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Erri de Luca est un cas à part: beaucoup de lecteurs aiment son style et ses thèmes. Moi, j'ai déjà lu plusieurs de ses ouvrages et je n'ai jamais été vraiment enthousiaste. Avec ce petit livre contenant trois nouvelles, j'ai voulu retenter ma chance.
Le premier de ces textes ("Histoire d'Irène"), assez court, évoque une jeune sauvageonne qui vit quasiment en symbiose avec les dauphins, sur une île grecque. Elle va accoucher (je vous laisse deviner qui en est le père du bébé…). le narrateur parvient à gagner sa confiance et crée un lien avec elle. Ce récit (très subjectif) me semble à mi-chemin entre le poétique et le ridicule.
Les deux nouvelles qui suivent sont encore plus courtes. La dernière est peut-être la meilleure des trois.
Je n'ai pas vraiment apprécié les sujets qu'a choisis par E. de Luca; ils me semblent un peu artificiels. Et surtout je n'ai pas aimé le style: des bribes de phrases, juxtaposées et elliptiques. Mauvaise pioche (pour moi), donc.
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«...une petite orpheline sur terre, qui a dû chercher affection et famille au large, dans la mer.
La terre ferme a été une marâtre, alors que la mer l'embrasse et la caresse.
Sur l'île, il lui a manqué le creux d'une main comme coussin pour la sienne.
Les dauphins ont pensé à lui offrir le soutien d'une nageoire pour la faire glisser avec eux sans poids.»

Histoire d'Irène est un très bel hommage à la terre grecque, à la Méditerranée, empreint de poésie, d'intensité, d'une très grande profondeur. Un texte qui prend toutes les allures d'un conte, fascinant, l'auteur navigue entre réalité et fiction, pour évoquer sans nul doute des faits bien réels. À travers ce texte, Erri de Luca donne la parole à ceux qui n'ont pas de chez eux, exclus, et que leur différence ne leur permet pas d'être acceptés là où ils vont.

«Être expulsés deux fois fait mal aux os. Pour la Méditerranée est une mer qui jette dehors.
Pour ceux qui l'ont traversée, entassés et debout sur des embarcations hasardeuses, la Méditerranée est une mer qui jette dedans.
Au large, l'été, se croisent des radeaux et des voiliers, les destins les plus opposés.»

C'est aussi une ode à la nature et au monde animal, un hymne à la vie.

«L'amour entre les créatures est le roi des exceptions, il est à la vie ce que l'hérésie est aux religions.»

«Elle m'emmène au massacre des dauphins dans la baie de Taiji, chaque année leur sang engraisse la mer du Japon.
On les abat jusqu'aux derniers qui cessent de résister et se laissent tuer.
Les dauphins commandent leur respiration et peuvent l'arrêter.
[...]Un dauphin vit cinquante ans, beaucoup moins s'il est prisonnier d'aquariums et de piscines.
Contraints à faire des cabrioles en l'air pour recevoir leur nourriture, ils tombent malades, humiliés par le vacarme des applaudissements. Ce sont des coups de fouet et des dérisions.»

Erri de Luca se met en scène dans ce récit; n'est-il pas cet écrivain solitaire qui écoute les histoires d'Irène, qui les entend du fond de son âme, car Irène ne parle pas, celui qui est à l'écoute de ceux qui sont rejetés, et qui en tant qu'écrivain retranscrit leur témoignage, leur histoire et nous pousse à la réflexion, nous transporte loin de notre quotidien ?

Le second et court récit le ciel dans une étable revient sur la libération de Capri par les américains en 1943 et évoque la fuite vers la liberté de son père (je me suis renseignée !) Aldo de Luca, sous-lieutenant dans les chasseurs alpins, qui a été contraint de se cacher après la dissolution de l'armée italienne. le récit raconte ce périple à la rame vers Capri, en compagnie de cinq autres personnes, en fuite aussi, pour d'autres raisons. Il fera la rencontre d'un juif; les échanges avec cet homme sont poignants.

«Depuis combien de temps es-tu clandestin ?» L'homme montre deux doigts dans le noir, l'index et le majeur, et il murmura : «Depuis deux mille ans. - Tu ne les fais pas. Moi, trois semaines caché m'ont déjà fait vieillir. Ca veut dire qu'à erre tu paieras à boire. La fin de deux mille années de clandestinité doit être arrosées comme il se doit.» Dans le noir, le juif fit le geste du toast.

Le troisième récit Une chose très stupide, est celui que j'ai préféré. Un superbe récit, très poétique et émouvant, sur la mort, sur la rudesse hivernale tant redoutée dans ces contrées du Sud, sur la scission intergénérationnelle. Avec beaucoup de douceur, Erri de Luca, nous transporte à l'aube d'un ultime instant ensoleillé, en compagnie de ce vieux napolitain, hanté par ses souvenirs de guerre qui s'abandonnera face à la Méditerranée ... une ultime saveur douceâtre et libératrice dans la bouche.

