Thanatea

Voilà près d'un an que je souhaitais renouer avec la plume de Sonja Delzongle en découvrant son petit dernier, Thanatea, publié chez Fleuve Editions. Il m'aura finalement fallu qu'il sorte en poche pour que je me résolve à le lire. Et vu à la vitesse à laquelle je l'ai dévoré, il aurait été dommage de ne pas le faire et rester dans l'ignorance !

C'est donc avec l'écriture de Sonja Delzongle que je vais commencer. Comme dans ses précédents romans, elle nous captive, nous voyons les chapitres, les pages défiler à une vitesse hallucinante. Cependant, même si Thanatea se laisse lire avec une facilité déconcertante, j'ai trouvé que l'intrigue mettait beaucoup de temps à démarrer. le rythme de l'histoire est lent. Si la scène d'ouverture nous annonce un drame à venir et nous fait nous demander laquelle des trois amies va mourir, la première moitié du roman est lente, déstabilisante par moment car notre question sur la mort d'une des protagonistes reste dans un coin de la tête.

Cependant, une fois arrivée à la seconde moitié de Thanatea, le rythme de l'intrigue prend un bon coup d'accélérateur. Les fils de la toile tissée minutieusement par Sonja Delzongle commence à révéler ses ramifications. de révélations en rebondissements, l'histoire de Thanatea nous retourne totalement le cerveau par ses méandres les plus sombres.

Je referme Thanatea un peu mitigée car si j'ai totalement adoré le roman dès que les événements se sont enchaînés, j'ai malgré tout trouvé le début lent. Néanmoins, même avec un rythme plus lent et déstabilisant, la plume de Sonja Delzongle reste un plaisir à lire.
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Thanatea, un mot qui sonne joliment, je trouve !
Et cette couverture, j'adore !

Il s'agit d'une île qui ne se trouve sur aucune carte, quelque part sur le lac Léman. Mais la racine grecque Thanatos veut dire la mort.
Une île où on choisit de terminer sa vie ( suicide assisté ), une sorte de lieu de pompes funèbres pour riches.

Esther décide de quitter la police judiciaire et postule au sein de cette fameuse entreprise au même nom que l'île pour " servir le café". Et ça paie bien 5000 € par mois !

Esther laisse derrière elle ses deux amies de coeur, Layla et Hélène qui au bout d'un moment sont inquiètes et partent à sa recherche. Car tout ne se déroule pas comme elle pouvait penser.
J'ai aimé les thèmes abordés : le deuil, la fin de vie, le suicide assisté.

Les chapitres sont courts et donne du rythme à la lecture. Livre mystérieux, angoissant et c'est toute la prouesse de Sonja Delzongle.
Car au début, on sait qu'une des 3 va mourir. Oui, mais laquelle ?
Les secrets de l'une ou de l'autre se dévoilent au fil des pages.
Excellent polar même si ce n'est pas un coup de coeur pour moi.
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Une autrice qui joue avec nos nerfs tout au long de ce thriller très tendu, c'est réussi.
Le thème du commerce autour de la mort est au coeur de ce récit. Certaines pratiques font froid dans le dos et la lecture se fait en apnée. On retient son souffle sans pouvoir lâcher le récit.
Au départ, nous savons qu'une des 3 protagonistes est décédée sans pouvoir deviner avant la toute fin laquelle. Trois héroïnes, amies d'enfance, cabossées par des vies chaotiques autant au niveau personnel que professionnel. Ce sont 3 policières passionnées par leur job, parfois malmenées par leurs collègues masculins.
Le style percutant de Sonja renforce la tension de l'intrigue. le thème de la mort et son business, l'ambiance un peu fantastique sur l'île de Thanatea nous emporte dans un monde parallèle très sombre.
Des sujets de société qui interpellent et une intrigue redoutable : tout pour passer un moment de lecture intense.



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Merci aux Editons fleuves , de m'avoir envoyé le dernier roman de Sonja Dezlongue.

L'auteure nous plonge dans une intrigue passionnante. l'histoire de trois femmes, engagées dans la police, trois amies d'enfance, ayant signé le fameux pacte à" la vie à la mort", une entaille pour mêler leur sang .

