Justan Lockholmes, tome 4 : La main du diable

C'est un excellent tome 4 que nous propose C.D Darlington avec une intrigue qui change considérablement des tomes précédents. On quitte Londres pour la campagne, et les quartiers huppés pour un petit village perdu au milieu de nulle part. de même, Justan se retrouve pour une fois sans ses acolytes, ce qui permet de nouvelles dynamiques de personnages !

J'attendais un tome comme ça depuis longtemps. Quand on pense à Sherlock Holmes, on pense presque toujours immédiatement à le Chien des Baskerville, c'est un des romans qui a eu le plus de succès. Ici, le texte s'en inspire partiellement, mais pas que. On retrouve aussi un peu du mythe de la bête du Gévaudan, et plus généralement des inspirations de récits de loups-garous. Justan fait face à une bête mystérieuse qui traumatise un petit village depuis des années et s'en prend, semble-t-il, de manière aléatoire à ses habitants. Tout l'enjeu de l'intrigue repose sur le surnaturel : est-ce qu'il y a vraiment une bête ou est-ce que quelque chose cherche à se faire passer pour bête ? Cela pose la question de la limite entre raison et mythe, mais ne dit-on pas qu'il y a toujours une part de vérité dans les mythes ?

Là où ça se complique, c'est que cette bête devient aussi le problème de notre détective lorsqu'elle décide de s'attaquer au train dans lequel il est coincé. On peut clairement déjà tisser des liens entre le Crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie et cette partie de l'intrigue, qui se passe essentiellement à huit clos. Par ailleurs, les inspirations d'Agatha Christie sont partout dans ce roman. Typiquement, on a tous les suspects sous les yeux, et le but du détective et du lecteur, c'est d'éliminer les suspects un à un pour trouver le vrai coupable et le mobile des différents crimes… Avant que la bête ne tue tout le monde, eh oui. La solution est plus complexe qu'elle n'y parait et très surprenante.

J'avais partiellement deviné les coupables, mais pas les mobiles, j'avoue. Il y a pas mal d'indices cachés dans l'histoire qui font sens une fois que vous avez la résolution complète. Par contre, on en parle de cette fin ? le dernier chapitre va vous faire hurler toutes les deux lignes tellement il y a de choses qui se passent en même temps. le tome 5 ne va probablement pas être très calme non plus, ah ah ah.

J'ai beaucoup aimé le changement de dynamique des personnages pour ce tome ! Notre Yvan Beaufort Tabloïde national n'est pas là pour nous arroser de son savoir éclairant sur les événements, mais Justan trouve du réconfort auprès d'un magicien malicieux et d'une femme, pour changer, qui lui casse les noisettes, et donc dont il ne peut plus se passer comme toutes les femmes qu'il a croisé jusque-là. C'est bon là, ça commence à se voir, il va falloir se racheter une façade au lieu de tenter de boucher les trous, Justan. Les personnages fonctionnent très bien en trio, même si tous ont leur petite part d'ombre.

Les autres invités du train ont aussi leur rôle à jouer dans l'intrigue. J'ai adoré le Maharadjah, dont les débuts dans l'intrigue sont détestables, mais qui se révèle étrangement juste et respectable sur la fin, malgré ses actes discutables au long de l'intrigue. Il y a aussi ce sosie de la Castafiore insupportable que j'ai eu envie de tarter du début à la fin. C'est genre le personnage qui mérite le moins de s'en être tiré.

Et bien sûr, il faudrait une haie d'honneur à Lady, le corgi du détective, qui nous a fait une belle frayeur dans ce texte, mais qui est trop adorable et intelligente pour ne pas avoir le droit à son propre paragraphe dans cette chronique. Et aussi le dessin à la fin du roman T-T Je veux un spin off avec juste Lady qui part à l'aventure et résout des vols de croquettes.

Il y a aussi toute cette intrigue qui tourne autour de Messalia Grimm qui commence à me faire tourner la tête. Elle prend de plus en plus d'importance au fil des tomes, et ça devient inquiétant. Je sens tellement qu'elle va nous faire une Moriarty à un moment ou un autre. Elle est trop omniprésente, il y a des traces de sa présence même dans un village perdu au milieu de nulle part, et cette influence commence à questionner. J'ai hâte de voir où tout ceci va mener. Ça ne sent pas très bon.

