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4,06

sur 709 notes
DOA sait de quoi il parle. Cela ne fait aucun doute qu'il maitrise à la perfection le milieu dans lequel se passe le premier tome de son roman.
Cela donne des moments d'une intensité inégalée, du pur plaisir de lecture.
Dommage qu'il ai besoin de 1800 pages pour nous raconter sont histoire. Et oui à la fin des 800 pages du premier tome rien n'est finit, tout reste en suspend. C'est d'autant plus énervant que je doute que les nombreuses intrigues parallèle soit indispensable à l'avancé de l'intrigue principale...
Bref je ne suis pas sur de partir à l'assaut du second tome de cette saga...
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Au départ frileux de me lancer dans un tel roman, je ne regrette pas d'avoir finalement osé m'attaquer à cette oeuvre de DOA. En effet, même si je n'ai lu que, Pukhtu Primo (il y a un Pukhtu secundo), quelle claque cela a été. Une claque a tout point de vue. En ce sens, j'ai eu le même sentiment que pour une autre oeuvre, dans un autre genre, qui m'a aussi marqué énormément, Six Jours de Ryan Gattis.

Pukhtu Primo, c'est un roman de guerre. Un roman noir avec pour toile de fond, l'Afghanistan en 2008, une période charnière. Roman de genre ultime. Je dis ultime au sens ou le sujet de la guerre en Afghanistan en 2008 ne pourra jamais être traité sans être comparé à l'oeuvre de DOA et nul doute que Pukhtu primo va donner des complexes.

Tout d'abord, Pukhtu primo, c'est une kyrielle de personnages puissamment incarnés par la plume de DOA, l'auteur omniscient. Et l'éventail comble toute la chaine des acteurs du conflit et de son corollaire, le traffic de drogue. C'est un roman chorale magistralement mené par le style ciselé de DOA.

Et le style, parlons-en! Chaque voix prend vie avec une construction évolutive intimement liée à l'action qu'elle raconte. La richesse de cette narration m'a permis une immersion totale. J'ai adoré le foisonnement de détails qui donnent à Pukhtu Primo une oeuvre quasi documentaire, et cela aurait pu être rédhibitoire mais c'est cet effet de réel qui m'a énormément plu.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/pukhtu-..
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Quand je me suis lancé dans la lecture de ce livre, j'ai eu peur. Peur car en votant son épaisseur, je me suis dit que j'allais retrouver un Stephen King like, à l'écriture insipide et ennuyeuse qui s'étale et s'étale sur des pages et des pages. Ma peur était presque fondée. Les quatre premiers cinquièmes du livre sont pénibles: trop de personnages, trop de descriptifs d'armes qui n'apportent rien (cela ressemble un peu à du Brett Easton Ellis, sauf que citer des noms d'armes ici est inutile), trop de blablas militaires ou politiques. Bref c'est ennuyeux à mourir. Mais je savais que je devais m'accrocher pour que cela commence à devenir intéressant et, effectivement, le dernier cinquième est beaucoup mieux. Il donne envie de poursuivre la lecture du deuxième tome. J'ai hésité à mettre trois étoiles car je trouve que ce livre fait très roman intellectuel pour de fausses élites très bobos qui se gaussent de comprendre cette critique du monde capitaliste actuel, mais bon , dans le doute, et parce que je pense qu'il faut lire les deux tommes avant de pouvoir noter réellement l'ouvrage, je mets quatre étoiles (je rectifierai si besoin a la fin de la lecture du deuxième tome).
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En ouvrant Pukhtu Primo, j'entretenais de grandes attentes, tant ce que j'en avais lu et entendu me laissait supposer que je tenais un livre "énorme" entre les mains.

Je n'ai pas été déçu!

