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Reza Dalvand (Autre)
EAN : 9782372731010
32 pages
Des Elephants (18/03/2021)
4.03/5   16 notes
Résumé :
Valentin aime les couleurs, il aime colorer sa vie : le jaune pour les jours de pluie, le rose pour l’amitié. Ses amies, c’est plutôt des filles, car avec les garçons, c’est plus compliqué : il n’aime pas la bagarre, ni jouer au ballon,
et il est moqué, souvent, pour ses tenues trop colorées ou ses manières gentilles. Pour se réconforter, Valentin sort sa machine à coudre. Tandis qu’il coud, le temps est suspendu. Peut-on recoudre l’amitié ?
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
En voilà un album intéressant…indispensable même. Il traite de façon subtile et poétique de la différence, et de parvenir à être soi, à être fier de ce qui nous rend unique. Les garçons ont le droit de préférer la couture au ballon et on a le droit de s'affranchir des dictats de la société… le message est fort mais ne se veut jamais moralisateur.

Valentin de toutes les couleurs est un album parfait pour aborder les stéréotypes de genre. En plus, les illustrations sont très belles, tout en douceur et très colorées. Et puis, petite mention pour la fin de l'histoire, que j'ai trouvé juste parfaite. Personnellement, je pense que c'est une histoire à abordé avec des plus grands, pour en comprendre toutes les subtilités ! Une jolie pépite.
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Valentin est un petit garçon pas comme les autres: il prefere jouer avec les filles, aime les vêtements colorés,n'aime pas le foot et subit les moqueries des autres eleves. Pour son anniversaire, il reçoit la machine à coudre rêvée !
Un bel ouvrage sur la différence, l acceptation de soi et des différences. Un livre qui casse les stéréotypes de genre:oui les garçons peuvent aimer danser, aimer les couleurs et les filles jouer aux voitures, bricoler.
Les illustrations sont magnifiques, colorées, un peu naïves mais en totale adéquation avec l histoire.
Un superbe album
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Valentin voit la vie en couleurs. Il les associe à chaque personne, à chaque sentiment et il les porte fièrement. D'ailleurs, il demande une machine à coudre pour son anniversaire. Valentin préfère aussi jouer avec les filles. Il sent bien qu'il est en décalage avec les autres garçons. Un jour, il est même pris à parti par Antoine et ses copains. Valentin voit alors rouge et déchire le tee-shirt du garçon. le jour suivant, Valentin reste chez lui, honteux et effrayé par le regard des autres. Il se met alors à coudre…

L'autrice présente un garçon qui n'aime pas le foot, qui pleure quand il est contrarié, qui se sent différent mais qui l'assume fièrement. le regard bienveillant de ses parents n'y est certainement pas pour rien. L'album offre un bel éloge à la différence, l'acceptation de soi et à la sensibilité. La fin ouverte permet à chacun d'imaginer le retour à l'école de Valentin. Un texte sensible appuyé par des illustrations délicates qui jouent avec les formes et les motifs imprimés. Une histoire pleine d'optimisme et loin des stéréotypes.
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Valentin de toutes les couleurs est un album qui m'a laissée une impression étrange. Il y a des choses que j'ai beaucoup aimées dans cet album et d'autres qui me rendent davantage perplexe.

Valentin n'est pas un garçon comme les autres. Il n'aime pas le foot ni la bagarre. Il aime l'harmonie des couleurs et la couture. Il préfère jouer avec les filles, moins violentes que les garçons. Il aimerait se promener avec quelques garçons qu'il apprécie mais il n'ose pas le leur dire, il est timide. Un jour un accident arrive dans la cour et il est tellement en colère qu'il se bat avec un garçon qui l'a fait tomber. le lendemain, il n'ose plus retourner à l'école. Jusqu'à ce qu'il utilise la couture pour s'apaiser et tenter de régler son problème.

Grâce au soutien et à la confiance de ses parents, Valentin osera avancer et dire ce qu'il a à dire.

Si j'ai beaucoup apprécié tout ce qui touche à la couleur et à la couture, je suis restée davantage sceptique sur le fait que la réconciliation vienne de Valentin uniquement. C'est un album qui parle surtout de l'acceptation de soi, de la tolérance et qui s'affranchit des préjugés sur les garçons (qui sont censés aimer jouer au foot et à la bagarre), cependant, c'est également un album qui effleure le harcèlement et dont on sent que Valentin est une victime. Alors j'ai trouvé un peu facile ou dommage que la solution vienne de lui; surtout que la fin est ouverte et que finalement le lecteur ne saura pas si la solution de Valentin a fonctionné. L'important est évidemment de montrer qu'il a pris confiance en lui et que c'est le plus important.

