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EAN : 9782363260536
416 pages
Tabou Editions (07/03/2017)
4.25/5   14 notes
Résumé :
"C'était un autre monde dans lequel nous n'étions pas encore prêts à pénétrer". Cette phrase, issue du roman Devenir Sienne prend ici tout son sens car c'est justement aux portes de cet autre monde que commence Marquée au fer, au-delà de la soumission et de la domination, lorsque certains font du sadomasochisme et de l'abnégation totale leurs raisons d'être. C'est le cas de Laura, qui n'a jamais douté de ce pour quoi elle était faite, et de ce qu'elle voulait vivre.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Comme tous les romans d'Eva Delambre, ce récit n'est pas à mettre entre toutes les mains. L'autrice embarque un lectorat averti et consentant dans le monde du SM plus hard que dans ses autres romans. Bien que l'on y croise Elle qu'on avait rencontrée dans Devenir Sienne, on va un cran plus loin, sur cette pente glissante où la douleur est poussée à son paroxysme; le titre en soi donne le ton.

La majorité du récit est tenu par Laura, jeune femme à peine majeure, qui est bien décidée à se donner entièrement à Hantz, un maître reconnu dans le milieu du BDSM parisien pour repousser toujours les limites de ses soumises.
L'autrice connait bien son affaire, évoluant elle-même dans ce milieu. Et donc au-delà des séances habituelles du genre où l'on retrouve pilori, croix de Sainte André et autres joyeusetés, l'autrice prend le temps de décortiquer ce qui se passe dans la tête de Laura. Tout ce qui amène une femme à vouloir à tout prix appartenir à un autre et s'oublier à son profit, la jeune femme s'interrogeant elle-même sur son addiction aux situations extrêmes et à la douleur pour parvenir à la jouissance.
Certains qualifieront ce type de roman de pornographique, je parlerais plutôt d'érotique hard. Bien sûr, la plume de l'autrice n'est pas imagée; elle est crue, franche, sans fard, sans détour mais jamais vulgaire, ce n'est pas du sexe pour le sexe. Une lecture que j'ai trouvée intéressante, même si je trouve qu'il y avait quelques longueurs inutiles, mais, qui, je le répète, ne peut être appréciée que si le lecteur accepte d'ouvrir son esprit et de laisser ses préjugés à la porte.

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« Les livres peuvent se diviser en deux groupes : les livres du moment et les livres de toujours. » (John Ruskin).
La littérature érotique se compose de nombreux auteurs, certains plus connus que d'autres. Pourtant parmi ces auteurs, il arrive qu'un auteur retienne notre attention non pas parce que cet auteur est connu mais parce que cet auteur possède quelque chose en plus.
C'est le cas d'Eva Delambre. de la lecture du premier livre jusqu'à celui-ci paru en Avril dernier, cette auteure possède la capacité de raconter et de retranscrire avec ses mots des histoires à la fortes et intenses. Avec en plus une plume de qualité.
« Marquée au fer » est le cinquième opus d'Eva Delambre. Il est disponible depuis le mois d'Avril 2017 chez Tabou Editions. Un livre pour public averti.
Ce livre relate l'histoire de Hantz et Laura. Ces deux protagonistes sont déjà présents dans le premier livre de l'auteure, « Devenir Sienne ». Ce livre, « Marquée au fer », s'attarde sur les débuts de la relation entre Laura et Hantz. L'auteur y décrit un BDSM plus dur, plus exigeant tout en gardant ce respect envers le thème abordé.
Bien que l'auteure raconte l'histoire de Hantz et Laura, c'est aussi l'alternance de points de vue à travers les différents chapitres et la plume de l'auteure qui font de ce cinquième opus un très bon livre.




« La domination, la domination totale et absolue de mon être, c'est là où je trouve ma liberté. » (Toni Bentley, « Ma Reddition »). Ces mots auraient pu être prononcés par Laura tant ce qu'elle vit auprès de Hantz lui fait repousser ses propres limites. Et pourtant le livre n'est pas constitué que de séances de BDSM. L'auteure s'attarde aussi sur la relation entre Sophie (la femme de Hantz) et Laura, par exemple. Ces passages mettent en exergue les relations qui se nouent entre ces trois personnes : Laura, Hantz et Sophie. C'est une partition à trois où chacun des protagonistes va, au fil du récit, trouver sa place. Et la manière dont Eva Delambre prend le temps de raconter ces passages est intéressante. Il en est de même quand l'auteure brosse la personnalité de Hantz et celle de Laura. C'est d'ailleurs un des points forts de cet opus.
Tout ceci n'est rendu possible que par l'alternance des points de vue entre la première et la troisième personne du singulier.