On l'a déjà écrit ailleurs, mais je le répète: les description de la guerre sont terriblement soignées, parfaitement informées. On est dans le registre d'un récit hyper réaliste. Tout est harmonieux dans l'écriture, pas d'excès, quasi aucune faiblesse! DOA est passé maître dans l'art de narrer tant les faits - avec une maestria telle qu'on est totalement immergé dans les scènes d'actions - que les émotions de ses personnages, qui sont loin d'être de simples "robots mécaniques" au service d'une intrigue guerrière. J'ai un faible pour Amel (et Chloé). Je suis fasciné par la figure de Fox, mais aussi par celle de Sher Ali.

La guerre en Afghanistan n'est pas simplement celle que l'on croit, entre nos nations bien pensantes et des résistants djihadistes. DOA déroule, avec énormément de finesse et de nuances, des faits qui nous en convainquent, en alternant les scènes violentes, les coupures de presse, les rapports d'opérations militaires... La réalité n'est pas aussi stéréotypée que ce que la presse peut nous le faire croire...

Attention, la lecture de Pukthu est assez exigeante, cela nous change de certains romans... Pour qui veut s'y embarquer, armez-vous d'un atlas ou d'un carte d'Afghanistan et du Pakistan ;-) Les "réserves" liées à l'exigence de la lecture n'empêche résolument pas de considérer la première partie de cette oeuvre comme un véritable coup de coeur!

Je savourerai prochainement le second volet de pukhtu!
Lien : http://les-lectures-de-thibe..
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Merci à Babelio de m'avoir offert ce livre !
Surtout que ce n'est pas un livre vers lequel je me serais dirigée de moi-même.
Dire que ce livre m'a tenue en haleine tout du long de ses 650 pages serait un peu exagéré, mais compte tenu du sujet très difficile qui est traité, DOA a réussi à m'initier aux problématiques qui agitent ce territoire, entre Pakistan et Afghanistan (il faut savoir que je partais d'un niveau de connaissances nul sur ce sujet!).
La lecture n'est pas simple, mais si on s'accroche on y arrive. Merci à la liste des personnages de la fin!! La playlist est aussi une bonne idée (même si ce principe est de plus en plus utilisé dans les nouvelles publications). Les scènes se succédant les unes aux autres avec rapidité, survolant les continents, nous tiennent en haleine. Les personnages ne sont pas traités avec trop de sentimentalisme : on ne s'attarde pas par exemple sur les états d'âme de cette militaire qui dirige les drônes; l'auteur se contente de la montrer en souffrance et en décompression, puis passe à autre chose. Cette écriture aussi est donc guerrière, va à l'essentiel, et nous entraîne avec elle.
L'autre difficulté que j'ai eue est de trouver mes repères parmi les noms propres... et les lieux (merci aussi à la carte du début qui aide).
Enfin, je suis arrivée au bout du premier tome, un (tout petit) peu perdue, mais avec des repères me permettant d'aborder le tome 2 sans appréhension (lequel commence, merci merci merci!, par un résumé très complet et synthétique du t1).
Je recommande donc la lecture de ce livre, dont l'écriture est très agréable à lire, même si le sujet n'est quant à lui pas du domaine du plaisir!
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Aux confins afghans comme dans les flux mondialisés, une époque se livre entière, nue et glacée.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/05/11/note-de-lecture-pukhtu-primo-doa/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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J'approuve DOA de faire en sorte que l'on en sache pas trop sur lui : quand on publie sur la bande blackwater , maintenant ( après faillites successives ) Xe puis Academi ... on peut s'attendre à des représailles de ce syndicat du crime ( formé par le général ( français ! ) Aussaresses , célèbre tortionnaire de la guerre d'Algérie : lui-même héritier des nombreuses "mains noires" de l'Histoire ( en Sicile, en Calabre, au Péloponnèse, en Serbie, en Tunisie , etc ... Il y avait toujours une guerre au "terrorisme" à mener, même du temps de l'empire romain !... La division SS " Das Reich" croyait aussi qu'elle allait pouvoir écumer la France et l'Europe pendant 1000 ans !... Malheureusement pour elle, mes parents et leurs camarades de Résistance-Fer se sont dressés sur sa route et l'ont empêché d'aller cisailler les soldats alliés sur les plages de Normandie !... Personnellement, je ne crains pas ces bandits ( que Marx & Engels appelaient lumpen prolétariat ) et je salue toujours ceux qui démantèleront ( y compris par la fiction ! ) les phalanges de ces "mains" repoussantes !...
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J'ai lu le diptyque il y a bien 5 ans et des passages de l'histoire me reviennent régulièrement en mémoire tellement il m'a marqué. L'intrigue est construite selon un plan très détaillé et extrêmement documenté et est littéralement HALETANTE! On en apprend des tonnes sur l'expérience d'occupation de l'Afghanistan par les US - quelques passages un peu crus spectaculaires sur les soldats et l'héroïne principale - également les personnages principaux reconduits de citoyens clandestins retrouvés avec plaisir 👍
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Merci au réseau social de lecteurs qu'est Babelio d'avoir mis des extraits de ce livre !

