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EAN : 9791037723383
176 pages
Le Lys Bleu (29/03/2021)
4.35/5   23 notes
Résumé :
Béatrice et Anna, deux femmes que tout oppose, se croisent par hasard dans un train. Inconnues l'une pour l'autre, elles suivront des chemins parallèles que chacune gérera à sa façon. L'une obnubilée par sa réussite professionnelle mettra tout en oeuvre pour faire évoluer sa carrière, au risque de passer à côté de l'essentiel et de se perdre. L'autre devra se battre contre le coup du sort qui ébranlera l'équilibre si ténu de son cocon familial. Entre doutes, découra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman nous propose de découvrir la maternité par le biais de deux personnages féminins que tout oppose.

Leur rencontre a lieu dans un train. L'ambitieuse et impeccable Béatrice, qui travaille à la Défense, est exaspérée par le comportement des enfants d'Anna, maman débordée qui se laisse aller. L'une a beaucoup d'enfants, l'autre ne veut pas en entendre parler et les supporte à peine !

Je vais commencer par le négatif, pour finir sur une note positive ! Concernant le récit, j'ai trouvé une ou deux scènes trop détaillées (le travail de Béatrice et l'installation d'Anna). J'aurais aussi apprécié que l'un des personnages féminins s'épanouisse d'une autre manière, mais c'est très personnel et n'engage que moi.

Ces quelques bémols mis à part, ce roman est très agréable et fluide à lire. Je l'ai lu en quelques jours et j'étais contente de retrouver Anna et Béatrice lors de mes soirées de vacances ! Les deux auteures mettent bien en avant les difficultés quotidiennes que rencontrent les femmes, en tant que maman ou dans le monde du travail. Il y a beaucoup de solidarité entre elles et ça fait chaud au coeur. On sent que Serena Davis et Mary White ont eu un réel plaisir d'écriture et beaucoup de sympathie envers leurs personnages.

Je précise enfin que je ne suis pas adepte du feel-good. Donc, fans de ce genre, foncez et vous passerez un très bon moment !
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D'un côté, Béatrice, belle femme charismatique et sophistiquée, la quarantaine, qui mise tout sur sa carrière pro. Malgré un conjoint qui rêve et réclame un enfant...
De l'autre, Anna, mère de 3 enfants, célibataire suite à un drame tragique... qui doit rapidement abandonner sa vie de femme au foyer et trouver un emploi, une nouvelle maison, une meilleure situation...
Deux femmes biens différentes mais que nous allons suivre dans leur MÊME combat pour l'indépendance !

Second roman que je lis de Serena, et je pense lui rester fidèle encore longtemps. Son roman, écrit avec beaucoup d'intelligence, m'a beaucoup parlé... Béatrice et moi avons quelques points communs. Les mots sont justes et bien choisis, l'émotion est très bien dosée, sans niaiserie... la triste réalité de la crise sociale est aussi évoquée, un fait de société très actuel... pour un roman très sincère !

Comme Béatrice, une femme est souvent confrontée au choix difficile entre carrière et maternité... il est parfois compliqué lorsqu'on est active de se mettre sur pause plusieurs mois... mais pour moi, concilier les deux n'est pas impossible puisqu'une femme motivée peut déplacer des montagnes !
Anna est très touchante car malgré son drame, elle se relève et fonce ! La vie ne l'aura pas mise KO ! Un bel exemple à suivre.
La force et le courage des femmes sont à l'honneur et j'adore ça !

Comme dans son 1er livre, Serena évoque d'autres auteurs, son roman est saupoudré d'expressions littéraires que j'apprécie beaucoup ! Quelques vers de poésie par ci, quelques références par là !

