Je suis si seule que j’ai l’impression de me trouver sur une planète lointaine où le langage et les coutumes ne ressemblent à rien de ce que je connais. Quand je passe devant elles, les filles les plus grandes me considèrent d’un air froid où il me semble détecter une ombre de moquerie.
Ces écolières paraissent plus vieilles, plus mûres que moi, et c’est bien naturel. Pour celles qui ont quatorze ou quinze ans, l’école n’est qu’une brève étape puisqu’elles se marieront dès le printemps prochain. Lorsqu’elles atteindront mon âge, dans cinq ou six ans, elles auront déjà mis au monde trois bébés au moins. Je ne m’étonne pas qu’elles me témoignent du mépris. Elles pensent que je ne suis pas une vraie femme.
Cet homme ressemble aux portraits d’indiens qui ornent les paquets de tabac et sont devenus si populaires dans l’Est. Je ne suis pas parvenue à lui soutirer la moindre information. Il m’a tout simplement ignorée, comme si j’étais une mouche qui bourdonnait à ses oreilles, ou quelque autre insecte importun.
Les Indiens avaient des connaissances approfondies sur les vertus médicinales des plantes. Des siècles avant l’apparition de l’aspirine, ils avaient compris que l’écorce de saule est efficace contre les névralgies.
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