Trois personnes qui trainent leurs maux, Ester sort d'une relation , où l'emprise d' un homme, lui fait perdre les pédales et une reconstruction psychologique suite aux décès de sa petite fille.

, Layla, demande la garde exclusive de sa fille , mais son travail l'accapare énormément, Hélène subit une récidive de son cancer du sein. du jour au lendemain Esther décide de tout plaquer et de s'engager comme hôtesse de café, un salaire plus attractive, un changement radical de vie Mais que se passe t'il dans cette fameuse entreprise Thanatea , une agence hors normes, de pompes funèbres. Un environnement angoissant où tout est mystère, des personnages atypiques, chacun jouent un rôle proéminent. Un monde sans réseaux éloignés de tout, que devient Ester. Ses deux amies s'inquiètent. Elles décident , de fouiner et de trouver la véritable raisons de son départ, et là le grand choc, des secrets enfouis, des secrets terrés dans la tète d'Ester, pourquoi autant de mystère autour d'elle. Elles pensaient connaitre tout de la vie de leur ami, mais que nenni.

L'auteure a disséquée la psychologie en profondeur des protagonistes, une manière pour nous lecteurs de mieux les cerner, comprendre leurs maux.

Une histoire qui va à mille à l'heure, multiples rebondissements, je me se suis égarée dans l'histoire, trop d'indices semés, qui mettent nos nerfs à rude épreuves.

Les chapitres sont courts , donnant la parole aux trois femmes, une vison totalement différente, pimentant ce suspens haletant, ce rythme intense, et cette intrigue complexe. Nous apprenons au fil de la lecture que ces personnages sont loin de la vision que l'on avait d'elles, c'est déroutant.

L'auteure réussit avec brio à tenir ses lecteurs en haleine du début jusqu'au dernier mot. Il est impossible de dénouer l'enquête, la force de Sonja.

L'écriture de l'auteure est subtile, sensible, elle a une grande maitrise du vocabulaire, elle place avec justesse les mots là où faut, donnant plus de réalisme à son histoire.

Une lecture addictive, un roman qui se dévore à vitesse grand V. Un thriller psychologique d'une grande puissance.

Connaissons nous la véritable vie des personnes de notre entourage .?

Un gros coup de coeur pour ce roman.

J'avais conservé un souvenir mitigé de "Dust", mais j'avais malgré tout envie de redécouvrir le style de Sonja DELZONGLE et de voir son évolution depuis ce "Dust". En préambule je dirai que personnellement j'ai préféré ce Thanatéa.
Esther décide de quitter son boulot de flic pour partir entamer une nouvelle vie sur Thanatéa en Suisse. Elle va alors découvrir une étrange ambiance où l'on fait commerce de la mort.
Sonja DELZONGLE prend son temps pour poser les personnages ce trio de femmes (Esther, Layla et Hélène) qui nous touchent à divers titre. Ces femmes se débattent entre leur difficultés personnelles et leur métier de flic extrêmement prenant. Elles sont cabossées par la vie, mais tente malgré tout de faire face ce qui les rend extrêmement humaines. L'auteur prend aussi son temps pour poser l'ambiance pesante de cette île énigmatique. Puis vient la seconde partie, qui va nettement accélérer le rythme de l'intrigue avec des rebondissements nombreux, le tout en marchant sur le fil entre réalité et construction psychique.
J'ai beaucoup aimé les thématiques développées par Sonje DELZONGLE, violences faites aux femmes ; deuil d'un enfant ; le commerce de la mort ; les conditions de la femme dans la police. J'ai beaucoup aimé la partie où elle joue sur un fil entre réalité et folie.
En revanche, les multiples rebondissements me laissent un peu perplexe notamment sur le final. J'ai été également un peu dérangé par la présentations des personnages masculins qui sont tous négatifs. J'ai trouvé que cela manquait un peu de nuance sur ce point, ce qui m'a parfois un peu perturbé dans ma lecture.
Cela reste un bon polar, avec une ambiance prenante, sur des thématiques fortes.

Thanatea l'île de l'éternité, la mort...
Esther décide de se construire une nouvelle vie en Suisse, seule avec un nouveau métier sur cette île au coeur du lac Léman. Terminé les années à la police judiciaire.
Une île à l'environnement macabre, avec un concept marketing des plus spéciaux.