J'ai encore réussi à ne pas acheter un livre de merde.

Les extraits sur Babelio sont à chier : pseudo-provoc-misogynie-moche et beauf  soi disant "politiquement incorrect " ( quel mot horrible et surtout faux ) dans le genre papacito ou baptiste marchais pour ceux qui aiment , bref y'a des tas de gros cons et de gros tas ( pour reprendre leur vocabulaire ) qui écrivent comme ils parlent , c'est à dire laidement et mal , et si les " mâles alpha " sont à la mode c'est  que " les cons sont la majorité c'est donc bien forcé qu'ils gagnent " dixit Céline -vrai écrivain- : en plus c'est recommandé par François Busnel donc ça devrait mettre la puce à l'oreille des féministes et autres gauchistes ronflants de la grande librairie que ce Busnel qui recommande ce " chef-d'oeuvre , lui qui faisait semblant de les pourlècher et de les soupoudrer de compliments , alors qu'il peut tout aussi bien tapiner et " goûter " comme " chefs d'oeuvre " des livres abjects ou il est écrit ceci :

Extrait 1 :
"Pour préserver la confiance, il a même organisé
volontairement sa succession et adoubé un ancien du
Quai d'Orsay issus de l'énarchie, donc
insoupçonnable, ex-ambassadeur essentiellement
réputé pour le faste de ses réceptions passées. Et ses
frasques sexuelles. Un idiot utile, mondain et
priapique, à l'impeccable vernis, comme il s'en
épanouit tant sous les ors de la République "

Analyse :

- Ca c'est pas de la lucidité politique c'est juste des gros Clichéééés !!!

Extrait 2 :

" Tout le mal de ce monde vient de ce qu'on n'est pas
assez bon ou pas assez pervers. Ce n'est pas de moi,
c'est de Machiavel. A son époque, l'Italie vénérait
autre chose que des footballeurs, des pédés créateurs
de mode et des starlettes à gros seins. "

Analyse :

-  là on dirait du Papacito pûr jus, ou alors une vidéo de you-tubeur pâle et boutonneux de 18 ans même pas d'extrême-droite mais d'extrême-bête , comme y'en a des milliers partout en ce moment.

Extrait 3 :

" Bien qu'on soit en zone de conflit, avec des
populations civiles très exposées, souvent de leur
plein gré, les morts prépubères ou de sexe féminin ont
une fâcheuse tendance à provoquer des élans de
compassion absurdes et d'intempestives ouvertures
de parapluie, pardon, d'enquêtes. "

Analyse :
- Eh bah voilà les fachos qui aiment ce genre de truc , vous avez voulu vous révolter contre le politiquement correct , vous voilà juste devenus de gros connards !

