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Infection (DiLouie) tome 1 sur 2
EAN : 9782809431339
400 pages
Panini France (15/05/2013)
4.03/5   36 notes
Résumé :
Un mystérieux virus a ravagé la Terre. Les victimes ont un seul dessein : propager l’infection. Alors que le monde plonge dans l’apocalypse, l’épidémie continue d’évoluer chez certains d’entre eux, les transformant peu à peu en monstres. Aux États-Unis, un petit groupe de rescapés lutte pour rester en vie. Sarge, Wendy, Ethan, Todd, Paul et Anne vont accepter une mission qui déterminera la survie de tous, elle les conduira sur les terres où rodent les infectés.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un sentiment mitigé pour ce premier tome d'une série de deux (en français. En VO, je n'ai pas regardé s'il y en avait plus. Et cela m'intéresse-t-il vraiment ?).

Le hurlement a séché un cinquième de la population mondiale. Trois jours plus tard, les victimes se réveillent, enragées et ne « pensent » plus qu'à mordre les vivants, pour les infecter et bouffer les enfants (si si). Un groupe de survivants américains en véhicule cinq étoiles (un gros blindé de l'armée avec munitions illimitées ?) tentent et arrivent à rejoindre un camp de réfugiés, poursuivis par infectés, vers géants, babouins et éléphants mutants.

L'univers zombie a des codes. Des lents ou des rapides. Vivants ou morts (ou les deux), zigouillables normalement ou seulement en visant la tête. (Ici on a du vivant facile à tuer). Mais rajouter des bestioles venues d'on ne sait où, cela ne fonctionne pas. (Comme avec Zombie island d'ailleurs). Faut pas mélanger.
On a du mal à s'attacher aux personnages que l'on découvre à travers de trop nombreux flashback qui n'amènent pas grand chose au récit si ce n'est le hacher sérieusement menu, aidé en cela par un style (surtout au début) lapidaire avec force utilisation du présent. Par ailleurs le mix militaire-civil, surtout après le passage en camp, est assez peu crédible. D'autant que des civils qui n'ont jamais vu une arme de leur vie se découvrent tous des talents insoupçonnés de tireurs d'élites et des manières de bérets verts....
Cela étant, l'action est omniprésente et assez bien restituée et la vision de la gestion de la crise à travers le fonctionnement d'un immense centre de réfugiés est intéressante et assez originale. de plus, l'auteur n'est pas mauvais en action militaire (voir son autre livre, assez bon : Homeland Of The Dead).

Bref, malgré ses nombreux défauts, j'ai finalement pris goût à l'histoire (mais je maintiens que les vilains monstres sont de trop).
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Un univers inflationniste ...

On peut rejeter la structure de ce bouquin qui est hachée et qui est incontestablement discutable pour ce qui est des liaisons entre des chapitres ou même dans des moments pendant lesquels l'univers franchi un simple palier , et cela confère à ce texte qui possède d'autres qualités , un coté décousu !
Sinon la caractérisation est bonne de même que les descriptions et le timing de l'apocalypse aussi ( rapide ) .

C'est un récit intimiste où les personnages sont malmenés , où la vie est un combat de chaque instant , qui est rempli de scènes de combats et d'affrontements réalistes et fabuleusement immersifs .
Cependant personnellement , je bloque considérablement sur l'aspect assez décousu de ce roman qui est assez dérangeant , on ne sait si c'est bâclé ou si l'auteur fait des recherches sur la structure du texte !?

L'épidémie est brutale et elle se déroule initialement en deux temps , ensuite le monde est défiguré et il est excessivement délabré et dangereux de façons très spectaculaires .
J'ai énormément apprécié les subtilités avec lesquelles l'auteurs aborde la notion de survivants . Cette réalité différentielle est déclinée au grés de la mise en oeuvre de personnages emblématiques et très fonctionnels .

C'est une véritable réflexion sur cette thématique que l'auteur aborde finalement et de ce point de vue c'est vraiment nuancé et argumenté .

Cet univers est inflationniste , car cette épidémie s'accompagne de l'apparition de créatures très improbables , agressives , affamées , spectaculaires , qui s'efforcent de détruire l'espèce humaine de manière aussi anecdotique que inconsciente et implacable .

