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Les Dieux sauvages tome 4 sur 4

Alain Brion (Illustrateur)
EAN : 9782375791189
976 pages
Critic (20/11/2020)
4.31/5   16 notes
Résumé :
La guerre entre les dieux sauvages fait rage. La forteresse de Rhovelle, Loered, est isolée ; Mériane, la Messagère du Ciel, l’espoir du peuple, dispose d’une armée qu’elle ne peut déployer. Ganner fait route librement vers Ker Vasthrion, où gît un pouvoir qui offrira à Aska la domination totale. Wer est en train de perdre, et dans les hautes sphères du pouvoir, les hommes se raccrochent à l’espoir insensé que la vertu les sauvera.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'ai abandonné ma lecture.
J'ai pourtant bien vu que la saga plaisait, et que chaque livre était mieux noté que les autres. Mais plus l'histoire avançait, plus la lire était un supplice. L'écriture ou le scénario ne sont pas spécialement à mettre en porte à faux, en fait je pense juste que ce n'était pas le bon moment pour moi de me plonger dedans.
Ce qui m'a freinée, ce sont les personnages. J'ai eu la sensation qu'ils n'évoluaient plus, qu'ils n'étaient plus définis que par une seule caractéristique qu'on nous remâchait sans cesse : Nehyr passe son temps à lancer des regards plein de tristesse et de compassion, Chunsène n'arrête pas de râler après cette habitude (je veux dire, de râler tout court - et de se plaindre), Leopold n'a pas du tout évolué comme je l'espérais (en fait, il n'a pas évolué du tout. C'est un personnage terriblement pauvre, défini uniquement par son aveuglement. J'aurais voulu le voir s'étoffer, prendre du recul par rapport au werisme, apprendre la valeur de toute vie, questionner ses croyances…), et même Mériane m'a irritée tant on ne voit plus d'elle que ses doutes (qui sont certes très humains, mais terriblement redondants).
Et tous ces petits détails, sassés et ressassés, ont terriblement alourdi ma lecture. J'avais l'impression d'assister dix fois, vingt fois aux mêmes scènes.
Alors évidemment, je n'ai pas eu cette impression avec TOUS les personnages. Erwel et Isara apportent une touche de fraîcheur très appréciable, avec leurs questionnements, leurs complots et leurs révoltes. À mon sens, ce sont les meilleurs personnages de la saga, et j'en aurais voulu plus, des comme ces deux-là.
Mais on se concentre beaucoup plus sur ceux qui m'embêtent^^'

Même le conflit entre les Armées de la Nuit et du Jour (si je puis les appeler ainsi) stagnait depuis un bon moment. Ganner est resté bloqué à Loered pendant deux livres. Deux livres pendant lesquels il pleuvait sans discontinuer, les assauts se suivaient et se ressemblaient, la famine, la maladie, le doute, les mensonges, les horreurs et les dilemmes moraux frappaient sans vergogne… Les Dieux sauvages est une lecture exigeante que je ne recommande pas aux néophytes de la fantasy.

Cependant, je dois avouer que j'ai cherché à me presser pour avancer dans ma lecture afin de remplir un challenge. Et je pense que ce n'est clairement pas le genre de roman avec lequel on peut faire ça. Ce genre de saga, il faut la lire par petites touches pour bien s'imprégner de toute la trame. Car enfin, il y a eu beaucoup de travail et cela se sent. Chaque détail est pensé, pesé, placé stratégiquement. C'est une oeuvre d'envergure – et comme je regrette d'être passée à côté !
Je pense que je retenterai ma chance plus tard. Au calme, prête à m'investir. Car c'est cela le problème : je n'étais pas INVESTIE dans cette lecture.
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Leored, le Verrou du Fleuve, a tenu face aux hordes askalites venues conquérir la Rhovelle grâce à Mériane, le héraut femme de Wer venue inspirer les troupes acculées. Les Rhovelliens paient cependante cher cette victoire : son prix est l'isolement de la cité du mauvais côté du fleuve qu'elle tient. Avant de poursuivre Ganner et son armée qui se tournent à present vers la capitale Ker Vashtrion, Mériane et ses alliés doivent reprendre non sans mal pied sur la rive opposée occupée par le redoutable général Arcis. Au delà de ce défi s'en profile un autre, titanesque : unir la Rhovelle autour d'un nouveau Roi et rassembler les gens de foi autour de la Pucelle de Doélic. Car ce n'est que dans l'unité que Wer triomphera de son frère Aska, dans un épique face à face de leurs hérauts au pied de Ker Vashtrion. A moins que les dieux ne jouent selon leurs propres règles, et que les enjeux ne soient pas ceux que l'on soupçonne ?

