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sur 7725 notes
J'avais très envie de découvrir ce livre depuis un moment et c'est chose faite, avec sentiment mitigé au final.
La première partie pourrait en faire un roman à classer dans les « feel-good ». Jocelyne, modeste mercière à Arras, se retrouve du jour au lendemain millionnaire et cette fortune inattendue l'amène à réfléchir sur sa vie : ce ce qui lui manque, ce qu'elle a perdu, mais aussi ce qu'elle possède. Elle prend conscience des petites choses qui lui apportent des bonheurs simples, des relations qu'elle entretient avec son mari et avec ses enfants, parfois compliquées,mais où l'amour est toujours présent.
Mais dans la deuxième partie, l'histoire qui semblait belle devient cruelle et cynique et ce revirement m'a laissé sur un sentiment de tristesse et de déception, symbolisé par cette phrase « je chante pour moi en silence, le visage tourné vers la mer obscure. Je suis aimée, mais je n'aime plus. »
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C'est avec un peu d'ennui que j'ai suivi les aventures de Jocelyne, 47 ans, mercière à Arras. de prime abord, ça n'est pas ma tranche d'âge. Jocelyne gagné très gros au loto mais décide de se taire et établit la liste des choses dont elle a envie.

Au début je me suis dit que c'était une excellente idée. J'adore les listes... et puis rapidement, même si le style de Grégoire Delacourt est assez joli mais somme toute classique, je me suis ennuyée, plongée dans les réflexions d'une mercière qui, indécise, passe par différentes émotions après avoir acheté un ticket gagnant.

Elle se méfie de son mari et remet en question finalement sa vie de couple, son train train quotidien, sa mercerie, son entourage, toute sa vie y passe.

Avec beaucoup de sobriété et de douceur, l'auteur nous amène vers un dénouement où l'héroïne finira par apprendre à se connaître soi-même et à considérer sa vie matérielle moins importante que sa vie sentimentale et personnelle.

Un tout petit roman à lire en une soirée qui ne casse pas de briques mais propose un sujet populaire d'ailleurs adapté au cinéma (je n'ai pas été le voir). Car chacun peut s'y retrouver.
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Roman encensé par la critique, dont j'avais beaucoup entendu parler avant de l'offrir. J'en attendais beaucoup… et j'ai donc forcément été un peu déçue.
Le livre est agréable à lire, écrit avec beaucoup de sensibilité par un homme pour une narratrice. C'est une belle histoire qui parle d'amour et d'amitié et du rôle de l'argent dans ces relations.
Jocelyne gagne 18 millions d'euros au loto mais ne le dit à personne et choisit de ne pas encaisser son chèque pour préserver la vie qu'elle s'est construite et qu'elle aime. Par contre, elle liste ses besoins, ses envies et ses folies.
Mais, ce qu'elle craignait, voir sa vie s'écrouler à cause de l'argent, finira par arriver, avec en prime la trahison…
Ce livre nous incite à considérer ce que l'argent que chacun rêve de gagner, le gros lot, pourrait nous apporter et ce que nous risquerions d'y perdre !
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Jocelyne Guerbette (quel nom!) est mariée à Jocelyn (Guerbette aussi on suppose) : cela n'arrive pas souvent mais à elle, oui.
Et sa vie est ainsi faite de petits hasards parmi lesquels se produit celui dont tout le monde rêve : elle gagne au loto ! Prudente et sage, après les inénarrables conseils du psy spécialisé dans ce genre de traumatisme, elle dissimule le chèque retiré à la Française des jeux dans une chaussure au fond d'un placard. A Arras où elle vit, chacun se demande bien qui a pu être l'heureuse gagnante et guette un changement de comportement chez les habitantes. Rien ! Jocelyne reprend son travail de mercière, elle alimente son blog fréquenté par des milliers de gens à qui elle fait du bien par son empathie et son bon sens. Ses copines rêvent à voix haute sur ce qu'elles feraient si.... Elle, non. En secret elle aligne des listes de ses envies qui vont du plus prosaïque (se faire épiler le maillot!) au plus loufoque (donner un million à quelqu'un, au hasard). Elle n'oublie pas non plus son mufle de mari qui rêve de grosses voitures mais n'est au courant de rien.
Jusqu'au jour où...c'est l'effondrement, le drame, l'abandon conjugal, les désillusions avec quand même un petit coin de ciel bleu après un doux échange avec un inconnu.
Que dire de la thématique du livre ? Bon, l'argent ne fait pas le bonheur, mieux vaut sa petite vie plaisante que les vagues chimères caressées les jours de rêve de gros lot. Et sinon ? Euh...on peut aimer le ton détaché, l'écriture sans fioritures, le personnage bien gentil de Jocelyn. Au-delà, je ne sais pas !
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Qui n'a jamais dit " ah si je gagnais au loto , je ferais ...." Et bien voici la vie de Jo (elle) mariée à Jo(lui). Mercière passionnée de dentelles, pompons et autres froufrous . Elle est heureuse de vivre tout simplement mais un jour .....