Trois femmes, Esther, Layla et Hélène.
Trois amies.
Trois flics.

Une ambiance aussi mystérieuse que de toute beauté sur Thanatea.
Les descriptions sont somptueuses, le décor, les fleurs et les odeurs nous y parviennent.
Il y règne une atmosphère troublante et Esther commence à se poser un tas de questions et alerte ses amies et puis plus rien....

Esther n'a jamais eu une vie facile, elle a été abuser enfant, briser psychologiquement par un homme, séparer de l'homme de sa vie après le décès de sa fille Sara!
Affaiblie après tan de troma-psycologique Esther devient-elle paranoïaque loin de Sara et ses amies?

Layla et Hélène vont chercher des réponses, fouiller dans le passé de cette amie "à la vie à la mort" Des révélations à tomber par terre.
Connaissent-elles vraiment Esther ?

Un récit aux multiples facettes.
Un puzzle géant où chacune des pièces trouver vont avoir une place extrêmement importante.
Un méli-mélo de questions-réponses qui sème un trouble inévitable.
Un labyrinthe où y rentrer n'est pas difficile mais y en sortir est tout autre chose.

L'autrice a un talent incroyable.
J'ai rarement Lu un livre aussi complexe avec des personnages aussi bien construits de toutes parts.
Une psychologique des protagonistes parfaites entre vie privée, travail et enquête.
Une enquête sans aucun temps mort, chaque nouvelle révélation c'est un wouah...
Une histoire avec un sujet complètement original et surtout extrêmement bien ficelé.
Je découvre l'autrice avec une plume fluide et surtout très visuelle.
Une fin qui m'a complètement subjugué et ému.

Réalité, hallucination, secret, révélation et découverte pour un plaisir insoutenable.
C'est un énorme coup de coeur pour ce livre. &#xNaN

« Thanatea » de Sonja Delzongle fait penser au nom d'une île polynésienne. Même si les activités qui sont pratiquées sur cette île sont quelque peu « terre à terre », on y trouve tout de même des rites dédiés aux morts, et un respect certain pour les corps sans vie (comme sur les îles polynésiennes). Car oui, « Thanatea est le nom de l'entreprise et de l'île sur laquelle elle est implantée. » Pourquoi parler de cette entreprise ? Parce que Esther Azoulay, flic de son état, ne supporte plus son travail. Exaspérée par toutes les horreurs qu'elle voit au quotidien, elle démissionne pour prendre un poste très en dessous de ses compétences, barista à « Thanatea ». Cette décision peut sembler bien excessive, sauf que, après les années que nous venons de vivre, et le job anxiogène d'Ester, je n'ai aucune peine à imaginer que l'on puisse tout envoyer valser.

Esther travaillait avec ses deux meilleures amies, Layla et Hélène. La première est maman d'une petite Nour, qu'elle élève seule au début du roman. La seconde vit avec Gauthier, spécialisé en jeu vidéo, bière et consommation d'herbe. Ensemble, ils ont essayé d'avoir un enfant, quand un cancer du sein de stade deux a fait son apparition. Quant à Esther, on comprend très vite qu'elle a subi un drame personnel qui lui a, entre autres, coûté sa relation avec Romain. Ce drame n'est pas la seule raison pour laquelle elle souhaite changer de vie, et l'accumulation ne peut que l'encourager à partir. « Thanatea » s'ouvre sur un enterrement où les trois amies sont présentes, sauf que l'une est mise en terre. Laquelle ?

« Thanatea » va donc s'articuler autour de deux lieux : une île située au coeur du lac Léman, et la ville de Lyon. Sonja Delzongle va jongler entre les lieux et les personnages tout en naviguant autour d'une thématique centrale, focalisée sur la mort. Car, dans ce roman, c'est bien de la mort que l'écrivaine nous parle principalement. Elle le fait de manière plutôt habile, sous différents aspects. D'abord, et c'est une évidence, par le travail et le lieu de travail d'Esther. En effet, « À Thanatea, on aide les gens qui ne veulent plus de leur vie à réussir leur mort. » Elle l'amène intelligemment à travers le décès de Sara en abordant la douleur de la perte d'un enfant pour une mère. La mort est pour moi le personnage central du roman, elle en est aussi la thématique principale. Et, autour de cette thématique l'auteure aborde des sujets qui font débat, tels que l'euthanasie, le droit de mourir dans la dignité, la possibilité de décider du moment, les rites funéraires. « Que chaque tertre constituait une tombe et que les morts, ici, étaient enterrés sans cercueil, juste enveloppés d'un linceul, comme l'exigeait le règlement de l'île. »