Le choix de l'auteure d'alterner entre point de vue interne et point de vue externe offre au récit une dynamique particulière obligeant le lecteur à une oscillation entre les différents chapitres du livre rédigés soit à la première personne du singulier ou soit la troisième personne du singulier. de cette manière, Eva Delambre réussit créer un équilibre entre ces deux points de vue. Cela aurait pu alourdir le récit mais il n'est rien. Cette alternance des points de vue constitue l'un des points forts du livre. Tout ceci n'est rendu possible que par la plume d'Éva Delambre.

Eva Delambre est une auteure avec une prose riche, cultivée et belle. Elle le prouve à nouveau à travers ce cinquième opus. L'auteure ne fait pas que s'approprier les mots, elle les restitue à sa manière en leur donnant un sens particulier. Eva Delambre n'est pas qu'une auteure, c'est un écrivain. Un écrivain à part entière. Un écrivain qui sait puiser dans la richesse de la langue française pour la mettre à son service donnant ainsi à chacun de ses opus une histoire et des personnages intéressants et travaillés. D'où ces mots de Victor Hugo : « Tout grand écrivain frappe la prose à son effigie. »




En définitive, l'auteure nous livre avec ce nouvel opus une histoire à la fois intense et forte à travers l'histoire de ces deux personnages, Hantz et Laura, et sublimée par la plume de l'auteure. Une prose à la fois riche et belle.
Tout au long de la lecture, j'ai eu l'impression d'une lecture oscillant entre Le Marquis de Sade et « Histoire d'O » de Pauline Réage. Et pourtant dans cette oscillation le style, la plume d'Eva Delambre reste elle-même c'est-à-dire avec son identité propre. C'est un des points que j'apprécie le plus chez cette auteure en lisant ses livres. le respect du thème abordé et la sincérité de son écriture. Je relirai ce livre à nouveau comme je l'ai fait pour les précédents.
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Comme l'indique si bien la préface, dès les premières lignes le lecteur sait exactement s'il veut continuer ou non sa lecture. L'introduction est divine, dure, et prépare le lecteur pour la suite. Ayant lu Devenir Sienne, j'ai croisé le personnage emblématique et tellement intrigant de Hantz. Et aussi cette soumise unique en son genre en la personne de Laura. Quel plaisir de les redécouvrir ici avec leur propre histoire et surtout entrevoir le monde et mode de vie de Hantz ! Sa définition du BDSM est un maître dont le plaisir réside dans une approche complète du SM et plurielle.
Ce roman est intense et singulier. Je l'ai dégusté chapitre après chapitre pour ne pas le finir trop vite. Prenant mon temps pour assimiler les messages que l'auteure distille entre les lignes.
Deux personnages hors du commun qui se complaisent dans leurs envies et besoins. Laura est un puits sans fond d'abnégation envers Hantz qui le lui rend bien. Ce dernier décèle en elle une capacité à se soumettre, la personne avec laquelle il veut aller au-delà de ce qu'il a déjà vécu avec ses précédentes soumises. Elle, soumise si frêle et jeune qui n'aspire qu'à être avec une personne qui la comprenne sans un mot, qui sache la faire vivre au travers de sévices et humiliations pleinement consenties. Il y a aussi la femme d'Hantz. Une femme qui accepte son mode de vie. Je dois dire qu'elle m'a fascinée, elle parle peu, mais on ressent sa force et son amour pour cet homme. Un homme pour lequel elle a accepté sa vie particulière et qui ne pourra pleinement la rendre heureuse.
Le livre alterne de narrateur, une fois Laura raconte ses envies, désirs et plaisirs puissants qu'elle puise dans la douleur que lui fait découvrir Hantz. Puis Hantz dont les pensées et actes sont contés par une tierce personne. Cette différence est assez intéressante et pousse à s'interroger sur ce choix d'écriture. Certes, les personnages peuvent être durs et éprouvants, mais c'est dans ces passages que le lecteur aperçoit la beauté et l'intensité de cette relation pleinement consentie des deux parties. le génie de l'auteure est dans les mots forts et prenants qu'elle emploie, on a le sentiment qu'elle-même a vécu certaines de ces scènes. Ces moments semblent si réels qu'on se pose la question de ce qui relève de la vérité et de la fiction.
De tous les livres d'Eva Delambre, celui-ci est le plus profond et le plus sombre. Elle amène aux portes du SM pur et propose aux lecteurs de choisir s'il veut en connaître les détails et usages. C'est décrit avec subtilité et une certaine beauté, l'auteure dévoile là une histoire poignante et à part. Un livre qui fait découvrir une autre facette du BDSM. J'en ai apprécié toutes les coutures et c'est un gros coup de coeur pour ces personnages si emblématiques et spéciaux et pour l'écriture unique de l'auteure.
