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Typhaine Ducellier (Traducteur)
EAN : 9782384361526
Faubourg Marigny (10/04/2024)
4.2/5   43 notes
Résumé :
Une série de vols de livres précieux ébranle la bibliothèque publique de New York, laissant deux générations de femmes volontaires se battre pour les retrouver.
1913. À première vue, Laura Lyons ne pouvait en demander plus à la vie : son mari est le surintendant de la bibliothèque publique de New York, et ils ont deux beaux enfants. Mais Laura, entêtée et passionnée, en veut plus. Elle postule à l'école de journaliste de Columbia et est acceptée. Alors que se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous plonge dans la société américaine des années 10 et dans ce magnifique lieu qu'est la New York Public Library.

Étant friande des romans alternant deux époques, j'ai été ravie de découvrir les quotidiens de Laura (1913) et de Sadie (1993), chacune apportant son lot de questionnements, de doutes et de peur.

L'un des points fort du roman est bien sûr le lieu majestueux dans lequel l'histoire prend racine. Grâce aux minutieuses descriptions de l'auteure, j'ai pu aisément visualiser les dédales de cette bibliothèque emplie d'histoire. Je me suis également arrêtée devant les deux grands lions gardiens de l'entrée, ai tenté d'étouffer mes pas dans les salles de lecture et ai manipulé avec précaution les fabuleux manuscrits dont regorge la bibliothèque.

J'ai également énormément apprécié le lien ténu entre les deux époques ainsi que le mystère entourant ces vols se répétant à 80 ans d'intervalle.

La psychologie des personnages est également un point fort se ce superbe roman, tant celle de Laura et sa famille que celle de Sadie. Avec la première, nous découvrons une jeune femme rêvant de s'émanciper et de pouvoir subvenir seule à ses besoins. Elle nous montre la dureté des professeurs envers la gent féminine, la façon dont elles sont dénigrées et surtout l'inégalité qui existe dans la façon dont sont traités les étudiants et les étudiantes. J'ai adoré accompagner Laura à ses rencontres entre femmes où ces dernières refaisaient le monde et réfléchissaient à la façon de pouvoir faire avancer leurs droits. J'ai été admirative d'Amelia Potter, femme incroyable qui n'avait pas froid aux yeux et vivait comme elle l'entendait, sans se soucier de la bienséance de l'époque et du qu'en dira-t-on.
J'ai été touchée par le petit garçon qu'était Harry, ses tentatives de bien faire et son impuissance face à la situation qui le dépasse, mais ai aussi eu de la compassion pour Jack.

Concernant Sadie, elle m'a extrêmement émue par ses peurs, ses envies de se reconstruire sans oser sauter le pas, son mal-être, sa sensation de ne peut-être pas vivre avec son temps. J'ai adoré voir sa passion et son dévouement pour son travail.

L'ensemble a été porté par une plume fluide et agréable, véritable plaisir pour les yeux. Je suis ravie de cette découverte, d'autant plus que le roman me faisait déjà de l'oeil dans sa version originale. Quoi de mieux que de le voir publier par mon éditeur préféré ?
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Vivre dans une bibliothèque... voilà qui pourrait s'apparenter à un rêve pour la lectrice compulsive que je suis!

Néanmoins, je ne suis pas sûre que Laura partage mon avis. Alors qu'elle et sa famille vivent dans un appartement situé au coeur même de la grande et fabuleuse bibliothèque publique de New-York, des livres extrêmement précieux disparaissent. de quoi créer une tension et un suspense dès les premières pages...Qui plus est, en 1913, peu de place est faite à l'ambition qui habite notre héroïne! Malgré tout, Laura va mener le combat qui anime ses convictions et ses valeurs avec courage. Nous sommes ici en présence d'une femme forte et déterminée comme on les aime et pour lesquelles on ressent tant d'admiration. Mais chuuuut, je vous laisse découvrir la suite par vous-même!

En parallèle, un saut dans le temps nous propulse en 1993 en compagnie de Sadie qui elle-même, bibliothécaire dans ce même établissement, se retrouve confrontée à de nouvelles disparition d'ouvrages... Voilà une double temporalité qui tient son lecteur bien éveillé et toujours dans le feu de l'action.

Si face à tout cela, il vous reste encore des doutes quant à l'utilité de vous procurer ce roman.... et bien c'est que vous êtes définitivement une cause perdue!
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📚NOTHING BUT THE BOOKS📚
1913. Laura Lyons est l'épouse du surintendant de la prestigieuse Bibliothèque publique de New York. Heureuse maman de deux enfants, elle aspire cependant à obtenir son indépendance financière et débute des études de journalisme grâce à une bourse. C'est alors que des éditions rares sont dérobées à la bibliothèque.

80 ans plus tard, Sadie la petite fille de Laura, conservatrice dans la même bibliothèque, se retrouve confrontée elle aussi à des disparitions de livres précieux...

Un lieu magique sur la Cinquième Avenue à New-York. Des romans du sol au plafond, des milliers de livres, des objets rares ayant appartenu à des auteurs célèbres, un coupe-papier de Charles Dickens, le journal de Virginia Woolf...