Cependant l'auteur s'efforce d'accréditer l'idée qu'un nouveau règne animal se met en place et c'est assez bien vu je trouve , comme idée .

Ce nouveau règne animal semble être le résultat d'une véritable génération spontanée et c'est assez difficile à gober .
Je n'ai pas réussi d'ailleurs et cela malgré des descriptions irréprochables et un sens scénique très réussis pour ce qui est des engagements qui introduisent ces bestioles improbables et dévergondées , dans ce récit ...

Il y a une ombre qui plane sur ce monde , un facteur qui coordonne apparemment toutes ces dramatiques monstruosités qui semblent vouloir éradiquer l'espèce humaine , et là j'avoue que cela fait peur , parce que cela cache peut-être un Deus Ex Machina ou bien le bon vieux coup de la bonne veille et très pratique théorie du complot ...

Mon exemplaire de ce roman a eu un accident , il s'est fait inonder dans les toilettes du British Museum !
Une fois sec , il avait acquis une patine post-apocalyptique très engageante , du meilleur effet et très réaliste , mais cela n'a pas suffi à en faire une lecture de choix pour autant .

Ce texte n'est pas une réussite véritable malgré d'incontestables qualités .

Cependant de bon moments , c'est vrai , au coin de certaines pages .
Il y a un peu de la nouvelle ;The Mist ; de Stephen King et en même temps , un coté Résident Evil dans cet univers ...

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Pas mal du tout, ce roman post-apo se lit très vite, pas de répit et action non stop servi par des personnages intéressants.
On pourrait croire à une banale histoire de zombies, d'ailleurs le livre commence comme ça mais au fil de la lecture le scénario se déploie et on se trouve face à une multitude de mutants divers et variés, du ver géant à deux tête au monstre limite ressemblant aux trolls en passant par des singes insectes grandissant dans le corps de leur victimes.
C'est sur que c'est pas subtil du tout mais au moins sa détend sans prise de tête, pas besoin de trop réfléchir, ce qui est parfait en ce moment pour ma part !
Je lirais certainement la suite.
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Un road-trip psychologique dans un monde post apocalyptique, avec des personnages hétéroclites. Chacun d'entre eux est hanté, traumatisé par les souvenirs passés qui se sont déroulés si vite et en si peu de temps depuis qu'a commencé l'infection sur tout le globe terrestre. Au fil des pages des flash-back reviennent pour nos aventuriers qui nous aident à comprendre qui ils sont et comment en sont-ils arrivés jusque-là.

Des sujets importants et intéressants dont l'auteur nous rappelle par sa plume, depuis l'intermédiaire de ses personnages. Comme l'utilisation de ses armes dite « non létales ». Alias, la barbarie de l'intelligence humaine. Il y a l'espoir de retrouver un être cher, ou de le savoir vivant qui au final nous ronge plus que nous donne de la force. Sur ce devoir de mémoire des actes héroïques spolié, qui au lieu de donner du courage, une confiance en soi d'être adulé, remercié, donne du désespoir, une perte de repères. Cette perte de repères dans un monde ensanglanté, de peur, de désespoir, de mort rend les gens tous atteints du Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT) donc il faut davantage d'aide, d'écoute, de psychologues pour aider ceux qui sont touchés : les militaires et surtout les civils. Un détail qu'on n'oublie puisque nous lecteurs sommes à l'abri loin de cela dans notre pays en paix. Sans oublier ces tirs amis entre humains croyants que c'était tel pays qui était responsable de ces gens tombés dus à l'infection.

Au-delà de l'infection, l'humain est à vif. Finis les banals problèmes du quotidien qui plombaient l'existence, dans ce « Temps d'Avant ». Maintenant dans ce Temps Présent les banalités du quotidien sont mortelles.

Même si cette lecture est décousue, rapide, saccadée comme le battement de coeur de nos protagonistes, le style d'écriture est propre à l'auteur, et on s'y fait au final, à cette vitesse.