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"L'essence de la soumission ne réside pas dans la capacité de s'agenouiller devant un autre et de lui offrir tout son corps pas plus que dans le fait de porter un collier.
L'essence de la soumission ne peut se trouver que dans le coeur de celle qui donne librement son amour à celui qu'elle a choisit en sachant combien sa joie et sa douleur il lui apportera"
Roguer
Laura, une lycéenne qui est différente de part son côté soumis qui semble inné chez elle. Elle sera la soumise de Maître Karl qui la guidera et lui apprendra les bases essentielles du BDsM. Seulement, cela n'est plus suffisant pour elle, elle à besoin de plus de domination, plus de contraintes, plus de douleurs, plus de dommages corporels. Maître Hantz fait alors son apparition et sera celui qui lui donnera ce qu'elle veut et ce dont elle a besoins. Durant de nombreuses années, il va la façonner, la torturer de bien des façons, la soumettre corps et âme, la dresser comme elle doit être dresser, une chienne esclave qui ne sera que servitude et obéissance. Sans cette douleur, ces coups elle ne peux jouir de tout son état de soumise et d'une jouissance orgasmique.
Une relation intense, unique, sans limites, profonde et extrême. Laura fera don de son corps, de son âme et de son libre arbitre à son Maître, il saura la récompenser comme elle le mérite à sa manière. Cette confiance totale, sans faille et aveugle est impressionnante et à le mérite d'avoir l'admiration de celles qui pratiquent et les non initiées.
Durant ma lecture, j'ai pu constater que Laura subissait en étant pleinement consentante, elle s'est donnée à lui de la plus belle des manière, un amour inconditionnel qui lie une soumise à son Maître, une relation qui peut s'avérer dangereuse mais, qui au finale est scellée d'une façon très poétique. Cette appartenance est rare, et il faut souligner que Maître Hantz est un être très exigeant, très dur, très autoritaire et il accepte cette jeune fille non majeure, frêle, sans réelle personnalité sous son fouet afin de satisfaire ses envies et de lui faire accéder à la suprématie de soumission.
Beaucoup de termes peuvent exprimer le ressentis et les émotions du couple durant la lecture, la dévotion, l'abnégation, la dignité, la douleur, l'envie, le respect, la servitude, le manque, la fierté, le consentement, l'équilibre, l'humiliation, le don de soi, le langage corporel, le dressage, l'abstinence et la confiance.
J'ai eu l'impression d'être dans le donjon et d'entendre les cris, les larmes, le souffle,les suffocations et les gémissements de Laura. Les ordres de Maître Hantz, les coups administrés et la respiration saccadée sont si expressifs.Le maelstrom d'émotions qui se dégage de cette endroit si mystique est oppressant parfois, dérangeant aussi, incompréhensif si souvent. Pourtant cet amour indéfectible est réel.
Eva Delambre a su transmettre ce vécu comme si elle le vivait en direct, elle a su m'embarquer avec elle et Maître Hantz au sein de cette bulle qui n'appartient qu'à eux. Merci à elle pour ce partage de vie et qui force à l'admiration des non initiées. Sa fierté ne peut qu'être au maximum tout comme ce bonheur auquel elle a droit désormais. Merci aussi à Maître Mat Maître pour nos échanges qui m'ont apporté les lumières dont j'étais dépourvue lors de ma lecture.
Je vous recommande ce livre mais attention pour public très averti car scènes extrêmes.
Je terminerais avec une citation qui résume bien cette lecture : " le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton esclave, le mot que tu as dit est ton Maître" Proverbe arabe.
Encore merci Eva Delambre.
Bonne lecture.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Ne vous fiez pas à sa taille et à son poids ! Ce mastodonte de la littérature érotique envoie du lourd et ce, dans tous les sens du terme ! Attention, ce livre est pour un public AVERTI. Si vous voulez connaître mon avis, c'est à vos risques et périls...


Les premières lignes donnent le ton et vous saurez si cette lecture est faite pour vous ou pas.

Nous suivons l'histoire de Hantz et de Laura où l'on pourra voir, l'on pourra comprendre la vision BDSM de Hantz, dominant dans tous les sens du terme !

Laura et Hantz sont des personnages à part entière qui se complaisent aussi bien dans leurs envies que dans leurs besoins. Laura est un puits sans fond d'abnégation envers Hantz qui le lui rend bien. Ce dernier décèle en elle une grande soumise ! Il pense qu'elle a de belle capacité à se soumettre et il veut la pousser à son paroxysme et vivre avec elle de l'inédit. Elle, soumise docile est à la recherche du dominant qui saura la comprendre, la satisfaire et la faire sienne à travers ses multiples humiliations.