Dans ce roman à double temporalité, la bibliothèque est un personnage à part entière et visiter ce haut lieu du savoir nous a fascinées. Ensuite, ses deux héroïnes fortes et attachantes nous ont captivées.

Avec une préférence pour Laura, cette femme au foyer qui rêve d'avoir une passion à elle, un métier, une autonomie financière, et qui va peu à peu s'emanciper au contact d'un groupe de féministes...

Bref, on a dévoré ce roman qui célèbre l'amour des livres et rend hommage à ceux qui les conservent et oeuvrent dans l'ombre pour les protéger et en prendre soin...

Il vous tente ? Vous aimez les romans à double temporalité ?
Bisous et bonne journée 😘 Fran et Flo 🍒
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Gros coup de coeur !❤
Déjà, rien que la couverture et le titre m'avaient fait de l'oeil durant deux bonnes semaines en librairie.
« Les livres perdus de la Ve avenue », de Fiona Davis est un roman à ne pas manquer.

On suit deux femmes, évoluant dans deux époques différentes. Toutes deux partagent l'amour de la littérature, des livres. Toutes deux sont des femmes fortes, ont un lien particulier avec la célèbre bibliothèque de New-York et … ont un lien de famille ! N'ayez crainte, ce n'est pas un spoiler.

J'ai adoré le style de l'auteure : efficace et rythmé avec un sens du suspense qui m'a vraiment plu. Les parcours de Laura Lyons et Sadie Donovan sont uniques.
J'ai été captivé par celui de Laura : une femme qui souhaite l'indépendance, la libre expression et le respect de sa voix, dans une société qui ne cherche qu'à la placer qu'au sein de son foyer. Mention spéciale pour son mari Jack, à qui l'auteure n'a pas donner le rôle d'un mâle alpha de première ! (Merci Miss Davis!) cela contribue à rendre le roman prenant car loin des clichés.
L'enquête (et oui, souvenez-vous du titre : des livres disparaissent mystérieusement !) évolue dans les pages consacrées à Sadie, qui découvre le lourd passé de sa famille. Bien que je sois pas portée sur les livres d'enquête, j'ai beaucoup aimé celui là. On est tenu en haleine jusqu'aux dernières pages !

Bref, si vous voyez ce roman, foncez !
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D'une plume fluide et immersive, je me suis laissée happée par ce roman paru aux éditions Faubourg Marigny. Encore une fois, c'est un beau coup de coeur. Sur deux temporalités, nous allons faire la rencontre de Laura dans un cadre magnifique : la bibliothèque publique de New York. Laura est le personnage à la forte personnalité, finement travaillée par l'autrice. Entre ses convictions et ses ambitions, j'ai adoré ce personnage qui repousse ses limites. En 1913, celle-ci habite avec sa famille dans la dite bibliothèque où des livres précieux disparaissent. Autre personnage et temporalité, nous rencontrons Sadie en 1993. Bibliothécaire dans cette même bibliothèque, elle fait face également à la disparition de livres. C'est alors que l'enquête autour de l'histoire familiale de Sadie prend vie et la magie opère. Avec des chapitres rythmés et une plume qui ne laisse pas de répit, les chapitres défilent et nous n'avons qu'une seule envie : connaître le dénouement qui est surprenant. N'hésitez pas à le découvrir !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il me semble être suspendue au milieu du vide, entre deux sphères : celle de l'homme et celle de la femme. Les devoirs et les plaisirs de la femme moyenne ennuient et agacent. Ceux de l'homme moyen intéressent et attirent. J'ai vite découvert qu'il s'agissait d'un sentiment que je partageais avec la majorité de mes semblables. Je n'ai jamais rencontré un homme désireux d'être une femme ne serait-ce que l'espace d'un instant, alors qu'à l'inverse, j'ai rencontré plusieurs femmes qui, à de nombreuses reprises, ont souhaité être des hommes.
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On pourrait dire que c'est une représentation active du processus créatif des humains. Ces taches, ces ratures sont des marques visuelles du travail tel qu'il a été couché sur papier la première fois, puis corrigé. Avec certains manuscrits, on parvient même à voir quand l'auteur était gagné par la frustration ou la colère, du fait de changements dans la calligraphie. L'un de mes professeurs préférés à l'université disait toujours que c'est un pont entre le lecteur et l'auteur, quelque chose qui offre beaucoup plus qu'une simple représentation mécanique du contenu.
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Laura avait remarqué que certaines idées de papiers des étudiants [étaient rejetées par Wakeman] et se matérialisaient ensuite dans la presse, signées de sa plume. [...] Elle avait donc décidé de présenter d'abord une fausse idée de sujet afin de le distraire.
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Un décès dans une famille provoquait sans doute ça. Il remuait la vase des profondeurs de nos existences.
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Après avoir perdu un proche pour la première fois, tous les décès suivants sont exponentiellement plus douloureux, car on sait à quel point c'est difficile de se remettre et de faire son deuil.
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