Soyons brefs, j'ai vraiment beaucoup d'admiration pour Lionel Davoust. Entre autres projets professionnels il tient avec une constance et une rigueur épatantes une saga de déjà quatre tomes bien touffus dans un univers qui l'est encore plus. Dès le premier tome, on sait que Les dieux sauvages est une saga avec une fin déjà murie de longue date. S'en rapprocher un peu plus encore avec ce quatrième volume, faire quelques detours par les ruines d'Asrethia l'empire maudit et en apprendre toujours plus à son sujet, c'est hyper satisfaisant ! ... mais attention, il faut apprécier prendre son temps. Certains éléments de l'intrigue traînent à aboutir, et quand je dis ça je pense notamment à une certaine révélation concernant Wer et Aska : ça fait pas mal de bornes qu'on voit la destination se profiler au loin, alors entretenir encore tout ce mystère sur nos amis les dieux, au bout de quatre tomes déjà à teaser, ça commence à faire long. Mon petit message à l'auteur : ON. A. COMPRIS. Et j'aurais aimé que les protagonistes percutent aussi un peu plus vite – parce que là, le franc n'est toujours pas tombé chez tout le monde.

Non pas qu'ils soient lents d'esprits, hein, mais disons que quand on a été effectivement élevé dans la liturgie wériste, c'est le genre de révélation massive pour laquelle on est prêt à se coller toutes les oeillères du monde. Et puisque le récit se déroule pratiquement à vitesse réelle, ça explique que le sujet traîne sur un coin de table depuis quatre tomes. Mais il n'empêche en tant que lecteur, on a un peu envie de leur coller la tête sur ladite table pour accélérer le rythme ~ juste un peu.

« T'as imprimé là, Mériane ? T'as impriméééééé ? »

En parlant de rythme, comme je l'ai dit, le récit évolue à vitesse réelle. Pas (trop) de sauts improbables dans le temps : le conflit qui oppose les weristes aux askalites se déroule au rythme des armées qui piétinent et des chevaux qui trottent dans la forêt. Ne vous découragez pas, on a quand même droit à de grosses scènes de baston bien vivantes : le siège de Ker vashtrion, pour ne citer que lui, s'étend sur le dernier tiers du livre. J'ai quand même trouvé ça long, et j'ai eu du mal à passer au travers (il m'a presque fallu deux mois pour venir à bout du livre, on ne juge pas). Avis aux amateurs d'empoignades et de batailles pas si rangées : a défaut de quantité, il y a de la baston de qualité.

J'apprécie beaucoup cette approche réaliste qui renforce la dimension très humaine de l'histoire. le rythme posé offre une meilleure proximité avec tous les personnages, surtout dans ce quatrième tome où chacun se complexifie encore advantage. Leopol et Chunsène, juste waouw. Je sens venir la question à un million : QUOI, Mériane n'est pas ma protagoniste number one ? Hé non, c'est la troisième sur la liste, mais vraiment parce que Chunsène et Leopol sont un niveau au dessus. D'autant que Mériane déguste si sévèrement dans ce tome qu'elle en devient méconnaissable voire un poil lassente – tout ça pour revenir avec davantage de fougue dans l'ultime ligne droite et, je n'en doute pas, dans le cinquième et dernier volume à paraître.

La fin de ce tome est incertaine pour une majorité de personnages (en plus d'avoir souffert tout du long, chacun est en fâcheuse position). La dream-team de Leored est explosée à travers la Rhovelle et j'ai hâte de savoir comment tout se mettra en place pour le grand final. Sans parler de mon excitation à savoir ce qu'il adviendra de ce petit merdeux de Wer et ses cultistes. Encore une fois ma lecture m'a donné envie de plonger dans les récits parallèles d'Evanégyre, alors en attendant la sortie de la succession des Âges, 2023 est peut-être la bonne année pour m'y coller ?
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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Avec Les Dieux Sauvages, Lionel Davoust signe une épopée de fantasy qui s'est imposé dans le coeur de ses lecteurs. En effet, chaque sortie est accueillie avec une certaine fébrilité pour ceux qui sont, comme moi, empressés de lire la suite.

L'Héritage de L'Empire s'ouvre sur la fin du siège de Loered. Mis en échec par Mériane, Ganner est reparti sur les routes avec une partie de ses troupes. Il souhaite s'emparer de la capitale Ker Vasthrion afin de faire tomber La Rhovelle. Mais, Mériane compte bien lui couper la route avant, enfin dès que le prince Erwel sera couronné. Seulement aura-t-elle réellement le temps de réaliser les quatre prophéties dictées par Wer ?

Avec L'Héritage de L'Empire, on sent que le final est proche. de fait, Lionel Davoust nous donne quelques clés de son univers. Ainsi, on commence à entrevoir les origines d'Evanégyre et les implications qui en découlent.

Pour mémoire, Les Dieux Sauvages, c'est la rencontre du merveilleux et de la technologie. Or, au fil des romans, on s'est bien approprié cette société médiévale où la merveille s'exprime par le divin. Sous la bienveillance ou la malveillance des dieux, des élus sont dotés de pouvoirs leur permettant de réaliser des prodiges. Ainsi, une simple adolescente est capable de tenir tête à une armée démoniaque. Voici le fil directeur que nous fait suivre Lionel Davoust depuis le début. Seulement avec ce quatrième volet, il nous rappelle que l'on est également dans un monde post-apocalyptique. Or, c'est bien là que réside toute l'originalité de cet univers car on n'est absolument pas dans un Moyen-Âge idéalisé mais plutôt dans une société moderne retournée presque à l'âge de pierre, suite à un cataclysme. L'Héritage de L'Empire recadre donc complètement le regard que l'on pose sur certains protagonistes ou encore sur les moyens utilisés pour mener cette guerre. Les révélations se succèdent dans ce roman. Même si on en pressentait certaines, d'autres, au contraire, nous laissent sans voix. Avec Evanegyre, Lionel Davoust se fait l'auteur d'un multivers où la fantasy et la science-fiction ont su fusionner pour former un cadre ordonné et innovant. Par conséquent, Lionel Davoust incarne parfaitement l'Imaginaire français actuel qui s'est littéralement affranchi des frontières entre les genres.

