Car aujourd'hui, même dans les thermes, on rencontre une bibliothèque, ornement obligé d'une maison respectable. Je le pardonnerais à un excès de zèle pour l'étude; mais on n'achète ces beaux génies et leurs œuvres ornées de leur portrait qu'en vue de la décoration et de l'embellissement des murailles.
Bref, ceux qui achètent et collectionnent des livres sont les clients des gens de lettres. Cette disposition du public c'est même pas sans inconvénient; elle a provoqué l'avènement de la littérature industrielle qui n'est peut-être pas un progrès.
Dans le mobilier de la société cultivée, le livre tient la place d'honneur; il est le symbole de la supériorité de l'homme et celui de la civilisation sur la barbarie.