☣ En tant que lecteur, on a envie de savoir, de comprendre comment cette infection a créé tant de mutations chez certains. Mais cette part de mystère si elle aurait été dévoilée aurait perdu de l'intérêt et nos héros ne sont pas des scientifiques confinés dans un labo en pleine apocalypse.

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Un titre standard pour une histoire malléable dans un point de vue original.
Des zombies pas beaux et des survivants qui survivent, un schéma classique très difficile à se détacher dans ce style de roman. Bon il reste malgré tout intéressant et sympa à lire puisque les scénarios ne sont jamais les mêmes.
Dans cette histoire, les personnages tendent à nous rendre attachant mais malheureusement c'est pas trop réussis car on arrive à percevoir la même "source" de personnalité que l'auteur n'a pas vraiment réussis à camoufler, de plus un des personnages à tendances à me taper sur les nerfs (je ne dis pas de nom pour éviter de dévoiler l'intrigue) à vouloir commander "sinon je me casse et vous emmerde" surtout que le personnage n'aurait absolument pas la dégaine dans la réalité pour asseoir son autorité.
Bref ça c'est un avis perso, dans l'ensemble l'histoire est bonne mais manque de détails, on a droit à "vous avez l'image, souvenez-vous en" puis après on aura plus grand chose, c'est assez désagréable, pour ceux qui ne connaissent pas grand choses à tout ce qui est goule il est préférable de commencer par un autre livre que celui-ci car vous risquez de faire une fixette trop définitive.

En gros, l'histoire est bonne, sans originalité particulière, [Mini-spoil]c'est dommage qu'il n'y ai pas que des Zombies en menaces[Fin mini-spoil].
A lire mais après d'autre lecture Z au préalable.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Paul aimerait que les morts soient revenus à la vie pour manger les vivants. Qu'il n'y ait réellement plus de place en enfer, que la fin des temps soi là. Car cela prouverait l'existence d'une cause surnaturelle, au lieu d'une simple bestiole créée dans un labo par des hommes pour tuer d'autres hommes. Cela prouverait l'existence de l'enfer, du Mal, de Satan. Et s'il y a un Satan, il y a un Dieu. Et s'il y a un Dieu, la mort n'est pas la fin, mais le commencement. Les souffrances endurées par l'homme pendant sa vie ne sont rien comparées à la félicité éternelle.
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Ils se réveillèrent, massacrèrent et contaminent ceux qui avaient travaillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour les maintenir en vie. Ils massacrèrent et contaminèrent leur propre famille, venue leur rendre visite. Puis au petit matin, ils partirent en direction de la ville, mus par la logique simple du virus : attaquer, dominer, infecter.
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Le truc bizarre, dans l'histoire de Job, c'est qu'il ne doute jamais de Satan. En hébreu, Satan a deux significations : l'une est « l'adversaire », l'autre, ha -Satan est « l'accusateur ». Dans les deux cas, c'est un ange de Dieu. Peut-être que Job n'a pas douté de Satan parce qu'il n'en avait pas besoin. Si Dieu est tout, il est aussi Satan. L'adversaire. L'accusateur. Créateur de la terre et du ciel.
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J'aime son audace. C'est un guerrier.
Qui dit audace dit folie, fait le tireur. (Il a la mâchoire carrée et mal rasée d'un héros de film d'action, et porte un pansement Dora l'exploratrice sur la joue gauche.) Et qui dit folie dit menace pour nous tous.
Si on acceptait pas les fous, il n'y aurait pas grand monde dans cet engin.
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Ils ont besoin de vivres, surtout d'eau et de carburant. Besoin de trouver un endroit épargné par l'infection, où ils pourront reprendre des forces. Ils ne peuvent tout simplement pas continuer à combattre comme cela. Au bout d'un certain nombre de batailles, même la victoire a un goût de défaite.
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Videos de Craig DiLouie (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Craig DiLouie
Some people plot out every page of their book in advance, while others write “by the seat of their pants.” There's no right way to plan your book before you start writing! On this panel, you'll hear from authors who use a variety of planning methods, including plotting, pantsing, and “plantsing” (a mix of the two). Featuring Hannah Whitten, Vaishnavi Patel, David Dalglish, and Craig DiLouie. This is part 3 of Orbit's How To Write Your First SFF Novel series.
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