Le meurtre d'une femme rendue folle par la maltraitance de ses parents et de son mari. Que s'est-il passé? Est-ce un meurtre lié à un rituel? Pourquoi? Qui a pu être l'auteur de ce crime sauvage? le mari? Un rôdeur? Que dire de cet enfant amputé d'une main comme la première victime? Deux énigmes que doivent résoudre l'inspecteur Marouf et ses collègues du commissariat du 20ème.
L'enquête se fait à un rythme africain. Tranquille. Au gré des découvertes. Au gré des témoignages d'une population très impliquée. Au gré des insinuations. Pas de courses-poursuites intempestives ou presque. Pas de coups de feu bruyants et stressants. Mais la perspicacité de fins limiers. de policiers à l'écoute de leurs concitoyens et animés par le seul désir de mettre à mal le ou les assassins.
Meurtre sous le pont des indigents nous dépeint, au travers d'une enquête, la vie des populations. Leurs conditions de vie, de survie. Leurs traditions parfois destructrices. Nous naviguons entre enquête et vie de commissariat. En filigrane, une probable histoire d'amitié. Peut-être une histoire d'amour? C'est avec beaucoup de tact que sont diligentées ces enquêtes. Avec l'aide de différents membres du personnel, de la population très impliquée, les policers feront leur possible pour résoudre le meurtre sous le pont des indigents.
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Malgré une belle écriture et de court chapitre, je me suis ennuyé à la lecture de ce roman. L'intrigue ne m'a tout simplement pas captivé. le rythme n'y est pas. Certes les personnages sont bien décrits mais l'intrigue aurait méritée d'être un peu plus captivante.
Qu'à cela ne tienne, j'ai beaucoup aimé le personnage du portraitiste, Léon. Rarement dans les polars que j'ai lus jusqu'à maintenant, ce personnage est abordé. Ils sont tout aussi important que leurs homologues policiers. Au même titre que l'ADN, c'est grâce à leurs oeuvres que les coupables sont arrêtés.
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