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sur 1398 notes
Attention coup de coeur !!!

J'ai découvert Guy Delisle tout récemment à travers ses Chroniques de Jérusalem, primées au dernier festival d'Angoulême. Rappelons qu'il s'agit d'un roman graphique assez conséquent, dont j'ai fortement apprécié la lecture (n'ayons pas peur des mots, j'ai même été carrément emballée). Désireuse de poursuivre ce voyage entamé de la plus belle façon qui soit, je me suis alors mise en quête des autres créations de cet auteur, et suis tombée sur ce fameux Pyongyang, que j'ai tout de suite eu envie d'acheter. Ma fascination actuelle pour les régimes dictatoriaux y est sans doute pour beaucoup. Je lis ainsi tout ce que je peux trouver sur l'Allemagne Nazie, qu'il s'agisse de romans, témoignages ou articles de magazines. Je m'intéresse aux mécanismes et aux outils qui permettent à un dictateur de s'assurer la fidélité et la ferveur de tout un peuple asservi, ainsi qu'aux conditions de survie et d'épanouissement de ce même peuple. C'est justement de cet asservissement qu'il est question dans Pyongyang.
Depuis Persepolis de Marjane Satrapi, oeuvre brillante et passionnante que je ne me lasse pas de relire, je suis à la recherche d'autres pépites du même accabit, mêlant l'histoire et la découverte d'une culture étrangère à la chronique vivante et détaillée de la vie quotidienne dans un pays lointain. Pyongang est à cet égard particulièrement satisfaisant.

La Corée du Nord est le pays le plus fermé au monde, et par conséquent l'un des moins connus. Un OVNI à l'ère de la mondialisation ! Il est particulièrement difficile d'y entrer, encore plus difficile, pour ne pas dire impossible, d'infiltrer la population locale. Les étrangers, occidentaux en tête, bénéficient en effet d'un traitement très particulier. Surveillés, pilotés, ils ne sont jamais totalement libres de leurs mouvements, et ne voient que ce que l'on veut bien leur montrer (en général des bâtiments ou installations à la gloire du régime). C'est l'un des aspects les plus
marquants du témoignage de Guy Delisle : accompagné en permanence de son "guide" et de son interprète, le dessinateur découvre avec amusement et sidération les us et coutumes de ce pays pas tout à fait comme les autres, sans jamais se mêler aux autochtones. L'absence flagrante de personnages nord-coréens dans le récit (en dehors du guide et de l'interprète sus cités) fait d'ailleurs froid dans le dos.

Entre culte de la personnalité et propagande, nous découvrons quelques caractéristiques de ce régime surréaliste, qui dépense des sommes mirobolantes pour construire le métro de Pyongyang, véritable oeuvre d'art aux allures de cathédrale moderne, conçu pour servir d'abri anti-atomique en cas de nécessité, mais ne peut pourtant assurer la subsistance de ses ouailles. Les nord-coréens sont contraints d'afficher leur amour et leur fidélité envers la famille Kim, dans un pays en état de famine et de pénurie permanentes. La population est soumise à une discipline de fer, les "dissidents" risquent l'emprisonnement à vie dans des camps pour le moins spartiates. Tout cela est fort sympathique... On retiendra également l'hypocrisie des dirigeants, qui détournent l'aide alimentaire internationale à leur propre profit, maintenant ainsi le peuple dans un état de dépendance.
Cet état des lieux est profondément déprimant. L'objectif de Guy Delisle n'est cependant pas de nous proposer une analyse politico-économique du contexte nord-coréen. Rien de tout cela dans Pyongyang, qui est avant tout le témoignage d'un canadien expatrié nous faisant part de son expérience au quotidien, avec un mélange de réalisme et de distance amusée. Les situations décrites sont souvent drôles, tout à la fois cocasses et dramatiques, mais suscitent également la réflexion. Comment un tel régime peut-il tenir ? Comment les nord-coréens, embrigadés depuis leur plus tendre enfance, vivent-ils la situation ? Quel peut-être le devenir économique et politique de ce pays qui, ne l'oublions pas, possède la bombe atomique ? Autant de pistes intéressantes, qui mériteraient d'être approfondies…

Un petit mot du style pour finir : j'aime beaucoup ces dessins en noir et blanc, au graphisme simple et pourtant évocateur, qui traduisent tour à tour l'ennui, l'amusement et la stupéfaction du personnage. L'ambiance fantômatique de Pyongyang est magnifiquement rendue. Je vais m'empresser de découvrir Shenzen et Chroniques Birmanes, du même auteur.