Extrait 3:

" de toute façon on se marie tous par flemme. Ou par
fatigue. Ceux qui racontent le contraire disent des
conneries. On cherche, on cherche, un jour on en a
plein le cul, on dégote une qui a faim et on la garde,
c'est pas exactement ce qu'on voulait, on se fait un
peu chier, mais c'est pratique.
- Pratique jusqu'à ce qu'elles demandent une pension
alimentaire.
- La tranquillité n'a pas de prix. "

Analyse :

Là c'est du houllebecq pûr jus !
Morgue , généralisations, beauferie et débilité pseudo-cynique ( le cynisme abruti n'est pas un cynisme intéressant, c'est un cynisme lourdingue qui est lourdingue car il n'a rien compris , pourquoi il n'a rien compris ? Parce-qu'il est bête , putain lecteurs de DOA faut tout vous expliquer ! )

Finalement ce livre me fait penser à Anéantir de Houellebecq, ou à un moment il concède qu'une femme est ravissante et sexy pour ensuite écrire qu'elle ne savait pas " serrer la chatte ".

Il suffit de voir la tête de Houellebecq pour comprendre qu'on a affaire à des monstres qui plus ils sont bêtes , beaufs , laids et moralement répugnants se roulent dans la pisse en criant " Je suis pas de gauche donc laissez pas moi chier partout ! , à moi la bastille , le trocadéro ! "

Et puis enfin Busnel considère que c'est un" chef-d'oeuvre " ... ce fameux mot de pub de masse ... , et s'il considère que ça en est un , on est pratiquement sûr que ça n'en est pas un , et pitié ! Ceux qui ont aimé ... me dites pas que je prends un livre hors contexte , on peut déceler si un livre vaut la peine d'être lû en ne lisant qu'une phrase !

Les fachos sont comme les gauchistes qu'ils prétendent combattre, ils croient être fins et raffinés et les voilà transformés en monstres !

Busnel n'est ni de gauche ni de droite , son seul critère pour dire le mot magique " chef-d'oeuvre " c'est que le livre soit mauvais , ou alors éventuellement rémunéré pour ça car ça se fait aussi , et puis enfin se foutre de la gueule de ces cons qui vont encore râler car on leur a fait encore mettre la main au porte-feuille pour de la daube !

Franchement les fachos à la mode je vais vous dire la vérité ...
On lit ce qu'on mérite ....

Non attendez je suis trop méchant en réalité c'est un chef d'oeuvre humouristique !

Extrait :
" - Sans la moindre hésitation, Sher Ali accepte cet
honneur et exécute Manzour, ce traître vendu aux
mécréants. Sang et matière cérébrale giclent derrière
le crâne explosé, aspergeant un petit qui se tenait trop
près, sur le côté. Il n'a pas bronché. Personne n'a
bronché. le corps s'effondre au sol et l'odeur de
poudre brûlée envahit l'espace confiné. Dans la tête de
chacun retentissent les échos de la détonation. Un
des instructeurs engueule le garçonnet souillé, il
aurait dû faire attention à son gilet lesté de pains de
plastic, et lui file une beigne. L'enfant se met à
pleurnicher. "

Analyse :
- mort de rire 🤣

Extrait :

" Cette nuit-là, une des gamines partouzées, une ado
serbe attrapée près de la frontière deux semaines
auparavant, meut d'une overdose vers quatre heures
du matin. Ghost ne s'en aperçoit pas, il y en a
tellement des pouffes à cette teuf, et bien avant qu'il
ne redécolle, elle a été balancée dans l'une des
décharges de la ville. "

Analyse :
- HA HA HA HA 🤣🤣🤣 ...pause - ... attends ... mais en plus c'est ignoble ! 🤢😡
C'est qui ce DOA ? Encore un Hanouna qui se la joue sentimental ???

Bref , A lIRE POUR RIRE.

A moins que l'auteur soit dans la vie réelle un vrai bâtard vu ce qu'il écrit 😡😡😡
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Bon roman de guerre/espionnage. 

Le cadre global est  l'Afghanistan de 2007, les luttes entre talibans, américains sur fond de relations complexes entre Cia, agences de mercenaires, Dgse et traffics en tout genre. 

Tout ce qu'il faut pour un bon roman de vacances, des personnages complexes, du suspense, de la proximité vraisemblable avec ce qu'on imagine de la réalité sur le terrain. 

Et évidemment un "cliffhanger" suffisant pour démarrer le 2e tome dans la foulee. 

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