J'hésitais un peu à lire ce titre, trop de publicité sans doute, et sûrement une idée fausse du contenu. Je me sentie Jo (elle) je l'a i accompagnée dans ses reflexions, dans son quotidien. Avec au bout du compte un bon moment lecture. Sans doutes pas LE livre à ne pas manquer, mais à oser.
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Eu égard au bouche à oreille positif dont a bénéficié le livre, je m'attendais avec gourmandise à un livre tout doux, du genre réconfort, débordant de chaleur humaine qui fait chaud au coeur. Emprunté à la médiathèque hier et lu dans une matinée de pluie, j'ai découvert 220 pages niaises et plutôt mal écrites. Mauvaise pioche !
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La liste de mes envies est un court roman qui se dévore comme une madeleine. Cependant, ne vous fiez pas à son allure tendre : derrière le quotidien tranquille de Jocelyne se cache des sujets beaucoup moins gais. Sa vie bascule le jour où elle gagne au loto. Que va-t-elle faire de tout cet argent qui lui tombe sur la tête, sans qu'elle n'ait rien demandé ? Elle qui était heureuse et satisfaite de sa petite vie de village, entre sa mercerie, son blog et sa famille. Jocelyne va découvrir bien malgré elle que l'argent, en plus de ne pas acheter le bonheur, peut même aller jusqu'à le détruire.
On se prend très vite d'affection pour Jocelyne. Durant les premières pages, elle nous peint son autoportrait. C'est une femme à priori comblée, mais à la fois blasée : sa relation de couple est devenue presque platonique, son corps s'est transformé depuis ses grossesses, et sa boutique n'attire pas vraiment beaucoup de clients. Mais elle s'en satisfait. J'ai beaucoup aimé son personnage, auquel je me suis attachée dès les premiers chapitres, parce qu'elle ressemble à quelqu'un que l'on connaît. En effet, je pense qu'on peut tous identifier Jocelyne à une personne de notre entourage, dans certains aspects de son caractère ou de son mode de vie, et c'est ce qui nous fait nous sentir proches d'elle. Chaque personnage de ce roman représente une sorte de stéréotype : Jocelyn, le loser un peu lourdaud, les jumelles superficielles et commères, Romain, le fils du couple, l'ado perdu qui fait sa vie en fonction de ses conquêtes, et Nadine, l'autre enfant des deux Jo, l'artiste bobo expatriée à Londres pour tourner des films indépendants. le portrait d'ensemble est certes grossier, mais j'ai trouvé que ces personnages apportaient tout son charme au roman, puisque comme je l'ai dit un peu plus haut, il est facile de les identifier à certaines de nos connaissances, ce qui rend le récit plus réel. le style d'écriture de Grégoire Delacourt est très fluide, les mots coulent tous seuls et nous emportent volontiers dans cette histoire. Les chapitres très courts donnent du rythme au récit et en font une lecture très agréable. J'ai également aimé la tournure qu'a pris l'intrigue, à laquelle je ne m'attendais pas vraiment. La force du personnage de Jocelyne et la façon dont elle réagit à ses aventures inattendues m'ont agréablement surprise. La liste de mes envies n'aurait pu relater qu'un banal fait divers, mais Grégoire Delacourt a très bien su exploitre d'autres thèmes plus dramatiques inhérents à la société dans laquelle nous évoluons, qui fait passer l'appât du gain avant les bonheurs simples et gratuits de la vie. Il est difficile de parler de ce roman correctement sans dévoiler ses coups de théâtre, mais je vous le recommande chaleureusement ! J'ai passé un moment de lecture très agréable et je suis sûre qu'il en sera de même pour vous tous ;)
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« Ma vie est simple et je l'aime comme elle est. »
« Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur ; ces petits riens qu'on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine on sera encore vivants. »
Elle n'attire pas forcément tous les regards sur elle, n'est pas un canon, comme on dit, mais Jo est pleine de bon sens, d'amour pour les siens, même s'ils ne le méritent pas toujours. Jo accueille tout le monde dans sa mercerie, débite la dentelle au mètre, tricote comme d'autres égrainent les notes sur un piano. Jo c'est la joie de vivre, la gentillesse, la proximité. Jo c'est aussi une blessure bien ancrée au plus profond d'elle.
Et puis un jour, comme beaucoup, et comme le dit le slogan, elle tente sa chance…
Qui ne l'a pas fait, en rêvant secrètement de décrocher la timbale ? Et si à gagner beaucoup, on finissait par perdre encore plus ?
Avec beaucoup de délicatesse, Grégoire Delacourt sur un sujet qui aurait pu très vite tourner à la guimauve, nous laisse tout un chacun réfléchir sur la vraie valeur des choses. Il nous montre combien nous ne connaissons jamais vraiment ceux qui nous entourent.

