans sa voie !
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Heureusement que dans la série Elfes, les tomes se suivent et ne se ressemblent pas !
Et pour cause, les auteurs et les dessinateurs ne sont pas toujours les mêmes en fonction des peuples (Elfes Blancs, Bleus, semi-Elfes, etc...)


Corbeyran, lui, suit les semi-elfes depuis le début et il le fait bien ! L'histoire est cohérente et chaque album peut se lire indépendamment des autres tout en gardant un lien avec l'histoire de fond.

Depuis le passage des goules,le peuple des Semi-Elfes a été de nouveau éparpillé et persécuté.
Tei-Nooh, une combattante hors-pair et son frère ont bien l'intention de rassembler à nouveau leur peuple. Pour cela, il compte sur Haar'nal le premier semi-elfe que tout le monde croit mort...

Le scénario est simple mais le traitement est fluide et très agréable à lire. Quant au graphisme, à première vue, il peut paraître un peu sombre mais une fois qu'on est bien rentré dans l'histoire, cela ne gêne en rien. Bien au contraire, les couleurs sombres et un peu ternes se marient très bien avec la destinée malheureuse des Semi-Elfes.

4 étoiles pour ce tome 24 et c'est bien mérité !
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Je ne peux m'empêcher d'être touché par le sort de ces semi elfes. Un rien d'indéfinissable m'attache à leur destin et cela n'a rien à voir avec la qualité de tel ou tel tome qui leur sont consacré. le tome 19 m'avait déçu mais celui ci remonte dans mon estime.
La très emblématique Tei Nooh devient de plus en plus attachante dans son rôle presque fondateur. Ici elle n'est ni plus ni moins que celle qui réussit à retrouver, à libérer puis à guider le semi elfe originel, l'ancêtre pratiquement déifié de son peuple. Symboliquement, c'est fort puisqu'elle part à la recherche des racines de son peuple, et ce, pour mieux le redéfinir. Car le peuple des semi elfes, n'est rien. Il est rejeté, humilié, exploité, persécuté et Tei Nooh est celle qui lui redonnera une identité, ainsi qu'une terre. C'est symbolique puisque Corbeyran utilise le bagne de Komoorth comme représentation ultime de ce peuple. L'elfe libérera son peuple et le guidera jusqu'à a un lieu hautement symbolique pour les semi elfes, et d'où ils pourront se redéfinit, trouver leur propre voie, sur les traces d'un messie, l'ancêtre en question. Cela vous rappellera certainement quelque peuple de par chez nous, l'analogie étant bien trop évidente pour ne pas être volontaire.
Les semi elfes sont un peuple à la recherche de leur identité, de leur histoire, d'une reconnaissance en tant que peuple unique, et non comme ne faisant parti ni des hommes ni des elfes. Un peuple à la recherche de ce qu'il est, qui doit se redéfinir, et Tei Nooh était la mieux placée pour être celle qui les mènerait. Corbeyran nous renvoie à son enfance pour nous convaincre que ce qu'elle a subi et vécu, la transformerait en une personnalité forte, une meneuse, une combattante digne de mener les semi elfes. Elle est à la fois celle qui les libère ( les bagnards, et son frère prisonnier des Orcs), qui les rassemble ( la rencontre avec Heymy li), celle qui les guide ( jusqu'à Trein Er'Madenn Fern, leur fief d'origine), et qui leur donne une histoire ( Corbeyran y va à grands coups de rappels des tomes précédents, resituant ainsi l'histoire des semi elfes dans le contexte de la guerre des Goules).
Il y a tellement de choses dans ce tome que certains passages auraient mérité un développement plus important, peut être un autre tome...
Cette histoire est portée par les magnifiques graphismes de Bojan Vukic, qui s'améliore encore. Son coup de crayon me rappelle fortement celui de Jim Lee ( de chez Marvel et Image dans les années 90), mais j'ai dû déjà le dire.
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Si dans la saga des Nains, j'ai un faible pour la caste des Errants, dans celle des Elfes j'ai toujours eu de l'affection pour les semis-elfes qui, tout comme les métisses, appartiennent à deux cultures mais sont rejetés par les deux.

Le cul entre deux chaises, n'étant ni tout à fait des Hommes ni tout à fait des Elfes, ce peuple est réduit à une vie d'errance et de merde.

Même dans la grande saga "Elfes", on n'arrivait pas vraiment à les caser, chaque album pouvant être lu indépendamment des autres et on ne les a pas fait briller dans la résolution du cas de l'invasion des zombies.

Des laissés-pour-comptes à tous les étages, je vous le dis !

Mais quand on est au fond du trou, la seule solution qui reste, c'est de remonter (ou alors de se laisser mourir) et on peut dire que nos semi-elfes vont faire une remontada digne d'un Napoléon revenant de son exil, avec la rage aux dents. Faudra juste éviter la morne plaine de Waterloo…

Dommage que cet album ne possédait pas plus de planches car il aurait mérité un traitement plus approfondi que ce qu'il a eu.

