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Le Wunderkind tome 1 sur 2
EAN : 9782747032520
345 pages
Bayard Jeunesse (19/09/2013)
2.45/5   22 notes
Résumé :
Caius Strauss voit sa vie basculer le jour où Herr Spiegelmann lui offre une pièce d'argent. Sous ses yeux, apparaît un quartier inquiétant, près de Montmartre, appelé " le Dent de Nuit ". Par une nuit d'orage, d'horribles créatures griffues surgissent dans sa chambre. Grâce à un homme en noir, Caius échappe de peu à la mort.
Il apprend bientôt qu'il est le Wunderkind, l'élu, et que des hommes sont prêts à donner leur vie pour le protéger...
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Livre lu dans le cadre du club de lecture « Pioche dans ma PAL » d'août 2015.

Je suis assez en retard et je m'en excuse mais je voulais terminer mes lectures pour le challenge ABC 2014-2015 ainsi que 2 séries courtes en cours.

Je l'avais découvert lors d'un furetage à ma librairie préférée. Sa couverture et son titre énigmatique m'avait attirée. J'ai néanmoins attendu pour l'acheter d'occasion. le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'une bien curieuse lecture. Que je vous explique maintenant pourquoi !!

En premier lieu, l'histoire. Nous suivons différents personnages, le principal étant Caïus. Nous sommes aussi aveugles que lui durant tout la durée de ce tome. Il s'y passe beaucoup d'évènements et pas forcément des plus gais. Même si ce livre a été édité par Bayard Jeunesse, il porte la mention « pour des lecteurs avertis » ainsi que « certaines scènes peuvent choquer la sensibilité des plus jeunes ». Par ailleurs, ce livre est classé en dark fantasy donc à ne pas mettre entre toutes les mains. Je pense que la maison d'éditions a fait un mauvais choix pour le coup. Certaines scènes sont effectivement assez violentes et même si le personnage principal, Caïus, a 14 ans, ce n'est pas une lecture pour la jeunesse. L'histoire se déroule en France et plus particulièrement dans un quartier qui n'est inscrit sur aucun plan, le Dent de Nuit à Paris. Il s'agit d'un quartier assez particulier du fait de sa non-existence et de ses habitants. Après la mort tragique de ses parents, Caïus est recueilli par un groupe des plus atypiques : des Changevaleurs, une Rarefiée et un Lycanthrope. La « magie » des Changevaleurs m'a fait penser à celle qu'on trouve dans « Fullmetal Alchemist », une réaction contre un bien personnel (des transmutations ou permutations). Caïus va être trimballé bon gré mal gré dans différents évènements des plus intenses en émotion qui vont lui apprendre, petit à petit, ce qui se passe autour de lui et dans quel monde il a atterri. Les différents personnages ayant la parole nous apportent d'autres informations qui convergent toutes vers Caïus et sa destinée. Par contre, il n'est pas toujours évident de savoir qui parle et son lien avec l'histoire.

En deuxième lieu, les personnages. Caïus est un jeune adolescent qui apprend tant bien que mal à survivre dans sa nouvelle vie après la mort de ses parents et une période de déni de celle-ci. Il lui faudra beaucoup de courage et d'ouverture d'esprit pour continuer à vivre avec sa nouvelle famille, Gus et les autres. On apprend à connaître au fur et à mesure les autres personnages de cette histoire. L'auteur les a bien décrits et n'a rien laissé au hasard. Tout nous est détaillé : leur façon de s'habiller, de parler, leur morphologie ainsi que des bribes de leur passé. le plus inattendu de ceux-ci est Gus et il me tarde de le revoir dans le tome 2 pour en apprendre plus sur lui.

Et en troisième lieu, l'univers. L'histoire se passe à Paris au XXIème siècle, des indices le laissent présager dès que les personnages sortent du Dent de Nuit. Mais dès qu'ils y sont, l'atmosphère y est tout autre comme si ce quartier semblait hors du temps et de l'espace. L'auteur a également créé des créatures bien différentes de celles rencontrées d'ordinaire en fantasy à part le Lycanthrope. Nous avons ainsi une Rarefiée, des Changevaleurs, des Phalènes, des Vermoulus, des Canydes, etc. Heureusement qu'on a un petit glossaire pour tout ce petit monde et concernant certains termes bien spécifiques. le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer en compagnie de Gus, de Caïus et des autres, les pages défilaient très vite.

