Se désaltérer à l'eau d'une source pure et inépuisable, celle de la poésie.
Cerner les contours du poème. Une ou deux incursions en territoire inconnu chaque jour. Les poèmes laissent leur empreinte au creux de notre oreille alors qu'aucun mot n'a été prononcé. Ils se sont simplement abandonnés à notre regard.
Laisser ces mots glisser jusqu'à l'âme du lecteur.
Écouter les silences.
Percevoir l'indicible du deuil, l'incandescence d'un amour, des saisons si courtes et si lentes, si douces et si dures.
Ce recueil est un galet. Rond, poli, compact, doux et solide. En le tenant dans nos mains il est dense et léger de tout ce que le poète délivre.
Saisir l'insaisissable est un projet fou. @Éric Dazzan nous entraîne dans son sillage.
Les poèmes lus laissent en nous une trace fugace. Il faut revenir au texte pour à nouveau s'éprendre du sens, à nouveau le saisir et avoir le sentiment d'avoir compris pour aussitôt en être incertain.
C'est que la poésie nous attrape et nous emplit d'essentiel. Mais cet impalpable-là est difficile à attraper et retenir.
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UN GALET DANS LA BOUCHE aux éditions @Illador Les cahiers est un recueil que vous aurez plaisir à parcourir parce que sa petite musique vous habitera longtemps.
Merci @Masse critique pour cette belle découverte.