Dans tous les cas, ce tome 4, comme les précédents, est un coup de coeur et sans doute l'un de mes préférés jusqu'à présent. On en découvre toujours plus sur notre détective, et toutes ces références à Arthur Conan Doyle et Agatha Christie m'ont beaucoup, beaucoup plu. J'ai très hâte de découvrir la suite et je vous donne rendez-vous pour le tome 5, à n'en point douter !
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Tut, tut (imaginez le bruit d'un train, c'est dur de faire des bruitages à l'écrit), Justan est en vacances. Lockholmes dans le train (comme Martine à la plage, mais je m'égare) afin de profiter de vacances bien méritées après le décès malencontreux de mademoiselle Miniponey (oui !). C'est vrai que cela fait quelques temps que notre héros court d'enquête en enquête tout en se mêlant sans relâche au gratin londonien (et à Messalia Grimm uhu). Il est fatigué le petiot. Alors quoi de mieux qu'un petit tour à bord de l'Express National (un peu comme l'Orient Express par ailleurs) pour reposer ses méninges, accompagné de son formidable corgy au doux nom de Lady (distinguée comme son maître). C'était sans compter sur l'affreuse manie qu'ont les affaires étranges de suivre le petit Justan, qui n'est pas au bout de ses surprises.
Dans ce tome, fantômes et monstres mystiques essaient de se forcer un passage dans l'esprit cartésien de notre jeune enquêteur. En effet, une bestiole des plus effrayantes, aux griffes acérées, semble répandre la terreur dans une charmante (affreuse) bourgade du nom de Caunette-sur-Agreste (marrant quand on sait qu'agreste veut dire "qui appartient à la campagne, qui est d'une simplicité rustique, enfin il faudra lire pour comprendre ehe). C'est le maire de la ville, Monsieur Avenbroth, accompagné de sa femme, tout aussi mystérieuse, qui demande à Justan Lockholmes de les aider à faire cesser ces sorcelleries. Vous vous doutez bien que notre protagoniste, qui ne croit certainement pas à ces idioties, se retrouve un peu sur les fesses (le q quoi, mais on est poli ici), quand il aperçoit lui-même cet être infâme lorsqu'il s'en prend à une des passagères du train. Il ne peut donc décidément jamais se reposer !
Le lieu où se déroule l'intrigue est tout nouveau pour le lecteur. Pas de déambulation londonienne, pas de remarques pertinentes (pour le quart) d'Yvan Beaufort (même s'il écrit de jolies lettres) et surtout, l'introduction de nouveaux récurrents qui accompagneront notre protagoniste dans son enquête. Ne vous en faites pas cependant, Justan, qui semblait avoir un peu muri dans les tomes précédents, n'a finalement pas changé d'un iota. Chassez le naturel et il revient au galop : l'idée qu'une jeune femme - Mademoiselle Chamontin - puisse prendre part à ses pérégrinations le rend tout bonnement agacé (même si elle arrive doucement à le dérider). On notera qu'il apprécie pourtant la compagnie de Monsieur Vitali, un italien à l'accent chantant. Bref, notre Lockholmes reste insupportable sur les bords, mais c'est pour cela qu'on l'aime non ?
Je pourrais vous parler de la plume de C.D.Darlington, mais elle n'a honnêtement plus rien à prouver. Elle maitrise parfaitement son intrigue, imbriquant chaque détail avec un autre pour nous offrir de nouveau une suite qui n'a rien à envier aux tomes précédents ! Je ne pensais pas qu'elle pouvait faire mieux que L'Héritier du Dragon (car il était déjà excellent), mais je me suis trompée. C'est une de ces séries où l'on revient sans cesse pour la qualité de l'écriture, pour la cohérence parfaite de l'histoire, pour ce livre qui nous agrippe fermement et promet de nous relâcher seulement quand on a lu la dernière page. Car n'est pas C.D.Darlington qui veut, et la reine du cliffhanger nous en a mis plein la vue. Alors à quand la suite ?
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Livre lu dans le cadre du partenariat avec @betapublisher, merci pour l'envoi ! Et ce petit bijou sort aujourd'hui !

Si vous avez déjà lu un des tomes de Justan Lockholmes, vous savez que rien ne semble être ce qu'il paraît. Chaque petit détail, chaque information compte et ce n'est que grâce aux incroyables talents de déduction de Justan que l'on arrive à comprendre ce qui se cachait sous notre nez. Malgré l'absence de ses acolytes, Justan arrive encore à se retrouver mêler à une incroyable affaire et tout le monde ne risque pas de s'en sortir vivant...