J'ai découvert Erri de Luca dans les actualités, il avait été accusé de terrorisme pour avoir incité au sabotage J'ai été intrigué par cet homme si discret et pourtant si éloquent quand il s'agit de défendre de nobles causes.
Un auteur que je vais suivre, parce que très émue par l'homme et par sa plume poétique.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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La première des trois histoires, la plus longue (85 pages sur 120) et celle qui donne son titre à l'ouvrage, est incontestablement le truc le plus gnangan que j'ai lu depuis longtemps. Irène a été trouvée bébé sur la plage d'une île grecque après une tempête. Irène est mutique, vit en sauvageonne et passe son temps à nager avec les dauphins : « Toutes les nuits, Irène rejoint la famille des dauphins, onze avec elle, guidés par une femelle adulte. Elle vide pour eux les filets sans les couper, elle descend sur le fond et détache des hameçons les anchois et les morceaux de calamars, elle ouvre les nasses. Avec son couteau italien, elle libère et sauve les siens empêtrés dans les filets. Elle reste avec eux jusqu'à la fin de la nuit. Elle a le même âge que deux des dauphins, une femelle et un mâle. Ils ont grandi ensemble, ils ont exploré les jeux jusqu'à la venue de la maturité. » Sérieux ? Plus cucul tu meurs ! Irène est enceinte, l'opération du saint esprit sans doute, c'est du moins ce que je me suis dit au départ. Mais, non, c'est autre chose : lorsqu'elle accouche, au large, c'est d'un dauphin ! Sérieux ?

Je n'aime décidément pas quand De Luca donne dans le mystique, quand il fait sans cesse référence à des personnages bibliques (Jacob, Jonas, etc), quand il se demande : « Amour et Dieu sont-ils la même chose » ? Je n'ai pas envie de le suivre dans ces réflexions-là et j'ai trouvé sa fable de la femme-dauphin en tout point ridicule.

Le second texte, autobiographique, revient sur la fuite de son père, alors soldat, en 1943 au moment où Capri est libérée par les américains. Un texte important pour lui, cela va de soi, mais qui m'a laissé de marbre. Il n'y a que dans le troisième où j'ai retrouvé l'écrivain que j'aime. Il m'a touché en plein coeur ce vieux napolitain, une amande dans la bouche, trouvant refuge contre une pierre après avoir lutté contre le froid et la tramontane de février pour offrir au soleil de la méditerranée son corps fatigué et son front ridé. Superbe mais trop court. Trop peu, trop tard, oserais-je dire. Mais je ne suis pas rancunier mon cher Erri, et je serai fidèle au poste quand sortira votre prochain livre.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Sur une île grecque, Irène, 14 ans erre le jour à terre. Elle est orpheline et enceinte. La nuit, elle rejoint la mer et nage avec les dauphins. le narrateur est un immigré qui pourrait être son grand-père. Elle le choisit instinctivement pour recueillir sa parole, le témoignage de sa vie. Lui a rejoint cette terre, elle s'en échappe chaque nuit, ils vont se comprendre au-delà des mots. Irène a été adoptée par le peuple des dauphins et porte l'un d'eux dans ses entrailles.

En liant l'histoire de leur vie, celle du monde depuis l'antiquité, le narrateur crée une légende ou puise dans la religion pour en faire naître une autre. le narrateur ira jusqu'au bout de sa mission quand Irène aura accouché.

Très belle écriture, brute, hyper réaliste.

Suivi par 2 textes courts.