L'auteur dresse un beau portrait d'une « Madame tout le monde », qui loin de se laisser griser par le coup de pouce du destin, n'en finit pas moins par se laisser griller les ailes. C'est, et grâce à une écriture à la fois simple, et délicate, ce qui rend Jo si attachante.

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La liste de mes envies est un livre à l'écriture simple et limpide dans lequel on entre tout de suite. le style est fluide et on n'a plus qu'à se laisser guider gentiment. Les chapitres sont courts, les phrases concises, la lecture y est douce et lumineuse.
Le personnage de Jocelyne Guerbette est très attachant, d'apparence banale, elle a fait de sa vie un contentement, n'attendant pas l'impossible, elle a su s'arranger des aléas du hasard et du destin pour en extraire son petit paradis. Tout n'y est pas parfait, certes, certaines blessures sont et resteront toujours ouvertes, néanmoins elle s'en accommode avec une résignation emprunte d'une certaine lucidité et la vie semble lui réserver en retour quelques bien agréables surprises. Jocelyne mérite son bonheur, elle est dotée d'une intelligence rare, instinctive, elle a la sagesse innée.

Ce livre à certains égards pourrait être une réelle bouffée d'oxygène, il flirte sans mièvrerie sur les vagues d'une tendresse douce tout en contrastant ses effets par des petites piques d'un humour cinglant, juste corrosif. Il vous tire la larmichette qu'il essuie à peine un peu plus tard en vous plissant le coin de la lèvre par un sourire complice et entendu. C'est plutôt fin et bien senti.

Mais malgré tout je n'ai pas réussi à me laisser complètement envoûter. Pourtant tout semblait être en place pour que la magie opère, et pourtant ! Je suis resté à côté, un peu étranger à cette histoire et ces personnages, alors que visiblement toutes les conditions semblaient réunies pour que cette lecture fût à classer parmi mes plus belles émotions littéraires.
Eh bien non ! Que dalle ! Nada !
Ce fut un voyage fort agréable… mais c'est tout.