Ce roman je le recommande à toutes les femmes avec le message clair qu'il m'évoque, soyez qui vous avez envie d'être, personne ne peut vous juger, car personne ne sait ce que vous avez traversé ou vécu ! Les convictions de chacune se respectent !
Bravo !
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Les Pendules ne sont pas toujours à l'heure aborde la maternité à travers deux points de vue. Béatrice se dédie à sa carrière et ne veut pas d'enfant car cela serait incompatible avec sa vie professionnelle. Anna est femme au foyer s'occupant de trois enfants. Suite à un drame, elle part à Paris dans l'espoir de trouver un travail. Ces femmes que tout oppose se croisent dans un train sans savoir que leurs destins ne sont pas si éloignés.
Ce livre aborde des sujets et des situations parlant à beaucoup de femmes : la difficile conciliation entre vie professionnelle et maternité, le syndrome de l'imposteur, la lutte pour être reconnue dans un monde d'hommes. La condition féminine est abordée via le prisme de la maternité, qui est un sujet assez rare dans les livres. La réalité de l'accouchement est traitée avec réalisme, ainsi que des sujets tabous tels que les difficultés rencontrées par les parents, les grossesses à risque et la transformation du corps.
Mais ce roman est également drôle et a un côté feel-good grâce à de belles rencontres et à la résilience dont font preuve ces héroïnes que la vie n'a pas épargnées. J'ai aimé les références littéraires et la manière de rendre hommage aux femmes par l'art.
Il est bon de parler maternité car, si l'injonction à la maternité est quasi omniprésente, celle-ci est souvent représentée comme un statut et non dans sa réalité concrète. Ce livre contribue à faire connaître un vécu féminin, sans oublier une réalité sociale souvent difficile.
Je ne me suis pas toujours retrouvée dans ces représentations de la féminité mais j'ai aimé découvrir la vision des deux autrices car il existe de multiples manières d'être femme. Ce roman est une ode à l'ouverture d'esprit car nous sommes davantage que les étiquettes collées hâtivement lors d'une rencontre.
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Un train, deux femmes qui se toisent, aux antipodes l'une de l'autre. Béatrice, cadre dynamique en couple mais qui a fait le choix de ne pas avoir d'enfant pour le moment afin de gravir les échelons dans sa société et Anna, jeune maman de trois enfants remuants. Apparemment, tout les oppose et ce ne sont pas les regards qu'elles posent l'une sur l'autre qui diront le contraire. Car, évidemment, Anna est une "mère pondeuse" qui ferait mieux d'éduquer ses enfants de façon plus convenable au lieu de faire d'autres enfants et qui pourrait soigner son image, elle est visiblement débordée par sa progéniture. Et Béatrice, sans nul doute, est une femme carriériste qui fera toujours passer son travail et sa personne avant quiconque, d'ailleurs voir Anna et entendre ses enfants l'agacent au plus au point c'est donc que devenir mère, très peu pour elle.
Mais, faut-il réellement se fier aux apparences et coller des étiquettes à nos compagnons de voyage? Qui sait ce qui se passe dans la vie de chacune?
"Les pendules ne sont jamais à l'heure" nous proposent de laisser un instant nos préjugés de côté et d'entrer dans l'intimité de ces deux femmes et qui sait, peut-être que leurs chemins ne sont pas si diamétralement opposés?
On découvrira ainsi deux destins féminins pris au hasard des rencontres et on partagera les préoccupations de chacune dans un roman où leurs deux vies se tissent au gré des aléas placés sur leur route par la vie et surtout autour de la question centrale de la maternité, parce que, si on a toutes un avis sur la question, une chose reste certaine, nous ne contrôlons pas notre pouvoir reproducteur et personne ne peut prédire à l'avance le nombre ni le timing de ses grossesses.
Ce roman offre ainsi une douce réflexion sur ce qu'est être mère dans notre monde moderne quand on s'éloigne un peu du schéma familial traditionnel, quand on choisit ou subit de ne pas se conformer aux injonctions de notre société sur un sujet si intime : la maternité.
Je conseille cette lecture aux femmes en général mais également aux personnes qui ne peuvent s'empêcher de porter un jugement sur les gens qu'ils croisent dans la rue.
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•Je suis bien contente de commencer l'année en découvrant le second roman de Serena Davis, une auteure que j'ai découvert l'année dernière dont le livre m'avait énormément plu! Ici, elle est en collaboration avec Mary White.

•À travers cette lecture qui peut paraître à premier abord gentillette, les auteures ont, selon moi, cherché à mettre en évidence l'inégalité des sexes perçus par certains individus. Cette inégalité, a été dénoncée non seulement dans les moeurs mais surtout dans le domaine du travail.

•Mais ce n'est pas cela qui m'a forcément plus dans ce roman, mais surtout cet éloge au magnifique privilège que nous offre la nature en tant que femme, celui d'enfanter. Et cela, bien que ça soit réservé aux femmes, chacune le vit différemment. Ça c'est très bien vu à travers Béatrice, pour qui féminisme rime avec carrière d'abord et mère après.. ou pas. Puis Anna avec qui je me suis senti plus proche . Une phrase que j'ai relevée m'a touché. Je me suis reconnu en elle: « elle regardait les mamans avec envie, aspirait à être mère. »

•Ainsi, c'est cet éloge mais aussi la description d'une femme forte, maternelle et polyvalente qui m'a plu. Même si, j'ai trouvé que le monde retranscrit dans ce roman était bien plus beau que la réalité sur certains points.

•Malgré les différences entre les femmes, la nature fait que nous ne sommes pas si éloignées les une des autres, et ce roman le décrit très bien.
Deux plumes agréables à lire. Un roman plein d'espoir et de bienveillance, en accord avec son temps.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Alors ils marchent, randonnent main dans la main au milieu des ruines. La pierre leur parle. Elle susurre la vie passée, la vie qui les a précédés de plusieurs siècles, elle raconte les mœurs et les rites ancestraux qui ont gravé leur passage dans ces vestiges mêlés à la nature luxuriante, ces merveilles archéologiques dont on ne voit que des traces mais dont on devine la grandeur. Le vent porte ces messages mystérieux que leur imagination change en voyage à travers le temps.
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Sans doute une âme bienveillante qui sait le drame d'un doudou perdu.Eh oui il existe encore des âmes bienveillantes .Il faut juste tomber dessus .
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