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Irène est une jeune fille échouée sur une île grecque. Elle doit son salut à un pope qui l'a prise à son service comme servante. Hélas, lorsqu'elle tombe enceinte, personne ne veut assumer ses responsabilités. On accuse tout naturellement "un voyageur de passage".
Le narrateur, un étranger établi provisoirement sur l'île finit par la rencontrer, errant seule sur une plage à quelques jours de son accouchement. Il va alors réussir à gagner sa confiance et devenir en quelque sorte son confident.
Ce récit onirique, qui mêle la dure réalité socio-politique de la région avec des mythes et légendes antiques, notamment les Sirènes, ne m'a pas convaincu ni passionné. On à l'impression de lire le "délire" d'un Erri de Luca qui se regarde le nombril... Des propos durs envers un auteur qu'habituellement j'apprécie, mais là franchement, une histoire sans queue (sauf celle de la Sirène) ni tête qui ne restera pas parmi mes grands souvenirs de lecture.
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C'est le second livre d'Erri de Luca que je lis. J'avais beaucoup aimé Les poissons ne ferment pas les yeux, j'ai eu plus de mal à entrer dans l' Histoire d'Irène, un conte plein de poésie, à la frontière du réel et de l'imaginaire. Irène, 14 ans, sourde et muette, vit seule dans une île grecque. Chaque jour, l'auteur passe du temps auprès d'elle, l'"écoute" lui raconter son quotidien avec les dauphins. Cette Irène est sirène, son véritable milieu est l'eau, sa seule famille les mammifères. L'histoire d'Irène est l'occasion pour l'auteur de cheminer intérieurement, de se mettre à l'écoute de lui-même, de philosopher (au sens noble du verbe).
Le style reste superbe, Erri de Luca est un artiste, ses phrases sont courtes, sa pensée est synthètique mais toujours il nous embarque dans une réflexion profonde à partir de choses parfois anecdotiques. Je pense néanmoins qu'il faut être dans une disposition particulière pour réellelment "accrocher", avoir deux heures de calme pour lire d'une traite le récit qui ne souffre pas d'interruption ou de distraction (le tram n'est pas l'endroit idéal apparemment pour se "plonger" dans la vie d'Irène).Du coup, je pense que je n'ai pas apprécié à sa juste valeur ce doux moment de rêverie proposé par l'auteur. Dommage.
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Il faut se laisser emporter par ce très court conte, où le réel vascille. Une jeune fille exclue, sur une île grecque, dont l'auteur raconte la rencontre. Elle trouve refuge en mer, en compagnie des dophins. Cette fable est écrit avec poésie, douceur, tendresse. Chaque phrase mériterait qu'on s'y attarde, qu'on puisse la lire à haute voix tant les mots sont bien choisis.
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J'entre dans l'univers de De Luca avec Irène comme accompagnatrice et j'en ressors avec des étincelles dans les yeux.
Irène, petite fille retrouvée échouée sur une plage grecque, recueillie par un pope qui en fait sa domestique et la met à la porte lorsqu'elle devient nubile. Belle, elle est rejetée par les femmes, surtout lorsqu'elle se retrouve enceinte (d'un dauphin?).
Elle serait sourde et muette et, chaque soir, la retrouve dans la mer à nager, plonger, discuter avec les dauphins. Irène serait-elle une sirène ?
Un vieil homme, écrivain napolitain, recueille sa confiance. Ces deux-là se comprennent sans avoir besoin de parler. Il lui promet d'écrire son histoire
Conte, légende à plusieurs lectures.
Peur de l'étranger, des corps des migrants qui gisent au fond de la Méditérrannée, légende grecque, hommage à la mare nostra qu'est la Méditerranée.
Les deux autres petits textes ont également un rapport très étroit avec la Méditérranée qui accueille les naufragés, apporte la sérénité aux vieillards venus la contempler.
Trois beaux textes où le conte, la parabole donnent une portée autre aux textes si bien écrit. .L'émerveillement, la réflexion sinuent entre les mots de Erri de Luca.
J'ai aimé me poser à côté du vieil homme, écouter et regarder Irène
Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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N°951– Août 2015

HISTOIRE D'IRENE – Erri de Luca- Gallimard
Traduit de l'italien par Danièle Valin.

Aborder un récit d'Erri de Luca, peut-être plus chez lui que chez un autre écrivain, est une invitation à le suivre. Eh bien, même si j'ai eu un peu de mal au début, je l'ai suivi dans cette fable. Après tout, croire à autre chose qu'à ce que le quotidien met sous nos yeux n'a rien d'extraordinaire et je viens d'apprendre qu'en Islande il se trouve des gens, et même des plus sérieux, pour croire à l'existence des elfes, ces êtres légendaires appartenant à un peuple caché mais qui les côtoient chaque jour. Après tout l'auteur situe son action en Grèce, pays de mythologie. Qui est donc cette Irène, abandonnée sur une plage et qui ne se sent bien que dans la mer où elle nage, la nuit, avec les dauphins. Ils sont ses amis et elle rompt des filets de pêcheurs pour les sauver et les nourrir. On dit même que l'enfant qu'elle porte a été conçu par l'un d'eux. A terre, elle n'est qu'une paria, chassée de chez le pope dès qu'elle a eu ses règles, mais mal lui en a pris, l'homme d'église est mort dans l'incendie de sa maison. On la dit sourde et muette parce qu'elle ne parle pas aux autres habitants, on se perd en conjectures sur la paternité de son enfant et bien sûr, puisqu'elle ne vit pas comme les autres, on l'ignore et surtout on s'en méfie. Elle donne cet enfant à la mer et son histoire au vieil homme qui, en retour lui prête une suite à la fois tragique et merveilleuse, celle de Jonas qui affronte le tempête, est avalé par une baleine grâce à laquelle il renaît. Mais elle ne peut rester sur terre où elle n'a pas sa place. L'auteur lui, Napolitain et déjà âgé l'écoute et lui raconte sa propre histoire qui est un peu étrange et cela les aide à se comprendre. C'est un vieux solitaire, un peu ermite qui aime la montagne qui, comme la mer, le rapproche de Dieu. Il lui propose de partir dans un endroit du globe où parait-il les dauphins meurent de vieillesse, l'invite à une vie différente parmi le humains à Naples, lui propose de troquer le microcosme de cette île grecque pour une vie de femme normale, mais elle lui préfère autre chose, un autre univers.