La première partie de « Thanatea » est sans doute celle qui m'a le plus intéressée. Je trouve Sonja Delzongle excellente lorsqu'elle aborde des sujets de société, spécialement lorsqu'ils sont délicats, et pas forcément politiquement corrects. (Bravo pour avoir encore une fois mis en lumière les violences faites aux femmes) de plus, elle fait un excellent travail sur la présentation de ses personnages. Elle leur donne une vraie densité, une humanité très profonde, le réalisme d'existences difficiles où chacune doit régler ses propres problèmes, et une vraie sororité. Et pourtant, malgré la sororité qui les lie, chacune de ses femmes a un jardin secret qu'elle n'a pas partagé avec ses amies. Ce qui appuie le fait qu'on ne connaît jamais réellement l'autre, et que l'on n'est pas à l'abri de surprises… ce dont je suis convaincue à titre personnel. Au fil du roman, Layla et Hélène notamment, découvrent des choses totalement déconcertantes sur Esther, mais le lecteur, lui, est mis dans la confidence de petits secrets personnels qu'elles se sont bien gardées de révéler…. Chacune a quelque chose à cacher malgré l'affection énorme qu'elles se portent.

J'étais donc conquise par ce début de roman, très riche de précision, de sujets, de réflexions, de personnages à aimer et j'étais fort confiante pour la suite. À partir de la seconde moitié de « Thanatea », les choses se corsent. Il y a un changement psychologique chez Esther dont je ne m'explique pas les tenants et les aboutissants, et qui, pour moi, rend le récit difficile à suivre. Puis, il y a les diverses thématiques abordées dans la deuxième moitié qui ne sont pas assez développées à mon sens, et tous ces trop nombreux rebondissements qui arrivent en cascade… le nombre de péripéties est impressionnant ! S'ils servent le rythme, ils ont cassé la proximité et l'affect que je pouvais avoir avec les personnages. C'est un avis tout à fait personnel, et cela ne doit pas vous empêcher de lire « Thanatea » ou de découvrir la plume de Sonja Delzongle, mais je pense très franchement qu'elle n'a absolument pas besoin de ces « artifices » pour que ses romans soient de bons romans ou de bons « page-turner ». Sa plume se suffit à elle-même. La manière dont elle installe l'atmosphère se suffit à elle-même. La densité qu'elle apporte à ses personnages se suffit à elle-même. Les thématiques de société qu'elle ose aborder se suffisent à elles-mêmes.

Alors, certains lecteurs aiment ce rythme effréné où chaque fin de chapitre se termine par une révélation. Cela a été mon cas pendant un certain de temps dans ma vie de lectrice. Aujourd'hui, je suis plus sensible à l'aspect « roman noir », qu'au « polar » pur et dur. J'ose même dire que ce qui m'intéresse vraiment est avant tout le contexte, l'atmosphère, la façon de poser les personnages et de les rendre attachants, les sujets de société, bien plus que l'enquête et sa résolution. C'est une question de point de vue, et non un jugement de valeur.

