Le monde de Maliang, tome 1 : Le pinceau

Il sera difficile de se faire une idée précise de la série sur ce seul tome, surtout parce que celui-ci est l'adaptation entière du célèbre Conte Chinois du "Pinceau Magique", avec son début et sa fin.

Aussi que pouvons-nous attendre du reste de la série?

Une suite imaginée?

D'autres légendes reprises pour développer le Monde merveilleux de Maliang?



Il faudra donc dépasser ce tome.

Cependant, sur le critère seul de l'adaptation du conte d'origine, cela pourra tout de même contenter amplement le jeune lecteur, sans une envie de trop peu, la fin offre une vraie résolution comme dans le conte, puis une toute petite ouverture pour lancer la suite.



De quoi parle le conte?

Un jeune garçon au coeur généreux, Maliang, vouant une vraie passion pour le dessin, trop modeste pour s'offrir les moyens de s'instruire ou d'acheter du papier pour conserver ses dessins, va se voir offrir un pinceau magique. Ce pinceau peut donner la vie à tout ce qu'il imaginera.



Dans le conte, cela sera suite à un service entièrement désintéressé rendu à un pauvre personnage dans le besoin, c'est le propre du conte, récompenser les âmes philanthropes. D'ailleurs, dans ce récit d'origine, le petit garçon aura l'idée d'offrir à chacun tout ce qui lui manque, aidant ainsi les plus pauvres.

Dans la Bande-dessinée, c'est un vieil homme dont on ne saurait dire si il s'agit d'un mendiant, il se contente de dessiner sur le sol.

Le petit Maliang lui exprime un respect naturel qui lui vaudra la récompense d'un pinceau magique. Il y a comme un appel du destin, le vieil homme dessine et il semble au bon endroit au bon moment pour lui remettre ce qui est à priori un artefact magique précieux très convoité. Il y en a d'autres. Peut-être y a t-il là la ligne directrice de la série.



Posséder un tel objet lui vouera les jalousies de petits voleurs à la sauvette mais aussi la convoitise d'un nouveau gouverneur qui voit là le moyen de s'enrichir facilement d'un coup de pinceau.

Comme avec l'empereur cupide du conte, Maliang va offrir à son gouverneur un voyage en bateau vers une montagne d'or qu'il ne sera pas près d'oublier.



L'adaptation est de belle facture, Yang Liu ajoute quelques péripéties pour étoffer l'aventure, rendant un rythme plus dynamique et ces illustrations sont simplement superbes. de quoi enchanter les jeunes lecteurs.

Petit garçon de la Chine ancienne, Maliang n'a pas la chance d'aller à l'école. Vivant dans la misère avec son grand-père, il est obligé de travailler en tant que bûcheron et de supporter les moqueries des enfants plus aisés. Quand il ne s'amuse pas avec ses copains, Maliang dessine pourtant avec enthousiasme. le papier étant trop cher, le jeune garçon s'exerce sur toutes les surfaces à sa disposition. Un jour, mis au défi par un élève hautain, Maliang surpasse ce dernier avec un simple dessin sur le sol. En récompense, un vieux mendiant lui offre son pinceau en lui recommandant de faire très attention à ce qu'il dessine... de fait, notre jeune dessinateur va bientôt découvrir que le pinceau possède le pouvoir de rendre réel tout ce qu'il dessine ! Un pouvoir vite convoité par les avides de ce monde...

Édité une première fois aux Éditions Kantik en 2010, le monde de Maliang connait aujourd'hui une réédition bienvenue.
A la suite de Maliang, le lecteur pénètre au coeur d'une Chine ancienne et plonge dans la source d'un conte traditionnel relatant l'histoire d'un pinceau magique qui donne vie à tout ce qui est dessiné.
Maliang, petit garçon courageux et enthousiaste, ne se laisse pas abattre par sa situation de pauvreté. Tel un enfant, il trouve malgré les difficultés, jeux et camarades à sa convenance. Pourtant sa grande passion, c'est le dessin. La découverte inopiné du pouvoir de ce curieux pinceau ne lasse pas de l'intriguer et mérite quelques essais plus ou moins réussis, tel un rat géant qui causera quelque désordre dans la ville ! Garçon naïf au coeur pur, loin de vouloir en faire un profit pur, Maliang n'hésitera pas à utiliser le pinceau pour de bonnes causes. Hélas, c'est sans compter la rumeur qui s'étend et qui, bientôt, atteint le roi, prêt à tout pour posséder cet objet qui le rendrait plus riche que jamais.