Une très belle découverte, que je recommande sans hésiter ! :-)
Lien : http://leslecturesdeleo.blog..
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Qui a dit que la bande dessinée n'était pas un art à part entière? " Pyongyang" de Guy Delisle nous en apprend bien plus que beaucoup de livres, prétendument sérieux sur la Corée du nord en particulier et sur le fonctionnement des systèmes totalitaires en général. Dans cette BD, en noir et blanc comme il se doit, on pourrait croire que l'auteur nous parle d'une ancienne expérience du milieu du 20ème siècle: mais pas du tout ! C'est la Corée du Nord qui existe encore bel et bien aujourd'hui. Heureusement, un peu d'humour fait passer l'histoire: on en rit pour ne pas trop montrer tout le désespoir de cette vie des nord-coréens. C'est un livre à lire aussi comme un documentaire tellement il est incroyable et qui donne une furieuse envie de relire "1984" de George Orwell.
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En 2003 Guy Delisle a passé deux mois à Pyongyang pour raisons professionnelles. Il travaillait comme correcteur pour un studio qui réalise des dessins animés pour la France. Toujours accompagné de son guide ou de son interprète il expérimente la vie très surveillée des étrangers en Corée du nord. Les contacts avec des autochtones sont impossibles. Quant à ses guides ils sont bien embrigadés et les moments de spontanéité sont rarissimes.

Il a droit à des visites organisées et là j'ai l'impression de relire, en version illustrée, Au pays du grand mensonge de Philippe Grangereau. Ce sont les mêmes passages obligés, de la statue géante de Kim Il-Sung au musée de Kim Il-Sung. Je retrouve aussi la pénurie d'électricité. La ville est plongée dans le noir dès la tombée de la nuit.

Le résultat de tout cela c'est, en dehors du travail, beaucoup d'ennui. Les expatriés se retrouvent en soirée pour boire ou jouer au billard. Guy Delisle se distrait aux dépends de ses accompagnateurs : il exige d'aller à pied de son lieu de travail à son hôtel alors qu'il faudrait y aller en voiture, il prête 1984 de George Orwell à son traducteur. Ce sont aussi de petites résistances contre le régime.

J'ai apprécié cette BD où j'ai retrouvé le style documentaire et la dérision qui m'avaient déjà plus dans Chroniques birmanes (Pyongyang date d'avant).
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Instructive, intéressante et sans jamais porter jugement cette BD est une succession d'anecdotes et de réflexions de l'auteur sur son séjour de deux mois en Corée du Nord.

"Le pays le plus fermé au monde est également celui qui reçoit le plus d'aide humanitaire"

"Personne traîne dans la rue. Tout le monde marche bien droit, vers une destination précise. Pas de flânerie, pas de petits vieux qui bavardent. Ambiance aseptisée"

"Dans toutes les pièces, de tous les étages, de tous les immeubles, de toute la Corée du Nord, se trouvent accrochés sur un mur les photos côté à côté de papa Kim et de son rejeton"

"Chaque immeuble a sa banderole. Chaque mur a son portrait. Chaque poitrine a son badge"

"Le métro peut servi d'abri anti-nucléaire. Rien de mieux pour cultiver une constante ambiance de menace. Dans une ville sans assez d'électricité pour alimenter ses feux de circulation, on se balade en métro sous un éclairage digne de las vegas"

"Dans une société hiérarchisé à l'extrême, le régime utilise le rationnement pour asseoir son pouvoir. Chaque citoyen reçoit, via le système public de distribution du pays, sa part (au grain de riz près), selon sa fidélité et son utilité au régime : population utile et inutile"

"Avec six jours de travail par semaine et un jour de "volontariat", le citoyen de base n'a aucun moment à lui. Il est corps et âme voué au régime"

"Le seul cinéma existant est utilisé une fois tous les deux ans, lors du festival international de cinéma où se retrouvent des pays comme la Syrie, la libye, l'Iran, l'irak. À l'occasion on y projette aux ouvriers méritants, les derniers films de propagande nationale"

"La Corée du Nord est 46 fois plus pauvre que la Corée du Sud. La jeune génération n'a aucune envie de sacrifier son confort matériel pour accueillir une déferlante de chômeurs complètement largués"

"L'idéologie Juche se concentre sur l'autosuffisance et est l'idéologie officielle du régime (...) Pour s'isoler et se différencier encore un peu plus, les années nord-coréennes sont comptés à partir du moment de la conception du père de la nation (1912). Ainsi au lieu de l'année 2003 nous sommes en l'an 92 du Juché"

"Les nord-coréens qui vivent isolés à la campagne, quand ils veulent se déplacer entre deux villages, ils ont besoin d'un visa"

"Le Musée des amitiés a été construit dans une montagne de façon à pouvor resiter à une attaque nucléaire. C'est ici qui sont exposés les cadeaux des quatres coins du monde offert au président éternel. le but principal de ce délire megalomaniaque est de faire croire au peuple que la planète entière reconnait la grandeur de leur Kim adoré"

