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EAN : 9782266044165
960 pages
Pocket (01/06/1991)
4/5   3 notes
Résumé :
Une somme pour établir les liens entre les œuvres de la période comprises entre la chute de Rome et l'avènement des langues vernaculaires dans la littérature européenne et les développement de la littérature européenne (des littératures européennes).

C'est un volume très précieux que celui-ci.

Attentions, de nombreuses citations en langues "classiques" peuvent rebuter un public non averti.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je l'ai lu deux fois déjà. Je ne m'en lasse pas. On peut aussi le lire par parties, ou pour étayer un travail de recherche littéraire, c'est comme ça que je l'ai découvert, en faisant des recherches sur la littérature latine. Je l'ai très vite acheté pour le plaisir de le lire.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’homme crée des outils pour transformer la matière. Aussi son intelligence est-elle adaptée au monde des corps solides ; ses plus grands succès, elle les obtient sur le plan mécanique. Mais autant la vie se trouve protégée sous la conduite de l’instinct, autant elle est menacée par l’intelligence . Si rien ne s’oppose à elle, elle peut devenir une menace pour l’existence de l’individu et de la société. Elle ne s’incline que devant les faits, c’est-à-dire les perceptions. Quand la « nature » a voulu parer aux dangers de l’intelligence, elle a dû créer des faits, des perceptions fictifs. Ceux-ci agissent comme des hallucinations, c’est-à-dire qu’ils se représentent à la pensée comme des faits réels et peuvent influencer l’action. Ainsi s’explique qu’avec l’intelligence surgisse la superstition. « Seuls les êtres intelligents sont superstitieux. » La « fonction fabulatrice » a été nécessaire à la vie. Elle se nourrit d’un reste d’instinct qui nimbe l’intelligence d’une sorte d’« aura ». L’instinct ne peut intervenir directement pour protéger la vie. L’intelligence, réagissant seulement aux images de la perception, c’est l’instinct qui crée des perceptions imaginaires . Celles-ci peuvent se manifester d’abord comme la conscience imprécise d’une « présence efficace » (le numen des Romains), puis sous une forme d’« esprits », et seulement très tard de dieux. La mythologie est un produit tardif et le chemin qui mène au polythéisme marque un progrès de la civilisation. L’imagination, créatrice de fictions et de mythes, a tendance à fabriquer des esprits et des dieux.
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