J'ai trouvé dans « Thanatea » de belles qualités par rapport à ce que je recherche actuellement dans mes lectures, et c'est cela que je veux retenir avant tout.
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Parler de la mort n'est jamais simple. Nous sommes tous sans exception concernés par le sujet, et pourtant le sujet reste soit tabou, ou tout du moins abordé avec réticence, par la plupart des personnes.
Sonja Delzongle décide de rentrer dans le vif du sujet avec « Thanatea ». le commerce de la mort ne sera jamais en crise, c'est ce que la société Thanatea a compris mieux que les autres. Cette entreprise prospère, a une entité basée sur une île non répertoriée, sur un lac en Suisse. C'est là-bas qu'Esther vient de commencer son nouveau boulot, après avoir quitté la police, où elle était rongée petit à petit par les affaires sordides.
L'ambiance qui règne sur l'île est intrigante, épaisse, suffocante. Les règles y sont strictes, le personnel assigné au respect de ses règles veille.
Il n'y a pas qu'Esther et cette île, il y a aussi Helene et Layla, ses deux meilleures amies, qui elles sont toujours flics à Lyon. le passé, des trois femmes, leur psychologie, tout est parfaitement posé pour que le lecteur plonge en immersion dans le roman. C'est parfaitement maitrisé par l'autrice qui laisse la brume ambiante troubler le lecteur jusqu'à la fin. Les rebondissements à la chaîne de la seconde partie du roman vont ravir les amateurs du genre, et contraste avec la première partie qui était surtout basée sur l'ambiance.
Ce roman parle aussi de la place de la femme dans un monde d'hommes, dans lequel elles doivent se battre pour se faire une place.
J'aime définitivement les sujets, les choix de l'autrice, son écriture aussi, vivement le prochain

Ah, juste avant de vous laisser, même si c'est accessoire par rapport au contenu, la couverture à elle seule mérite qu'on en parle, elle est SUBLIME

Merci à Fleuve Noir et NEtGalley pour cette excellente lecture.

#Thanatéa #NetGalleyFrance !

Thanatea se trouve au milieu du Lac Leman, mais n'apparaît sur aucune carte. C'est une île mystérieuse où les morts viennent reposer en paix.

Un nom bien choisis Thanatea, qui vient de Thanatos, la déesse de la Mort.

Esther est à la recherche d'un nouvel emploi, souhaitant quitter rapidement la Police. Lorsqu'elle trouve cette annonce de prétendue au café sur l'île, elle saute sur l'occasion.

Elle part donc sur cette île et quitte Layla et Helene, ses amies, ses soeurs de coeur, aussi dans la police.

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Thanatea est un thriller envoûtant, déstabilisant où La Mort est un commerce.

L'intrigue est superbement menée !

Nous sommes ensorcelés par l'île, par ses employés, et lorsque nous en apprenons plus sur la vrai Esther, nous ne pouvons plus distinguer le vrai du faux.

J'ai adoré ce jeu d'embrouille psychologique du personnage d'Esther.

C'est aussi un thriller sur les conditions des femmes au sein de la police, et sur les liens que créent une forte amitié.

Helene, Esther et Layla sont âmes soeur mais connaissent-elles tous leurs secrets ?

Encore un roman de Sonja Delzongle que j'ai dévoré. Elle sait nous tenir en haleine jusqu'à la fin, avec sa plume captivante et rythmée.

Je profite de l'occasion de sa sortie en version poche pour vous partager mon avis sur ce thriller qui fut un gros coup de coeur 2023.
Tout d'abord « Thanatea » n'est pas qu'un thriller, c'est aussi une réflexion sur le deuil, la perte d'un enfant, la fin de vie, le suicide assisté, des thèmes forts et durs mais tellement bien portés par Sonja Delzongle et ses personnages aux profils psychologiques complexes et les émotions fortes qui les imprègnent.
« Thanatea » c'est l'histoire de 3 femmes, 3 amies, 3 flics fortes et courageuses mais qui portent toutes en elles une part d'ombre et de blessures. 3 femmes qui luttent tout au long du roman contre leurs fantômes, 3 guerrières.
« Thanatea » c'est une histoire de résilience et de sororité, de combat et de survie.
« Thanatea » c'est surtout un excellent thriller, une intrigue sombre qui nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre par ces nombreux rebondissements, c'est captivant, c'est addictif, c'est effrayant voir malaisant . L'atmosphère est oppressante, angoissante. Inutile de dire que c'est très bien écrit, Sonja Delzongle nous fait toucher du doigt les frontières de la folie et nous entraine même dans un univers onirique teinté de poésie. L'écriture est rythmée, les chapitres sont courts et on ne les voit pas passer.
Vous l'aurez compris j'ai adoré me perdre dans le labyrinthe construit par l'autrice, me faire manipuler et sentir mon adrénaline monter. C'est pour moi un thriller d'une efficacité remarquable, bluffant !
« Thabatea » c'est l'histoire d'une comptine Am Stram Gram mais qui sera éliminé à la fin ?