AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 1903 notes
...j'aime le cynisme de Virginie Despentes... histoire bien ficelée. .
reproche cependant sur la fin qui s'en remet au lecteur. ..et le laisse se débrouiller avec les personnages. ..
il doit y avoir moyen avec son talent de finir sans pour autant juger. ..
nombre d'auteurs ont recours à ce procédé qui, à mon sens, ne va pas jusqu'au bout de la réflexion. ..
Commenter  J’apprécie          00
Je fus un peu déçu par ce livre de Virginie Despentes. On me le présentait comme un roman social et trash, mais je cherche toujours. Ma chronique complète sur le lien ci-dessous.
Lien : http://metamorphose-cerebral..
Commenter  J’apprécie          00
Premier Despentes lu et un peu mitigé après cette lecture.
La lecture est facile, l'histoire n'est pas folichonne mais nous emporte quand même avec elle, l'écriture est fluide et dans son temps (les gens qui critique ce livre en criant à la vulgarité, au sale etc ne sont pas sorti depuis longtemps dans la rue je pense!), la construction de l'histoire est originale et la galerie de portrait qu'elle nous offre est plutôt plaisante à découvrir.
Le gros problème du livre selon moi reside dans la multitude de clichés et stereotype que l'auteure développe. Entre la lesbienne qui déteste les hommes ou la fausse bourgeoise désespérée, on a droit à tous les clichés sur les femmes. Un peu déçu par ce manque d'originalité.
Commenter  J’apprécie          00
APOCALYPSE BÉBÉVIRGINIE DESPENTES (ÉDITIONS GRASSET)

Longtemps que je n'avais pas lu et longtemps que j'avais envie de lire ce livre-ci, du coup…

Il a reçu le prix Renaudot 2011 et une réputation assez sulfureuse.

C'est un roman entre le road-movie et le polar, dont le fil conducteur est la disparition de Valentine, une jeune fille de bonne famille à la dérive. Chaque chapitre est porté par une voix différentes, autant de facettes de l'histoire.

Sauf que c'est assez plat. Par exemple dans le personnage de la Hyène on est censé trouver un personnage de charisme, de noirceur, de mystères, mais le tour est vite fait et, malgré ce qu'en dit la quatrième de couverture, aucune âme n'est dépiautée jusqu'à l'os ici. Je n'ai jamais l'impression d'être en face de vrais personnages, seulement de leurs descriptions, de contours. Pas non plus de suspense, de rythme dans la recherche de la jeune fille proprement dite pour contrebalancer le tout.

Je sentais trop le petit cocktail : un peu de bourgeoisie, un peu de névrose, d'univers lesbien avec cette volonté de choquer (peut-être ai-je été la victime de la réputation du livre ?). Je me suis ennuyée et j'ai fini le bouquin par principe. Je dirais que le plus énervant de l'histoire c'est sans doute cette réputation de trash, presque d'underground, de soufre, de sexe et… à l'arrivée ce que l'on désigne comme tel.

En 2009, 2010 j'ai étudié les Salons de Denis Diderot : des comptes-rendus d'une exposition annuelle, capitale dans le monde de l'art français du XVIIIe, dans lesquels il décrivait les tableaux (pas de reproductions possibles) et livrait son analyse. le philosophe avait pour règle de s'abstenir quand il n'aimait pas une oeuvre et ne lui consacrait parfois qu'une phrase (ou partait dans des délires n'ayant rien à voir). Je trouve ça assez sage comme démarche et plus intelligent que d'abreuver les lecteurs de cynisme et de sarcasmes, on en est déjà saturé vous ne trouvez pas ?

Du coup je m'arrête ici.



Un extrait pour que vous preniez la température :