Avec ce quatrième tome, l'auteur maintient le même suspense latent. Bien sûr des secrets nous sont révélés ; cependant, notre curiosité est sans cesse titillée et jamais pleinement satisfaite... plus d'infos sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Pour être honnête, j'ai mis des semaines après lecture pour rédiger cette chronique. Car nous voilà au 4e tome, et sans spoiler, que dire que je n'ai pas déjà dit ? Que dire à part «Si vous voulez une fantasy épique moderne avec de supers personnages féminins, foncez ! ».

Mais bon, on va essayer de développer un chouïa.

Pour commencer, on voit que nous sommes à l'avant dernier tome, avec plusieurs révélations attendues. Des révélations pas vraiment étonnantes (encore que… on a beau avoir une vague idée du pourquoi du comment, on n'avait pas forcément LA réponse), mais elles sont du coup cohérentes et crédibles, et j'ai personnellement hâte d'en voir l'aboutissement dans le dernier tome. On conclura quand tout sera sorti, mais pour l'instant les 4 premiers tomes forment un ensemble parfaitement cohérent, tant dans son univers que ses personnages.

Du côté des personnages, justement, ils sont toujours aussi réussi, en particulier les personnages féminins (mention spéciale à mes deux préférées Nehyr et Chunsène, et Izara gagne plusieurs places dans mon classement). J'aime beaucoup l'évolution de Mériane, dont on sent franchement le poids le plus en plus lourd de cette guerre et de ses différents statuts (femme, guerrière, symbole d'espoir…). du côté des personnages masculins, j'aime toujours autant Darèn, et j'ai été assez sensible au dilemme d'Erwel, alors que le personnage ne m'intéressait pas plus que ça jusqu'ici.

Il y a aussi deux autres personnages que je ne nommerai pas, pour ne pas vous spoiler. L'un connaît une évolution…euh… fulgurante dans le côté sombre de la force, et l'autre n'évolue pas forcément dans un sens attendu, mais je trouve que c'est à la fois plus crédible et plus plus intéressant, car ça montre combien il est difficile pour certaines personnes de changer leur façon de voir le monde.

En tout cas, vu le tour pris dans ce tome, j'attends le dernier avec impatience.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Quelle claque encore! L'Héritage de l'empire est certes un gros pavé mais un régal qui ne faiblit pas. Pour prendre plaisir à cette saga il faut avant tout accepter que les personnages... sont ce qu'ils sont! L'auteur creuse leurs doutes et leurs faiblesses mais nous sommes en guerre et tout devient très difficile. Je suis fascinée par ce récit qui replace les actes de bravoure traditionnels de la Fantasy dans une dimension très humaine. La réflexion politique et religieuse passe dans l'action et les choix que chaque personnage opère, ce n'est jamais pesant pour le lecteur (sauf quand le suspens est trop fort). J'apprécie également grandement l'immersion dans le monde de la Rhovelle, un vrai travail de cinéaste. Enfin un merci pour la proposition "Références" en fin d'ouvrage, très complet. Alors paix et sérénité sur Lionel Davoust et le dernier tome pour un peu bientôt dans pas trop longtemps si possible...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mériane, tu es l'élue de Dieu, mais je crois que tu n'as pas bien cerné ce qu'est la vérité. Elle n'a rien à voir avec les faits. Il s'agit de ce que le peuple a besoin d'entendre pour servir sa propre cause et celle de Dieu.
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Tout le monde croit forcément sa cause juste, répondit-elle. C’est bien tout le problème. Puisque tu connais si bien la guerre, alors, dis-moi… […] Comment savoir si l’on ne devient pas ce qu’on a toujours haï ?
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Videos de Lionel Davoust (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lionel Davoust
Cela fait un petit moment que nous vous promettons l'arrivée du tome conclusif de l'ambitieuse saga de Lionel Davoust « Les Dieux sauvages ». Malheureusement le temps passe et vous ne voyer rien venir… Promis ça arrive pour la fin 2024 ! Et, avec Lionel, nous avons décidé de vous faire un petit cadeau pour vous remercier de votre patience et vous aider à attendre encore un peu... Cadeau à venir d'ici la fin de l'année. Lionel vous en parle dans cette vidéo. Il a pris un peu de son temps pour la réaliser, espérons que cela ne retarde pas la remise du manuscrit... Il vous explique pourquoi tout ce temps et la complexité de finaliser une telle saga. Et regardez la vidéo jusqu'au bout, car une jolie surprise concoctée par Lionel Davoust vous y attend !
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