Faut dire aussi que j'en ai entendu des critiques extrêmement élogieuses, reprises pour partie sur le bandeau qui cerne le livre, à savoir : « La liste de mes envies a déjà séduit les éditeurs du monde entier ». Je m'attendais donc à être littéralement bouleversé… Mais au fond, pas vraiment. Peut-être cette sensibilité parle-t-elle plus à un public féminin ?

On comparait ce roman à l'Elégance du Hérisson de Muriel Barbery… Je ne l'ai pas lu ! Personnellement il m'a fait penser à Odette Toulemonde d'Eric-Emmanuel Schmitt, que je n'ai pas lu non plus, mais dont j'avais vu le film. Bref, c'est frais, très très frais ! Ca aurait pu être mièvre, je n'ai pas trouvé que ça l'était…
Mais au-delà de cela l'ensemble est quand-même porté par un fond plutôt triste tenant d'un certain fatalisme et d'une certaine résignation. Et le roman ne se contente pas de juste explorer l'étendue de ces émotions avec finesse et subtilité, non, le fond conceptuel se base sur des thématiques riches mais qui, à mon sens, auraient peut-être méritées de plus amples développements pour que je ressorte de ce roman un poil transfiguré, comme je m'attendais à l'être.

La vraie thématique du livre est « le mensonge », le mensonge sous toutes ses formes. Et j'aurais vraiment souhaité que le point de vue de l'auteur soit plus explicite, que son discours soit plus argumenté, plus développé par moments. Là, il se contente d'en justifier la validité en citant trois références magistrales et incontestables, à savoir la peinture de Jérôme Bosch « L'Escamoteur », l'aria « Dove Sono… » des Noces de Figaro de Mozart (Acte III) et le roman fleuve « Belle du Seigneur » d'Albert Cohen. Je regrette au fond le non-positionnement de l'auteur face à ces 3 chefs-d'oeuvre. Ces références viennent ponctuer son roman, semblent chercher à en justifier le fond, mais une fois balancées, il n'est rien offert de plus au lecteur, pas plus qu'elles ne dialoguent avec le texte ni n'offrent finalement un éclairage réellement nouveau sur ce qu'il est donné à lire. Elles sont comme une veilleuse dans la nuit qui baliserait un passage riche en promesses étranges et énigmatiques… mais bon on s'en fout un peu puisque de toute façon on n'est pas réellement invité à prendre ce passage et à poursuivre le chemin dans cette direction... l'histoire s'arrêtant-là…
C'est un peu dommage, car en plus de me nourrir émotionnellement il aurait étanché ma soif de découvertes et de connaissances.

Bref autant je sors comblé quant au premier point, autant je reste sur ma faim pour le second.

A suivre… Peut-être son précédent livre L'Ecrivain de Famille aurait ou ceux à venir auront-ils un fond un peu plus fouillé nous donnant un peu plus de matière à méditer et de résonances à éprouver.
Lien : http://www.michel-danzo.com/..
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Qui n'a jamais imaginé gagner au loto? Que faire du pactole, comment vivre ensuite? changer radicalement de vie ou ne rien changer ? au final... l'argent fait-il le bonheur?

J'ai écouté la version audio avec la voix de Odile COHEN très agréable bien qu'un tantinet monotone. Cela donne un ton mélancolique au récit. Je me demande si je l'aurais pressenti en lisant directement le livre papier?
Ce fut toutefois un bon moment de lecture. J'ai apprécié les notes humoristiques, ce regard assez détaché que la protagoniste porte sur sa vie. Sa psychologie est très détaillée et c'est en cela que c'est intéressant. Elle demeure fidèle à elle-meme y compris lorsqu'elle gagne/perd beaucoup. J'ai aimé tous les bonheurs simples décrits, la beauté d'un quotidien tranquille.
Bien envie de lire la suite, le tome 2, déjà emprunté...
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