Le dilemme est là : en soi, l'histoire aurait été plus courte si le scénariste n'avait pas développé les histoires de deux des personnages principaux : Tein-Nooh et Oranth'al, la soeur ancienne gladiatrice dans une arène et le frangin ancien guerrier-moine défroqué.

Leur enfance fut misérable, Dickens n'était pas loin, Hugo non plus. Heureusement que leur père littéraire les a dotés d'un caractère en acier trempé et d'une science du combat (qu'on leur a appris).

Problème, lorsqu'on raconte ses histoires personnelles, l'Histoire centrale, elle, s'en trouve réduite. Ou alors, faut faire un ajout d'une dizaine de planches et faire grossir l'album.

Développer les récits de nos deux Mad Max était une excellente chose, mais j'aurais aimé en savoir plus sur celle du bagne de Komoorth, où l'on vous emprisonne pour un rien et surtout parce que vous êtes un semi-elfe… Vous voyez le parallèle avec notre Histoire à nous ?

Autre parallèle avec les moines guerriers qui combattent l'injustice mais qui eux-mêmes sont injustes… On connaît ça aussi.

Vraiment dommage que l'album n'ait pas été plus long car il y avait matière à faire plus, à pousser un peu plus loin la réflexion car les semis-elfes méritent mieux que des histoires sans réel fil conducteur.

Dans la saga des Nains, la caste des Errants est jusqu'à présent très poussée, très profonde, bourrée d'émotions en tout genre et les semis-elfes auraient mérité le même traitement car ils sont pareils aux Errants.

Malgré tout, les auteurs ont réussi à transformer la donne et à donner un Nouvel Espoir à nos semis-elfes, ceux qui ont été toute leur vie le cul entre deux chaises…

À voir dans le prochain tome quelle direction nos auteurs vont donner à nos Elfes à moitié.

♫ Les portes du pénitencier, bientôt vont se fermer ♪ (ou s'ouvrir).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce tome fait suite au numéro 19 où l'on avait laissé pour mort les deux semi-elfes à la recherche de l'ancêtre primitif, le premier semi-elfe qui a vu le jour pour une cause d'alliance. Un véritable symbole pour les nombreux métis qui sont méprisés, chassés ou exploités un peu partout sur les terres d'Arran.
Tei-Nooh et Oranth'al ne sont évidemment pas morts et ils deviennent les nouveaux leaders de ce peuple mal-aimé. Avec L'ancêtre à leur côté ils ont également un symbole fort qui donnera une vraie cohésion à ce peuple.
Les deux semi-elfes dévoilent leur vrai potentiel et leur vraie personnalité dans ce tome où de nombreux flash-backs permettent de connaitre leur enfance. Ils en deviennent attachant tout comme l'est leur quête pour tout un peuple martyrisé.
Un tome très riche qui s'accélère un peu trop sur la fin, il y aurait pu avoir un meilleur développement mais l'ensemble est franchement bien fait. Les dessins sont de qualité.
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critiques presse (2)
Sceneario
12 août 2019
Un 24ème volet qui possède tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment de lecture.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
20 mai 2019
Une quête mythologique pour laquelle nous retrouvons Corbeyran aux commandes d’un scénario basique mais efficace ainsi que Vukic pour son trait splendide [...] terni néanmoins par un manque de constance pour ses lignes des visages, rendant par moment les protagonistes grotesques.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
S'était il rendu compte que le temps avait passé? S'était il aperçu que je n'étais plus une gamine? Avait il seulement compris qu'il avait lui même fabriqué une machine à tuer? Sans doute que non... Cette nuit là, je décidai de ne plus encaisser. Pour la première fois de mon existence, j'interceptai son énorme poing. L'expression de stupeur que je vis se peindre l'espace d'une seconde sur son visage abruti me procura un sentiment d'exaltation intense.
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Nous étions encore très jeunes et la question qui nous taraudait à l'époque était : comment vivre dignement dans un monde régi par la violence et l'injustice ? Comment ne plus subir la loi du plus fort ? Comment surmonter l'oppression ?
Une partie de la réponse était "ensemble"...
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J'avalais n'importe quoi, tout ce qui me tombait sous la main : des miettes, des restes, des saletés, des insectes et, quand j'avais de la chance, une souris. Je passais ensuite une partie de la nuit à vomir les choses infectes que j'avais ingurgitées la journée.
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Mais le physique est une chose et l’esprit en est une autre.
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Le ciel est le meilleur des toits.
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Vidéo de Éric Corbeyran
À l'aube du 2e siècle de notre ère, en Calédonia, les tribus scots sont confrontées à une invasion romaine. Elles s'allient pour l'occasion aux géants Fomôrés, derniers survivants d'un vaisseau échoué jadis près de leurs côtes. Lucius, centurion romain et commandant en chef de la lXe légion, retient en otage Leta, fille du puissant chef de clan scot Galam . Entre haine et passion, leur relation toxique va conduire Leta à trahir celui qui avait fini par lui accorder sa confiance, précipitant les légions romaines vers une défaite cuisante face aux tribus scots et leurs alliés mythologiques, les géants Fomôrés.
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