Autre chose, l'auteur est italien, ce qui est amusant vu que son histoire se passe en France et plus particulièrement à Paris. Il a un style très particulier et un peu déroutant au début, légèrement poétique par moments. Je ne saurais l'expliquer mais suivant les passages, j'étais saisie d'une certaine langueur comme si ces passages n'avaient ni queue ni tête. Mais comme les phrases étaient relativement courtes voire hachées, je lisais rapidement ces passages pour arriver à des parties plus entrainantes et captivantes. Un curieux style donc.

Comme vous l'aurez compris, j'ai bien apprécié ma découverte du Wunderkind et je compte bien renouveler l'expérience avec le deuxième tome car j'aimerais en apprendre plus sur Caïus et Gus. Qui sont-ils ? Pour être franche, je ne me suis attachée à aucun des personnages, ils sont trop particuliers dans leur noirceur respective, dark fantasy oblige. Mais les différents évènements et énigmes semés sur le chemin de Caïus ont su éveiller ma curiosité et m'entrainer dans la lecture. Je vous conseille donc de découvrir cet auteur, son Wunderkind et son univers si particulier. Il a vraiment une sacrée imagination. Au vu des autres critiques, soit on adhère à la complexité de l'histoire, soit pas du tout. Pour ma part, je vais lire sous peu le tome 2. Je remercie donc Marple pour cette pioche hors-norme !

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un livre qui sort de l'ordinaire et dont je sors très mitigée.

Les thèmes abordés, l'ambiance de départ, très mystérieuse mais aussi proche des films d'épouvante me semblaient prometteurs mais en définitive, j'ai été déçue.
Le style d'abord : c'est très bien écrit, ou du moins traduit, mais le style n'est pas facile à lire : beaucoup de descriptions mais surtout des descriptions qui semblent tourner à vide; j'ai eu l'impression que l'auteur s'est laissé emporter par sa plume et a aligné des mots, des phrases qui sonnent bien mais qui ne servent pas à l'économie de l'histoire ou qui ne prennent pas sens.
De même, l'action, le cadre change d'un chapitre à l'autre, parfois dans le même chapitre et je me suis parfois demandée où l'auteur veut en venir...

Par contre, ce qui est très réussi c'est l'atmosphère d'épouvante, d'angoisse, ce monde digne de Lovecraft ou de Clive Barker.
D'ailleurs la 4ème de couverture porte un avertissement pour les plus jeunes lecteurs mais pour moi, malheureusement le jeune héros n'est pas assez charismatique, ni assez actif pour attirer les lecteurs plus âgés.
Là encore, on n'arrive pas à savoir à qui s'adresse le livre.

En bref, une lecture qui change de ce qu'on trouve habituellement mais qui ne m'a pas convaincue.

A partir de 15-16 ans
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Caius Strauss, adolescent de 14 ans, découvre qu'il est l'élu, le Wunderkind mais personne n'est en mesure de lui expliquer ce que cela signifie ! Ce qui reste sûr c'est que depuis que le mauvais Herr Spiegelmann lui a remis une pièce d'argent qui réapparaît à chaque fois qu'il s'en débarrasse, les choses vont de mal en pis. Ses parents sont assassinés et il découvre un quartier insoupçonné « le Dent de Nuit » en plein Paris peuplé d'individus capables de surprenants pouvoirs et de créatures répugnantes.
Et bien, quelle imagination débordante de la part de l'auteur avec cet univers sombre et son impressionnante palette de personnages humaines ou non, bons ou moins bons : les Changevaleurs, les Cagoulards, les Calibans, les Phobiques ou bien encore les Raréfiées, les Lycanthropes, les Vermoulus et j'en passe.
Un peu comme les poupées gigognes, je découvre une créature puis une autre qui semble toujours plus vile que la précédente ! D'ailleurs, je trouve que les personnages sont bien davantage mis en avant que l'intrigue en elle-même. A me demandant même où ils vont me mener tous ces gens.
L'histoire, car il y en une tout de même, me plonge en pleine horreur, une atmosphère oppressante où les héros bien fatigués par les anciennes batailles perdent peu à peu courage mais l'histoire est loin d'être terminée et j'ai hâte de lire le tome 2 pour la découvrir.
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Caius est un petit parisien de onze ans, chétif, maladif. Herr Spiegelmann dit le Marchand va l'aborder un jour et lui confier une pièce en argent mystérieuse. Celle-ci génère en Caius un profond malaise et surtout, impossible pour lui de s'en débarrasser. Elle resurgit systématiquement. La nuit qui suit sa dernière tentative d'abandon, sa maison est assaillie par d'horribles créatures toutes en dents, des Cagoulards, tandis que ses parents succombent à l'attaque de Vermoulus aux baisers de mort... Caius ne devra sa survie qu'à l'intervention d'un Changevaleur (un magicien) puissant, Gus. Celui-ci va l'emmener dans un quartier de Paris qu'il n'a jamais vu, qui n'existe sur aucune carte et pourtant très proche de chez lui, le Dent de nuit.


