Revue Dada, n°275 : De Staël

Naître en 1914 à Saint-Pétersbourg en Russie, s'exiler en Pologne en 1919 lors de la révolution russe, puis être recueilli par une famille de russes blancs à Bruxelles à la mort de ses parents ; on comprend pourquoi Nicolas de Staël avait le goût des voyages.
Il s'initie aux arts en visitant les musées de Bruxelles et apprend la peinture aux Beaux-arts de cette ville.
L'envie de voyage prend le dessus : sud de la France, Espagne, Maroc, puis de nouveau la France et Nice, où il s'installe en 1940 avec Jeannine Guillou, une artiste peintre également.
De ces périodes, il ne reste que peu d'oeuvres : très perfectionniste, De Staël détruit presqu'autant qu'il peint...
Du figuratif, il évolue progressivement vers l'abstrait, sans jamais réellement franchir le pas. Derrière les formes géométriques souvent très colorées qui composent ses tableaux, on devine aisément un bouquet, une femme, un orchestre, des paysages, des objets du quotidien...
Un parcours et une oeuvre originale que nous fait découvrir ce très beau numéro de la revue Dada. Qu'il ne vous reste plus qu'à acheter...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..

Ce numéro de la Revue Dada est consacré au peintre Nicolas de Staël (1914-1955).
Après quelques éléments biographiques, on entre dans le vif du sujet et on découvre l'oeuvre de ce « peintre voyageur », qui refuse les étiquettes et se revendique uniquement de son propre style, entre art figuratif et art abstrait.
Au fil de courts articles, on s'attarde sur quelques tableaux en particulier, qui illustrent l'évolution du travail de l'artiste. Celui-ci n'a de cesse d'observer le monde et de le restituer de manière minimaliste : quelques lignes épurées, des aplats de couleur, des formes géométriques colorées, apposées comme pour former des mosaïques.
On apprend également que, malgré une carrière relativement courte (une quinzaine d'années), l'oeuvre de Nicolas de Staël est prolifique : plus de 1.100 tableaux, sans compter tous ceux qu'il a détruits, perpétuellement « insatisfait, passionné et torturé ».
La Revue Dada est principalement destinée aux enfants de 8 à 12 ans, mais elle s'adresse en réalité à toute la famille. Un style dynamique et accessible qui va à l'essentiel, et quelques rubriques annexes (un abécédaire, deux « ateliers lumières »,...) permettent d'aborder le sujet de manière ludique et instructive.

En partenariat avec les Editions Arola via une opération Masse Critique de Babelio.
Lien : https://voyagesaufildespages..

Lu dans le cadre d'une opération "Masse critique Jeunesse et jeunes adultes".
Merci à Babelio et aux éditions Arola.

Comme toujours, c'est un numéro de qualité qui est proposé.
Pour qui ne connaîtrait pas Nicolas de Staël, la revue Dada nous fait découvrir l'oeuvre et l'artiste de manière concise. On va à l'essentiel grâce à un texte clair, illustré d'exemples de tableaux montrant l'évolution au fil du temps du peintre. Nicolas de Staël se distingue en se positionnant entre l'art figuratif et l'art abstrait, en créant son propre style.
En plus de la thématique principale, on découvre brièvement un autre artiste à chaque nouveau numéro, en l'occurrence un illustrateur japonais Taku Bannai.
Des activités ludiques pour les enfants, des actualités sur l'art, viennent compléter l'ouvrage. Je regrette, une fois encore, l'absence de bibliographie.

Une revue d'art que je recommande pour qui souhaite découvrir des thématiques variées de manière accessible et rapide. A destination des familles, des enfants, des curieux désireux de se construire une culture générale concernant toutes les formes d'art.

J'ai encore profité d'une opération Masse critique jeunesse de chez Babélio pour recevoir de nouveau un exemplaire de cette revue Dada que j'affectionne. Je commence à en avoir une belle collection… Comme vous le savez, elle est destinée aux enfants mais peut vraiment convenir à toute la famille. J'avoue que ma petite collection est destinée également à mon fils, en première année de graphisme, qui cherche parfois des inspirations. C'est aussi une belle idée cadeau. On y apprend en effet à chaque fois une foule de choses. Si vous ne connaissez par cette revue mensuelle n'hésitez pas à la découvrir. Il faut savoir qu'elle est consacrée à l'art. Chaque numéro met en avant soit un artiste, soit un courant, ou un thème artistique particulier. J'avais reçu la dernière fois un numéro consacré à JR, auparavant à la nature morte, et encore avant à Goya, à l'art Aborigène, et aussi un numéro sur Mélies absolument passionnant. le numéro que j'ai reçu cette fois-ci est donc consacré à Nicolas de Staël. Il est pour moi le genre d'artiste que l'on connaît de nom mais dont on ignore en général tout. J'ai donc été ravie de découvrir à la fois son oeuvre et sa vie. Nicolas de Staël est né le 23 décembre 1914 à Saint-Pétersbourg et est mort en 1955 à Antibes. C'est donc un peintre français, d'origine russe qui, en quinze ans de production, de 1940 à sa mort, s'est fait une place essentielle sur la scène internationale. Sa vie est marquée par l'exil, mais également par le voyage. Il va détruire beaucoup d'oeuvres de jeunesse. Refusant de se laisser enfermer dans un courant, Nicolas de Staël ne choisira jamais vraiment entre abstraction et figuration, et peut faire éclater son talent sur des formats très petits. Ses oeuvres, qu'elles soient des souvenirs de voyage, des représentations musicales, des natures mortes, des impressions sportives, éclatent de couleurs. Encore un numéro de Dada bien intéressant !
Lien : https://leslecturesdantigone..