» Cette première nuit auprès de François avait été la pire de toutes. Elle avait pensé rentrer chez elle, sans le réveiller. Les petites étaient chez sa mère, elle pourrait profiter d'une matinée tranquille. Mais elle ne connaissait pas le quartier où il habitait, elle avait peur de ne pas trouver de taxi. Et puis, elle ne voulait pas le blesser, même en laissant un mot, il aurait pu trouver son geste hostile. Elle rédigeait dans sa tête les bribes de roman qu'il aurait pu écrire, sur elle, si jamais elle ne se comportait pas correctement avec lui. Cette habitude, prise dès le premier rendez-vous, devait par la suite conditionner son attitude avec lui. Elle essayait toujours de se conduire en bonne héroïne. Au fil du temps, elle devait comprendre qu'elle n'interviendrait jamais dans les romans de son mari. Elle ne faisait pas partie de son imaginaire romanesque, il en faisait un point d'honneur. Ça l'avait déçue, comme tant d'autres choses. La vie passe, une série de capitulations. »
Lien : https://obsedestextuels.word..
Commenter  J’apprécie          00
Je n'ai pas aimé ce roman, même si je ne me suis pas ennuyé à le lire. On y trouve une intrigue qui nous tient en haleine mais, à mon avis, les personnages principaux sont très caricaturaux et trop "trash". Ce texte veut-il vraiment dénoncer la pourriture de notre société, ou bien est-il seulement destiné à provoquer et même à choquer les lecteurs ? J'hésite sur la réponse à cette question.
Quant au dénouement du roman, il m'apparait complètement bâclé: il a contribué à ma déception finale. Ce genre de livre ne passera pas à la postérité...
Commenter  J’apprécie          00
Satire sociale sur fond de série noire, ce roman de Virginie Despentes ne laisse pas indifférent. Deux détectives privées que tout sépare partent à la recherche d'une adolescente qui va les entraîner de Paris à Barcelone. Ce roman est plein de vie avec des personnages qui ont croisé sur leur chemin Valentine. Chacun nous livre ses doutes, ses fragilités, ses désirs. Les portraits sont touchants et méritent le détour.
La couverture attire le regard, l'écriture est contemporaine et parfois torturée. Malgré quelques longueurs, le regard porté sur notre société rend crédible ce road movie à la française.
La fin du roman m'a un peu déçu avec une impression de trop grande précipitation qui gâche un peu le plaisir.
Commenter  J’apprécie          00
excellent, une tuerie!
Commenter  J’apprécie          00
Je connaissais la réputation sulfureuse de Virginie Despentes et je suis ravie d'avoir enfin découvert cette auteure, à l'écriture sans tabou.
Quand on commence ce livre, on ne sait pas à quoi s'attendre. Une jeune fille disparaît. Soit. Mais rapidement, au fil de l'enquête, qui n'est pas forcément des plus passionnantes, on assiste à une véritable étude de moeurs sur les différentes couches sociales de la population française, à un parti pris sur un féminisme et une homosexualité bien engagés, le tout sans concession, avec rage et intelligence. Et j'avoue que c'est le style de l'écrivain qui m'a tenu durant tout le bouquin. Elle est cash, elle assume et c'est fort, tant le regard qu'elle pose sur notre société est sans pitié mais tellement juste.
Par son écriture et son analyse percutantes, elle nous tient en haleine pour un final en apothéose. Un roman qui ne peu laisser indifférent.
Lien : http://lalydo.com/2012/08/pr..
Commenter  J’apprécie          00
Mon 1er Despentes, une agréable surprise : une belle écriture et un polar bien encré dans notre société contemporaine, de belles reflexions, et un auteur attachant !
Commenter  J’apprécie          00
Après la disparition de l'adolescente qu'elle surveillait pour le compte de ses parents, une enquêtrice gauche et peu sûre fait appel à l'aide d'une détective privée de légende surnommée La Hyène, lesbienne assumée tendance "camionneuse", bourrue et agressive. Les deux femmes mènent l'enquête entre Paris et Barcelone, des banlieues aux appartements huppés.

La qualité du récit tient davantage au style, cru et contemporain, qui rend les situations et les dialogues vifs et crédibles, qu'à l'intrigue, peu développée et banale. Les personnages sont tous très caricaturaux même si La Hyène est à l'origine des meilleures parties du texte, drôles, incisives ou violentes.

Le talent d'écriture et le regard trash de Virginie Despentes auraient pu être mis au service d'un scénario plus fouillé, de personnages plus profonds, d'une histoire plus intéressante et plus marquante. Dommage. A la place, on a le sentiment d'avoir entre les mains un roman juste bon à choquer la bourgeoise.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (4143) Voir plus



Quiz Voir plus

Virginie Despentes

Virginie Despentes est un pseudonyme. A quoi fait-il référence ?

au nom de jeune fille de sa mère
à l'anagramme du nom de son chanteur préféré
au quartier des pentes de la Croix-Rousse à Lyon

10 questions
279 lecteurs ont répondu
Thème : Virginie DespentesCréer un quiz sur ce livre

{* *}