Ce joli conte exotique mélange tradition et fantastique avec beaucoup de bonheur. L'histoire est simple et facile à suivre. le contexte social de l'époque est rapidement brossé et suffit à mettre en place l'intrigue. Les personnages sont plus qu'attachants et Maliang est particulièrement touchant dans sa personnalité et sa volonté de faire le bien contre le mal. Sa confrontation avec le roi est plus que savoureuse et le garçon se révèle particulièrement inventif quant à l'usage de son pinceau.
Ce qui est plus notable, c'est le joli graphisme qu'on trouve à l'intérieur de cet album. Naviguant sur une veine onirique et fantastique, l'auteur sait mélanger les deux univers et nous donne un décor extrêmement fouillé. La colorisation chatoyante et lumineuse s'avère également un vrai plus. On pourra déplorer quelque peu sa forte connotation informatisée mais on tombe malgré tout sous le charme de cette ambiance dépaysante. Autre petit regret : on parle souvent du formidable don de dessinateur du jeune héros dans l'album mais ce dernier se laisse assez peu à voir. J'aurais aimé découvrir le talent de Maliang au même titre que celui du dessinateur de cette histoire !

N'hésitez donc pas à découvrir cette histoire ! Destiné à un jeune public à partir de 10 ans, cette série saura aussi convaincre un public adulte par la qualité de son dessin.
Lien : http://legrenierdechoco.over..

Le monde de Maliang est un conte assez gentillet qui bénéficie d'une qualité graphique assez remarquable à commencer par la colorisation. Il est vrai que cela s'adresse tout particulièrement à la jeunesse. On fait un voyage dans le Chine ancienne qui connaissait également des inégalités flagrantes.

Maliang est issu du petit peuple mais il possède des compétences indéniables comme celle de dessiner. Par la suite, la magie va l'aider à réaliser ses rêves. Pour autant, le pinceau va attirer bien des convoitises et nous voilà embarquer pour une grande aventure.

C'est un beau conte exotique qui ne manque pas d'attrait. La lecture est très facile en raison de la destination de son public. Cela introduit également de belles valeurs. Pas de risques pour nos enfants !

Dans la Chine un jeune garçon accompagné de son grand père livre du bois aux nobles de l'époque. Souvent on remet sa condition en avant jusqu au jour où un duel de dessin se déroule dans la rue. le jeune garçon aisé dessine avec son pinceau, son encre sur une feuille de papier. Maliang lui n à rien et un vieil homme dans la rue lui prête son pinceau et il dessine avec de l eau.
Graphiquement cette lecture jeunesse est très bien pensé avec des premiers plans bien marqués apportant beaucoup de profondeur au dessin. le dynamisme est bien présent et la gestuelle des personnages est crédible. l'outil informatique est ici bien utilisé et ne jure pas avec une proposition très cohérente.
Ce premier tome donne beaucoup de promesses et un très bon album jeunesse de bd.

C'est une série de bande dessinées dont le premier tome est une adaptation d'un conte chinois que j'aime, et ensuite il y aura des suites ! Autant dire que j'étais tentée !

Le dessin m'avait semblé très joli sur la couverture et dans les premières pages, mais ensuite j'ai découvert que les dessins de Ma Liang n'étaient jamais montrés avant de devenir vrais, donc pas de style chinois ancien à l'intérieur de l'histoire. J'étais assez déçue.

De même, pour permettre une suite, l'histoire est rendue moins merveilleuse et plus "aventure", avec le concept des objets sacrés qui annonce la suite, et quelques retournements de situation supplémentaires comme le rat géant.

Ce n'est pas mauvais, et je garde l'envie de lire la suite, mais cela m'a quand même semblé beaucoup moins poétique que le conte, sans pour autant gagner sur des points tels que la complexité des personnages.