Joe le vagabond arpente la steppe à la recherche de fossiles et squatte chez son ami le Cosaque qui tient une auberge isolée au milieu de nulle part. La Terre, victime de la surpopulation, de la pollution et des guerres, part à la dérive. Et ce ne sont pas les virus mutants qui engendrent des épidémies aux proportions hors du commun qui vont arranger les choses. Seule porte de sortie, l'espace et la colonisation des mondes voisins. Mais, alors que l'expansion dans le système solaire n'en est qu'à ces prémices, un vaisseau extraterrestre fait son apparition aux confins du système. Que veut-il, et pourquoi le vaisseau reste-t-il muet ?
On est tout d'abord accroché par le titre. Mystérieux et cocasse, il donne vraiment envie de découvrir ce qui ce cache dans le récit.
Frederic Darriet, dont
Les poules bleues de l'automne est le seul roman publié, signe ici une oeuvre dense, sans doute même un peu trop. Les idées sont nombreuses dans ce récit et, même si elles ne révolutionnent pas le petit monde de la SF, elles sont plutôt bien développées. le problème vient de l'accumulation des sujets traités, comme si l'auteur n'avait pas réussit à se décider sur l'axe majeur de son histoire. du coup, le lecteur se trouve noyé par cette abondance et à parfois du mal à s'accrocher à la trame.
D'autres petits travers, imputables à bon nombre de premiers romans, viennent émailler le récit. le traitement des personnages est parfois un peu léger, on peut par exemple s'étonner de voir Hélène tomber dans les bras de Joe si facilement ou encore de ne pas très bien saisir les raisons profondes qu'ont les deux héros pour partir sur mars (mis a part que cela facilite le court du récit).
Au final, et après avoir mis de coté les aspects négatifs, le lecteur est invité a faire un grand voyage dans l'imaginaire débordant d'un auteur au style sympathique.