Revenu en Bretagne, en souvenir d'un amour perdu, le narrateur va se retrouver un soir être le témoin d'un évènement sans importance, dans le bar de la petite commune de Plestin, un ivrogne est éjecté alors qu'il chante une complainte en Breton. Rien qui vaille la peine de s'intéresser à l'incident, sauf que le lendemain le pauvre bonhomme est retrouvé sans vie sur la plage.
Bien que tout laisse présager une mort naturelle le narrateur cherchera à déchiffrer les paroles chantées par le vieil homme et Il se retrouvera embarqué bien malgré lui dans une aventure dont il ne sortira pas indemne.
Un texte très court, une soixantaine de pages faciles à lire, pourquoi pas sur une plage Bretonne tant il est imprégné d'odeurs iodées. On ferme les yeux et on entend le chant des mouettes et le vent sur les dunes.
Commenter  J’apprécie         150
Pendant la guerre de 1914-1918, les Bretons ont servi de chair à canon pour épargner les vies des Français. Aujourd’hui, pourquoi les Bretons mourraient-ils pour la Pologne ? Aider la Pologne, c’est la mort assurée pour cinq cent mille Bretons. La Bretagne sera envahie par une armée de réfugiés, de nègres, d’Arabes, de Juifs, tandis que vos maris, vos frères seront au front. Les Polonais ne méritent pas que la Bretagne leur offre ce sacrifice.
On ne leur apprend pas que le breton et le français. Ils font aussi des incursions en anglais, en espagnol, en roumain, en occitan. On n’oublie ni le grec ni le latin, pour leur montrer qu’une langue peut mourir, comme un être humain…
On a essayé de négocier avec lui, mais il avait le cerveau cuit par l’alcool. Il ne voulait rien entendre et nous disait que c’était trop tard, que l’argent ne rachèterait pas sa jeunesse.
On le fait souvent par ici, quand on a un trou, on invente ou on va chercher dans sa mémoire des passages d’une autre chanson qu’on vient coller comme une rustine sur des paroles percées…
Je ne suis jamais gaie, mais je chante quand même : cela fait paraître le temps plus court et la vie moins mauvaise .
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis
- La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
+ Lire la suite