Alcante frappe très fort avec le septième et dernier des péchés capitaux : la colère. Non seulement il va à nouveau réussir à combiner ce péché à un maux de la société moderne (les armes bactériologiques), mais également au mythe de Pandore qui donne le titre à cette série. En plus, à l'inverse des albums précédents qui se lisent indépendamment, il va parvenir à lier cette histoire aux androïdes du tome précédent.
En effet, l'un des androïdes de Mr. Almighty va jouer le rôle de Pandore dans ce récit. La boîte de Pandore est ici représentée par une éprouvette qui contient l'arme bactériologique ultime. La colère de cet androïde vis-à-vis du genre humain sera-t-il suffisant pour l'inciter à libérer sur la population une des plus grandes menaces qui pèse sur notre monde : une pandémie bactériologique virulente ?
Et au cas ou ceci ne suffirait pas,
Alcante va en plus nous servir une histoire émouvante entre un père et son fils. Une histoire attachante qui se conclura de manière surprenante par un geste de colère ultime !
Bref, un scénario d'apothéose pour ce dernier péché, une narration toujours aussi excellente et un dessin de
Sébastien Damour ("Nash") dans la lignée de ces prédécesseurs. Une homogénéité graphique tout au long de la série qui est accentuée par la mise en couleurs d'Usagi, coloriste depuis le deuxième tome.