Hantz a une épouse. Elle accepte son mode de vie, elle l'aime vraiment. Pour ma part, je n'aurai pas pu vivre, accepter, tolérer tout ce qu'elle laisse faire Hantz. Elle l'aime, elle le rend heureux mais elle, son bonheur est secondaire... N'est-ce pas une forme de soumission ?

La narration se fait à deux voix. Laura nous raconte ses besoins, ses désirs, ses plaisirs qu'elle ressent lorsque Hantz lui fait mal. Et oui, elle prend du plaisir à avoir mal, à souffrir mais c'est tellement bon à la fois que la douleur que lui inflige Hantz n'est rien comparé au plaisir ressenti.

Concernant les pensées, les agissements de Hantz, ce n'est pas lui qui joue au narrateur. C'est un choix étonnant de l'auteur. Avec cette différence, Eva Delambre marque son lecteur au fer...

Le choix des mots utilisé par l'auteur n'est pas dû au hasard, on sent qu'il a eut une volonté de marquer, de se démarquer, de choquer en employant des mots forts pour nous décrire les scènes de son roman.

Ce livre est profondément sombre et on se demande comment cette histoire va se terminer. On tourne les pages pour savoir ce que va devenir cette pauvre Laura dans les mains expertes de Hantz. Dans ce livre, j'ai eu l'impression de réapprendre ce qu'est le SM/BDSM à travers ce récit. Eva Delambre s'est appropriée les codes du SM pur et du BDSM pour son roman et contre toute attente, elle s'en sort avec brio.

En conclusion, les amateurs de romans SM/BDSM vous succomberez aux charmes de la plume d'Eva Delambre et voudrez vous aussi vous faire marquer au fer...
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble. Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais. Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus. Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu'elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces. Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu'il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme.
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Je ne crie pas, et pourtant, c’est comme si jamais je n’avais poussé tel hurlement. Le cri d’une bête à l’agonie. Le cri de celle qui croit mourir. Un cri sans élégance ni classe, juste un cri de douleur. Puissante et indicible douleur. Mais je ne crie pas. Aucun son ne sort de ma bouche. C’est à l’intérieur que mon hurlement se diffuse. Tout en moi se contracte et se tord de douleur. Tout en moi hurle et se crispe. Personne ne peut le voir, personne ne peut imaginer ce que je ressens et ce que j’endure. Ça émane de moi fébrilement, comme un léger frissonnement. Lui seul sait. Lui seul peut me comprendre et me deviner, il me ressent. Il touche ma peau et sait. Il croise mes yeux et sait. Il perçoit mon souffle et sait.
Le fer n’est plus en contact avec ma peau, et pourtant la douleur semble s’intensifier, elle se diffuse, elle irradie et étend son territoire comme si elle voulait m’englober toute entière.
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Mon âge effraie souvent, d’autant plus que je parais plus jeune encore. Je suis vite agacée par ces gens qui considèrent qu’il y a un âge pour cela, et qu’avant de l’avoir atteint, on est incapable de savoir ce qui est bon ou non pour nous. Je sais que ce n’est pas une question de majorité, et qu’il me faudra attendre encore bien après celle-ci pour être respectée comme une véritable soumise, et non comme une gamine délurée.
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Chaque instrument engendre une douleur qui lui est propre, c’est pour ça que je sais les différencier maintenant. Ceux qui n’ont jamais mal pensent certainement qu’un coup de fouet et un coup de ceinture se ressemblent, que l’un fait peut-être plus mal que l’autre, mais de la même façon. Pourtant, non. Et même les fouets, entre eux, ne font pas mal de la même manière. Alors comparer la badine au martinet, ou le paddle à la cravache n’a aucun sens. Comment alors me représenter le fer ? Loin, très loin, je le savais, de la douceur de la cire de bougie.
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Que l’on soit profondément sadique ou juste grisé par l’offrande, me concernant j’ai abusé de ce pouvoir et j’ai dépassé des limites de l’acceptable dans un Paradis Noir où le pire est permis. Je regrette aujourd’hui certaines expériences, mais le passé ne peut se changer. Ce passé noir est ancré en moi et aujourd’hui il m’alerte tôt des limites à observer. C’est cela qui m’a amené à rechercher autre chose. J’ai trouvé une autre voie et je m’y accomplis, avec plaisir. Je ne me renie pas, j’aime toujours manier un fouet et jouer durement. J’excelle dans l’Art de pousser aux limites, et de créer les conditions psychologiques pour qu’aucun doute ne soit permis sur la place du maître et de la soumise.
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Elle rêvait d'absolu et de soumission. Elle se voulait esclave. Aux pieds de son Seigneur et Maître, et s'accomplira, jusqu'à devoir faire face à son ultime limite. Après "Devenir Sienne", "L'Esclave" est le second roman BDSM d'Eva Delambre.
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