"En Corée du Nord il en a pas de handicapés"

"Le Musée des beaux arts est rempli a 80% de tableaux représentant Kim fils et Kim père"

"Le dimanche on a le choix entre deux chaînes télé. le reste du temps il n'y en a qu'une seule"

"La Corée possède la 4ème armée au monde avec plus d'un million de soldats et jusqu'à 4 millions de réservistes qu'elle peut mobiliser en quelques jours"

"En 2012 la famine a frappé les provinces rizicoles dans le sud-ouest du pays. Un million de nord-coréens avaient déjà péri lors de la grande famine de 1997. La gestion de l'agriculture est catastrophique. L'état repand les engrais et collecte les récoltes. Il autorise depuis peu les fermiers à cultiver une petite parcelle de terre privée et à vendre leurs légume au marché"

"La Corée du nord applique la culpabilité par association. Une famille peut être victime du régime sur trois générations si un des membres est reconnu coupable d'opposition ou de faute grave"
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Après plusieurs livres lus et reportages vus au sujet de la Corée du Nord, je me faisais une joie de découvrir ce roman graphique. Réalisé avec soin, humour et des dessins très explicites, je l'ai dévoré en une heure. Je n'y ai pas appris grand-chose mais là n'était pas vraiment le but. Je suis toujours autant sidérée par ce pays mais j'ai passé un étrangement agréable moment en compagnie de ce canadien qui émigre pour 2 mois en Corée du Nord pour travailler dans le dessin d'animation. Un véritable vlog sur papier 10 ans avant tous les youtubeurs actuels.
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Un témoignage intéressant de première main de l'auteur qui a passé deux mois en Corée du Nord.
Ce qu'il décrit corresponds à d'autres témoignages que j'ai pu lire.
Il peut sembler incroyable qu'un tel régime stalinien puisse exister depuis 70 ans dans un pays où les famines successives font des millions de morts, où les droits de l'Homme les plus élémentaires sont bafoués, sans que les 25 millions d'habitants ne se révoltent, ou réussissent à le faire, mais c'est pourtant la réalité.
Ayant vécu 15 mois dans une dictature, je peux attester que la sécurité et l'absence de questionnement peuvent parfois sembler plus souhaitable à l'individu que la liberté.
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De Guy Delisle.
J'avais beaucoup aimé Chroniques de Jérusalem du même auteur. Toujours autobiographique, le dessinateur part en Corée du Nord dans un des studios nombreux où sont fabriqués à la chaine des dessins animés. Située au centre de la capitale dans une tour ultramoderne, la société SEK est l'une des entreprises les plus performantes de la Corée du Nord (RPDC). Studio d'Etat, elle produit des dessins animés aussi bien pour son marché que pour la Chine, l'Espagne, l'Italie et la France. Des sociétés étrangères écrivent les scénarios, créent les personnages, les ambiances et les décors puis les envoient pour réalisation au studio. Tout est livré dans la langue d'origine et traduit en coréen pour la bonne compréhension par les équipes. Les dessinateurs et les décorateurs qui travaillent dans des bureaux climatisés sont jeunes. "Créée en 1957 et employant 1 600 personnes soit pratiquement autant que tous les studios français réunis , SEK a commencé à travailler avec la France en 1985. Les transpositions à l'écran des aventures de Corto Maltese ou de Bécassine y ont été réalisées. La vieille dictature nord-coréenne est ainsi devenue l'un des ateliers du merveilleux destiné à l'Occident.
pyongyang-film
Voilà pour la partie documentaire. Bande dessinée toujours intéressante aussi par le regard que l'auteur porte sur le pays. Arrivé dans la capitale,il ne peut pas sortir seul sans être accompagné d'un guide et d'un interprète. Quand parfois, il échappe à la vigilance de ces cerbères, on ne tarde pas à savoir où il traîne en ville. Tout est l'effigie de Kim Jong-Hum, ses statues sont partout, il faut se prosterner en permanence, de l'hypermodernisme à la pauvreté rurale,tout se confronte. Aucun éclairage la nuit, et c'est un peuple qui déferle portant des sacs, on ne sait pas trop qui ils sont,des "volontaires" travaillent dans les champs. Les expatriés passent par les visites obligées et se retrouvent dans des bars des grands hôtels. J'aime le trait aussi de ce dessinateur à la fois épuré et précis,ironique et délicat.
Lien : https://deslivresetvous81.wo..
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Une bd découverte pour ma part. J'avoue qu'il est surprenant de constater qu'avec peu de texte, et des images, nous pouvons aussi ressentir les choses. Toutefois, pour ma part, j'ai besoin de m'imprégner plus d'un contexte par la lecture, que par l'imaginaire. Je suis contente d'avoir pu découvrir ce type de lecture, sans toutefois que je m'enthousiasme plus. Pour ma part, j'apprécie les bd pour les dessins et dans ce cas, je préfère les couleurs. Je relève toutefois que le fait que cette bd soit en noir et blanc accentue le ressenti inconnu et destabilisant pour celui qui découvre ce pays.
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Après ma lecture des "Chroniques de Jérusalem", je me lance dans "Pyongyang". Plus je lis Guy Delisle plus je suis fan.
J'ai adoré découvrir la Corée du Nord et plus précisément Pyongyang avec son regard. Il retransmet le moindre détail, mais le détail qui compte, qui nous dépeint, nous permet de comprendre réellement ce qui se passe dans ce pays : les mentalités, son atmosphère ... Certaines choses nous paraissent vraiment comme impensable, tellement absurdes, mais pourtant tout un peuple suit et montre son attachement à ce régime politique et leurs dirigeants (père et fils). Guy Delisle dénonce cet endoctrinement, ces absurdités, la désinformation qui est mise en oeuvre dans ce pays. Cette dénonciation passe par le récit de son séjour de deux mois au sein de la capitale, pour travailler sur une étape de la réalisation de dessins animés ( j'ai d'ailleurs été très étonnée de voir que ce pays possédait des studios ouverts et utilisés par des étrangers). Nous découvrons donc des scènes de tous les jours, des gestes anodins qu'il est impossible de réaliser sans la présence d'un guide ou qui sont interdit tout simplement. J'ai eu beaucoup de curiosité à lire son ouvrage. J'ai été très étonnée de son témoignage que je trouve très intéressant et utile pour la compréhension du pays.
Je ne souhaite qu'une chose maintenant : découvrir un autre pays grâce à l'un des voyages de Guy Delisle.
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"Le jour où Guy Delisle, qui travaille normalement dans l'animation, se retrouve en Corée du Nord pour travailler en tant qu'intervenant extérieur dans des studios, c'est le bon moment pour dresser un état des lieux sous forme de bande dessinée tragi-comique où le quotidien de l'animateur et dessinateur se mêle à une fine observation de la société Nord-Coréenne qui l'entoure..."