Cela dit c'est un album que j'ai beaucoup apprécié : montrer de façon simple que les garçons peuvent aimer la couture, c'est important et même essentiel qu'il y ait ce genre d'histoires dans les albums pour enfants afin qu'ils se construisent avec des modèles différents.

C'est un album que j'ai apprécié, et qui de toute façon ne pouvait que le plaire en tant que couturière amatrice et que personne qui "fait attention à la façon dont les couleurs des vêtements se combinent entre elles", comme Valentin ;-)

A partir de 8 ans selon l'éditeur.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Préparez-vous à entrer dans un monde très coloré, emporté par le foisonnement des tissus que Valentin aime tant… Derrière cette histoire d'apprenti couturier, il y a une histoire d'enfants, une histoire d'intolérance. J'ai trouvé très poétique et original de faire de la couture un moyen de réponse ! Je dois avouer qu'il m'a manqué quelques pages à la fin, j'aurais aimé que l'épilogue se poursuive un petit peu. Quelque chose m'a un peu surprise : j'ai adoré l'idée de Valentin qui coud tous ces tissus pour les offrir, en guise de réconciliation… mais j'ai trouvé cela injuste. Pourquoi le geste vient-il de lui, alors qu'il devrait venir de celui qui l'a embêté ? En revanche, j'ai aimé le fait que l'album aille au-delà des stéréotypes !⠀
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critiques presse (1)
Ricochet
28 avril 2021
Tout le monde ne peut pas être un cow-boy. Belle leçon de morale et bel éloge de la diversité .
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand il coud, Valentin oublie tout.
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Videos de Chiara Mezzalama (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Chiara Mezzalama
Avec Hervé le Tellier, Chiara Mezzalama, Martin Rueff et des lectures par Emmanuel Noblet.
Pour la première fois, nous avons décidé d'étendre l'exercice du grand entretien façon Oh les beaux jours ! à une figure de la littérature aujourd'hui disparue, l'immense écrivain italien Italo Calvino (1923-1985), dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance. Né à Cuba, Calvino grandit dans une Italie fasciste et intègre les brigades Garibaldi en 1943. Cette expérience de résistance au nazisme sera présente dans son premier roman, le Sentier des nids d'araignée. Intellectuel engagé, auteur d'une oeuvre prolifique traduite dans le monde entier, qui emprunta tout d'abord au néoréalisme avant de se tourner vers le récit fantastique et le conte philosophique, Italo Calvino était aussi passionné par les sciences. Compagnon de route de nombreux écrivains – Queneau, Perec, Barthes… – il s'installe à Paris en 1967 et devient membre de l'Oulipo en 1973. Il puise alors dans ce courant littéraire prônant la littérature sous contrainte une créativité multiforme, qui donnera naissance à Si par une nuit d'hiver un voyageur. Pour évoquer ce compagnonnage, il était donc naturel de convier un Oulipien, de surcroît fin connaisseur de son oeuvre, Hervé le Tellier, qui se livrera à un exercice d'admiration en règle. Sur le plateau également, Martin Rueff, à qui l'on doit l'excellente retraduction en français de plusieurs romans de Calvino, dont sa célèbre trilogie, Nos ancêtres, et l'écrivaine Chiara Mezzaluma, qui apportera un regard italien sur cette oeuvre majeure traduite dans le monde entier.
Animée par Fabio Gambaro (journaliste et lui-même auteur d'un livre sur Calvino), en compagnie d'auteurs passionnés, cette rencontre vous fera entrer dans l'univers d'un écrivain hors du commun, entre réalisme et fantaisie, humour et philosophie, à travers la projection et l'écoute de documents d'archives. Un voyage dans les mondes imaginaires de l'auteur de Monsieur Palomar et des Villes invisibles, dont des extraits seront lus sur scène par le comédien Emmanuel Noblet.
Une table ronde animée par Fabio Gambaro et enregistrée en public le 27 mai 2023 au Mucem, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !
À lire (bibliographie sélective) : — Italo Calvino, « Les Villes invisibles », traduit de l'italien par Martin Rueff, coll. « du monde entier », Gallimard, 2019. — Italo Calvino, « Nos ancêtres », traduit de l'italien par Martin Rueff, coll. « du monde entier », Gallimard, 2018. — Italo Calvino, « Si par une nuit d'hiver un voyageur », traduit de l'italien par Martin Rueff, Folio/Gallimard, 2015. — Hervé le Tellier, « L'Anomalie », Gallimard, 2020 (prix Goncourt 2020). — Chiara Mezzalama, « Après la pluie », traduit de l'italien par Léa Drouet, Mercure de France, 2022.
En coréalisation avec le Mucem et en partenariat avec l'Institut culturel italien de Marseille.
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2023
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