Certes, De Luca parle de lui, de sa vie, de la Bible qu'il étudie avec passion et méditation, de la mythologie qui éloigne son lecteur de la réalité. Après tout ce que nous réserve le quotidien n'est guère passionnant et surtout si nous voulons bien le voir ainsi, nous écarte et même nous dégoûte de cette espèce humaine à laquelle, pourtant, nous appartenons tous.
Les deux autres récits sont plus terre à terre, évoquent son histoire familiale, la guerre, la pauvreté...

Alors, cette Irène, une petite sirène, pourquoi pas après tout et même si tout cela n'est pas sérieux, finalement je m'en fous. Ce sont quelques pas dans le merveilleux, dans un domaine de moins en moins exploré mais j'ai décidé de suivre ce conteur d'exception. Ses termes sont poétiques, son écriture fluide, servie par une traduction fidèle et comme toujours et c'est un plaisir de lire cette prose qui personnellement me transporte dans un ailleurs bienvenu. Même si tout cela a pour toile de fond l'eau qui donne la vie, j'y ai quand vu un rappel de la condition humaine avec son cortège de guerres, de souffrances, d'intolérance, cette vérité incontournable que nous ne sommes qu'usufruitiers de notre propre vie qui se terminera par la mort. Alors, le temps d'un récit, croire à autre chose, je veux bien, d'autant que le quotidien ne va pas tarder à me rattraper sous forme d'actualités violentes, de politique politicarde, de scandales, de massacres, de ces petits arrangements avec la vie, la légalité et le fameux « vivre ensemble » dont on nous rebat les oreilles et que nos dirigeants, toujours aussi hypocrites mais faussement moralisateurs, se posent en donneurs de leçons. De Luca choisit de voir les choses à travers le prisme du merveilleux, pourquoi pas et pourquoi pas le suivre dans sa démarche ?


Hervé GAUTIER – Août 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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J'ai découvert Erri de Luca avec Montedidio que j'ai tant aimé que nous avons pris l'avion pour Naples aux vacances suivantes. le jour d'avant le bonheur était de la même veine. Ses livres napolitains sont mes préférés avec Acide Arc en ciel , trois nouvelles, trois visites dans les environs de Naples. Dans un autre thème Noyau d'olive m'a aussi beaucoup plu. En revanche, Et il dit... ascension du Sinaï et lecture de la Bible m'a un peu déçue.

L'histoire d'Irène est un recueil de trois nouvelles. La première, la plus longue, l'Histoire d'Irène se déroule dans une île grecque. Irène, mi sauvageonne, mi sirène, sourde-muette, mais bavarde, rejetée par les villageois est adoptée par les dauphins. Je ne sais pas pourquoi la fascination qu'exercent les mammifères marins sur nombreux humains, ne me concerne pas. Je les sais intelligents, joueurs, capable de sauver des naufragés....j'aime nager dans la Méditerranée orientale, mais je suis restée sur ma faim.

En revanche, les deux autres nouvelles m'ont beaucoup touchée.

le ciel dans une étable se déroule en 1943, à Naples et ses environs. "Naples était sous une grêle de bombardements aériens, les Alliés avaient débarqué à Salerne, le golf était miné et les Allemands raflaient les hommes entre dix-huit et trente-trois ans".

"Cinq jeunes gens se cachèrent dans la ferme d'un paysan" avec cinq vaches

"Cela arrive en des temps et des endroits où l'on est obligé de vivre de façon inhumaine : alors les animaux renouent un lien avec la vie"

Se joint à eux un Juif, persécuté depuis les lois raciales. Incapable de prier, il laissait le vent tourner les feuilles du livre de prière ..."le vent se chargeait de prier..."

mais il faut lire la nouvelle!

Une chose très stupide raconte une journée d'hiver, à Naples chez les habitants des bassi ces taudis minuscules au niveau du trottoir : "pour lui le passage de février est un boyau dans lequel il faut ramper".

Un peu de tiédeur, un peu de soleil, une amande qui tombe, suffisent pour infléchir le cors de la journée.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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