Sous un dessin en apparence simpliste, l'auteur qui parle de son vécu témoigne de la réalité d'un pays assez terrifiante avec (heureusement) beaucoup d'humour et d'auto-dérision. de ses relations avec un peuple constamment sous contrôle (des portraits omniprésents du Grand Leader) et paradoxalement terrifié tout en en ayant une certaine fierté (Il faut lire l'anecdote où l'auteur, alors conduit en voiture, fait remarquer à son interlocuteur Nord-Coréen le fait qu'il soit "étonnant de ne trouver aucun mendiant ou handicapé dans les rues"; et son interlocuteur de répondre que "naturellement les Nord-Coréens sont toujours bien portants et intelligents dès leur naissance". Notre héros s'étonnant à peine dans la case suivante en pensée "Le pire, c'est qu'il doit sûrement vraiment le penser") à sa vie et son travail à l'intérieur de ce pays cloisonné, tout y passe. Si aucune date n'est donné, l'ensemble conserve une continuité et reste à chaque fois passionnant. le choc des cultures est immense même si Delisle traite ça le plus normalement du monde avec humour, laissant l'impact se graver lentement dans la tête du lecteur.


Hasard ou heureuse coïncidence, l'auteur emporte avec lui dans son voyage, 1984 de George Orwell. Citant ouvertement des passages, il est troublant alors pour le lecteur et l'auteur de constater à quel point la réalité décrite par l'écrivain en 1948 prophétisait alors déjà le régime communiste de la Corée du Nord. le summum sera atteint quand à un moment, notre héros prête l'ouvrage à un de ses collègues Coréens parlant et écrivant français qui cherche un bon livre de fiction (donc acceptable par le régime) pour parfaire ses connaissances en notre langue. A la fin, le jeune homme rendra le livre à Guy, troublant, confus et gêné, arguant qu'il n'a pu réussir à lire, qu'il s'est senti mal à l'aise et a donc pas pu rentrer dans le livre et l'apprécier. Etrange miroir qui laisse confuse la question de savoir si des gens de ce peuple ont réellement conscience d'être opprimés ou non. Tout comme à un moment, le visage d'un guide et traducteur qui s'éclaire quand il entre avec notre narrateur dans un musée à la gloire de Kim-Jong-Il pour la première fois de sa vie : les sentiments ne sont alors pas feint. Paradoxe persistant de l'adoration béate qui parfois se transforme en une même peur confuse plus loin, au hasard des situations.


Au final, un ouvrage passionnant (il se lit d'une traite alors qu'il fait dans les 200 pages), riche, subtil qui s'impose comme une oeuvre forte et d'actualité. Vivement recommandée.
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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