Caius va ainsi apprendre qu'il est le Wunderkind, l'élu, et que ça lui fait une belle jambe parce que personne ne sait ce que cela veut dire ni à quoi il sert ou va servir ! Mais il apprend également que c'est Herr Spiegelmann qui manipule les Caloulards et les Vermoulus et que c'est donc lui qui a commandité l'assassinat de ses parents. du haut de ses onze ans, il fait le serment de le tuer...Caius sera aidé dans sa lutte par Gus et quelques autres Changevaleurs, par Buliwyf, un lycanthrope, la belle Rochelle, une Raréfiée ( une race très rare :)), condamnée à ne toucher personne ), par Pilgrind ( alors lui, je dirai une sorte de croquemitaine, en fait je n'ai pas compris exactement ce qu'il était...). Et puis, je ne vais pas vous détailler les autres "espèces" appartenant aux vilains-pas-beaux de l'histoire, ils sont nombreux, forts repoussants et surtout très mauvais. Cela va du Chasseur, au Caliban en passant par des Démons. L'imagination de cet auteur est sans limite et m'a, je l'avoue, perdue plus d'une fois !
La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Un drôle de livre, curieusement édité dans une "publication jeunesse" … avec au dos les mentions ""cet ouvrage comporte des scènes susceptibles de heurter la sensibilité de trop jeunes lecteurs" et "pour lecteurs avertis" …


Emprunté et lu il y a quelques années j'avais été suffisamment intrigué pour commander le second tome, oublié depuis sous une pile de "livres à lire". Je viens de prendre en main ce livre, mon commentaire se réfère donc à une lecture d'il y a quelques années, alors que depuis se sont intercalés des centaines de livres …


Un roman étrange, une atmosphère glauque, on a parfois l'impression que c'est sans queue ni tête … mais c'est bien écrit et nous sommes incités à essayer de comprendre … mais à la fin de ce tome rien ne nous éclaire, alors soit nous abandonnons, soit nous attaquons le second tome en espérant trouver une certaine compréhension …
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Tu n'es jamais tombé amoureux, Ambrose ? Je veux parler du véritable amour, pas de saupoudrage de passion avec lequel on le confond aujourd'hui. Je dis amour, mais je pourrais dire incendie, destruction de toute faculté de raisonnement. Je dis amour comme pourrait le dire un poète ou le pilote d'un bombardier sur le point de larguer une bombe nucléaire. Je dis amour à la manière des vieux sages, pas des chanteurs de variétés. Amour. Profond et douloureux. « Une carie du cœur », comme avait l'habitude de dire un de mes amis qui s'est suicidé par la suite. Amour comme perdition, comme labyrinthe où l'on s'égare et où chaque regard, chaque caresse, chaque parole prend un sens qui explique l'univers.

(le Cid à un client d'un bar, Ambrose).
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En dépit des apparences, la Permutation n'est pas de la magie. La magie n'existe pas. Seule l'illusion existe, celle des prestidigitateurs et des romanciers, et la Permutation de l'Ici, qui correspond à la capacité d'un Changevaleur de manipuler les règles de la physique gouvernant ce monde. Plus il est puissant et doué, plus la Permutation peut être puissante et sophistiquée.

(dixit Le Barbu à Caïus).
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La puanteur leur fit monter les larmes aux yeux et leur donna envie de vomir. Il leur fallut plusieurs minutes pour pouvoir respirer à nouveau. Ça ressemblait plus au contact d'une méduse invisible qu'à une simple odeur.
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Il n'avait rien d'autre à faire que penser.
Tout comme la langue est attirée par la dent cariée et l'ongle par la croûte (ainsi que l'écrivit un grand poète), son esprit revenait inlassablement sur le même moment. Le plus douloureux, bien sûr.
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- Il y a une grande différence entre courage et stupidité ! s'exclama Pilgrind.
- Je ne suis pas stupide. Et pas non plus courageux. J'ai peur. Mais je veux quand même y aller. (Caïus du haut de ses 14 ans).
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