Un tome qui change des autres, nous ne nous retrouvons plus dans la ville mais en pleine campagne avec seulement de la neige, de la neige, de la neige et ah, un petit village de paysan ! Et c'est sans compter les personnages du train, tous plus incroyables les uns que les autres. le destin aime bien mettre des bâtons dans les roues de la vie de Justan et surtout faire apparaître sur sa route des personnages féminins prêts à lui rabattre le caquet dès qu'il devient un peu trop macho voire mysogyne.

L'humour est encore bien présent, rien que les titres sont extraordinaires et nous annonce chaque fois de sacrés rebondissements dans les chapitres.

Nombreuses étaient encore les questions laissées sans réponses après les 3 premiers tomes. Une seule à trouver réponse lors de cette fin juste explosive ! Mais plusieurs autres questions sont apparues... Vivement la suite !

Non mais cette fin !!! 🤯
Pour une fois, j'avais vu certaines choses venir mais il y en a d'autres c'était juste inimaginable ! Bravo @c.d.darlington !

En y réfléchissant l'autre jour, j'ai réalisé que le premier livre que j'ai lu chez Beta, c'est le premier tome de Justan Lockolmes !

J'ai depuis attendu la sorti du suivant avec à chaque fois beaucoup d'impatience. Dès le premier volume, j'ai accroché à la plume de l'autrice, pleine de références à la pop-culture, à l'humour grinçant et qui a su créer un personnage détestable, mais qu'on finit par adorer détester !

Ici, notre Sieur Juju n'est plus tout à fait le même homme que dans sa première aventure. Dans les précédents tomes, il s'est fait un peu (beaucoup) maltraiter et c'est tout naturellement qu'il ressent le besoin de prendre des vacances !

Une fois de plus, j'ai adoré ! Un nouveau personnage vient remuer Justan et apporte une dynamique juste géniale ! J'espère vraiment que l'on continuera de voir ce personnage par la suite 👀

Embarqué dans un train, on retrouve une ambiance digne d'un Hercule Poirot et les personnages qui font partie du voyage sont tous très réussis ! Mention spéciale à Lady qui sait faire fondre le coeur de notre détective préféré !

Jusqu'au bout, je me suis demandée qui était le coupable et j'ai été surprise jusqu'à la toute fin !

Dans ce tome, l'autrice utilise les clichés de la romance en les parodiant avec panache et c'est juste génial ! Sa plume est de plus en plus agréable à lire, on sent l'évolution sur le temps et j'ai plus que hâte de pouvoir découvrir ce qu'elle nous réserve pour le tome suivant !

"On invente des légendes comme on invente des religions : pour faire face à ce qui nous effraie, à ce que nous ne comprenons pas ou que nous refusons de comprendre. C'est la peur qui bien souvent nourrit ces croyances et c'est elle l'a plus difficile à vaincre. "

Oui la tenue ensoleillée ne respecte pas vraiment le roman mais maintenant que le soleil et le printemps sont là, on ne va pas cracher dessus !

C'est impressionant à quel point ce roman est prenant. le troisième tome se conclut sur une révélation des plus chamboulante... Et celui-ci se termine de la même façon ou alors, il est pire, j'ai encore du mal à me décider sur ce sujet.

En ce qui concerne l'enquête, que serait Justan sans une bonne enquête, elle est vraiment excellente ! On a du suspense du début à la fin, les coupables sont 🤯, on ne s'y attend pas le moins du monde et leur mobile est un mystère en lui même étant donné que c'est une révélation de plus à digérer. C'est merveilleusement bien écrit et terriblement bien pensé : on s'imagine subir les assauts d'une bête légendaire alors que... Tout s'explique comme dirait Juju.

Je trouve que les personnages prennent de plus en plus en humanité, en consistance. Je trouve que la double lecture que nous offre ces romans est d'une perfection et d'un plaisir à toute épreuve. Je m'explique : soit vous les lisez pour le côté décalé et la dérision soit vous le lisez avec une analyse beaucoup plus profonde (enquête, motivation des personnages, l'influence des épreuves qu'ils vivent...).

Ce roman continue de nous faire rire tout en nous poussant à réfléchir sur la société, les interactions que nous avons, l'influence que nous pouvons avoir sur les autres et les monstres que nous pouvons créer malgré nous.

C'est un véritable plaisir de côtoyer ce personnage qui est beaucoup plus que ce qu'il ne laisse paraître. C'est un véritable plaisir de dénicher les références culturelles et de découvrir les notes de bas de page.

(mais il est où YB ?)

Un véritable coup de coeur !
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