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3,76

sur 7016 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Entraînée par le succès du « Livre de Baltimore » et de la « Vérité sur l'affaire Harry Québert », j'ai décidé de me plonger dans les quelques huit-cent pages de « La disparition de Stéphanie Mailer ». Pleine d'entrain, j'ai entamé ma lecture avec espoir, et ce malgré la déception qu'avait été « Les Derniers jours de nos pères ». J'avais alors mis ma désillusion sur le compte du genre du roman (des histoires d'espionnage, pas franchement mon truc si je dois être honnête) et étais ravie de retrouver cet auteur dans un registre policier.
J'étais donc persuadée d'aimer ce livre, ou tout du moins que ses pages se tourneraient à toute vitesse. Je vous laisse donc imaginer ma surprise lorsque j'ai constaté que … ce roman était sans doute un des plus mauvais qu'il m'ait été donné de lire. D'ailleurs, j'ai longtemps repoussé le moment d'écrire cette critique, par peur d'être trop virulente. Je pensais que peut-être, avec le recul, je pourrais envisager ces heures perdues à déchiffrer la prose de Monsieur Dicker sous un angle nouveau, plus positif, qui sait ? Je suis de celles qui pensent qu'en chaque livre se cache un trésor perdu, un message, la pièce d'un puzzle qui nous compose et s'ajoute à la mosaïque de la personne que nous sommes.
Mais là … j'ai beau me creuser, je ne trouve rien de positif à dire sur ce livre ! En plus de coûter effroyablement cher, il est d'une longueur insoutenable. Plusieurs fois, j'ai voulu abandonner. Plusieurs fois, j'ai maudit mon petit côté maniaque et perfectionniste et ai repris, à contrecoeur, ma lecture.
En ce qui concerne les personnages, ils sont inconsistants, irréalistes et surtout, stupides. Pour garder un semblant de suspense, les policiers refusent de se partager certaines informations sur l'enquête, voire oublient carrément de se tenir au courant des tenants et aboutissants de l'affaire. D'autant plus que le jeune Genevois accumule les clichés sans aucune vergogne : du vieil inspecteur de police détruit par les aléas de la vie au maire corrompu, tout le monde y passe !
Quant aux dialogues, ils sont beaucoup trop nombreux, trop longs, et irréalistes. Plutôt que de laisser le narrateur développer l'intrigue, les personnages eux-mêmes se chargent d'exposer les faits l'un à l'autre, de manière artificielle et incroyablement ennuyeuse. le style, au passage, est diablement pauvre.
Mais le pire repose certainement dans la transparence des intentions de l'auteur. Plusieurs fois, je me suis fait la réflexion « donc là je suis censée penser que c'est lui le coupable. Sauf que non vu qu'il reste deux-cent pages ». Ce manque de subtilité, dans un thriller, est, selon moi, plus que problématique.
Enfin, le dénouement est banal. Je ne dirais pas que je m'y attendais, ce serait faux, mais en discutant avec des amateurs de romans policiers (car je n'en lis qu'occasionnellement), j'ai appris que ce « retournement de situation » avait maintes fois été employé.
En conclusion, je pense pouvoir résumer mon opinion vis-à-vis de ce livre en une phrase : « Tout ça pour ça ». Je suis déçue, vraiment, je pense même regretter d'avoir lu ce livre, ce qui ne m'étais à vrai dire jamais arrivé.

Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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Un navet! Ca résume pas mal ce livre que je n'ai même pas terminé. J'avais adoré "la vérité sur l'affaire harry Québert" et "le livre des Baltimore" mais là, je me demande où est passé Joël Dicker. Ce style que même un collégien pourrait avoir, un vocabulaire plus que pauvre, des dialogues mièvres, une histoire complètement farfelue etc. Je ne vais pas résumer le livre ici car c'est déjà très bien fait dans d'autres critiques mais en gros les enquêteurs qui ont résolu une affaire de meurtre 20 ans plus tôt reprennent l'enquête car finalement grâce à Mailer( qui a donc disparu, ce n'est pas un secret), ils se rendent compte qu'ils se sont trompés de coupable (qui est mort entre-temps). Dicker nous donne une histoire à dormir debout, les témoins de l'époque ont oublié de donner des détails sur les meurtres qu'ils donnent donc aujourd'hui. C'est sûr que ça arrange bien l'auteur. Les personnages ont tous un secret mais qu'ils gardent bien au chaud pendant disons au moins 300 pages, ça aussi ça l'arrange bien le Dicker, au moins son lecteur ne referme pas le livre définitivement au bout de 100 pages se disant que peut-être à un moment donné il va se passer quelque chose d'intéressant. Et bien, moi je n'ai pas pu. Au bout de 300 pages, j'ai abandonné. Dicker sort un bouquin tous les 3 ans, on pourrait s'attendre à bien mieux. Evidemment, on ne peut pas faire un best-seller à tous les coups mais là, la chute est vertigineuse... Bref, à fuir!!!
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Ne pas compter les pages restant à lire.
Ne pas sauter de chapitre.
Ne pas balancer cet énorme billet de 20€ à travers la pièce.
Voilà les trois règles qu'il m'a fallu instaurer au cours de cette torture. On dit que les blagues les meilleures sont les plus courtes et Joël Dicker le prouve avec ses 635 pages. Ah, si seulement la fameuse disparition se référait à l'ouvrage lui-même…

Plutôt mitigé à propos du succès "La vérité sur l'affaire Harry Québert" et plutôt emballé par "Le livre des Baltimore", je reprochais à chaque fois à l'auteur son côté un peu fleur bleue et niais. Cette fois, Joël Dicker se surpasse en nous balançant tous les plus grands clichés éculés à grands coups de feux d'artifice, de confettis, de paillettes, sans oublier une belle fanfare. C'est bien simple, il n'en loupe pas une !

Trop de personnages, et même trop de personnages risibles, trop de sous-intrigues recyclées, trop de point de vues, trop de trop… La lecture mène à l'écoeurement, d'autant plus lorsque l'on se force à l'achever de bout en bout. le pire c'est que l'ensemble paraît bien creux, sans substance alors qu'on voit bien l'effort de Joël Dicker pour aborder le maximum de thèmes et d'histoires.

Ma plus grande difficulté, outre le contenu, a été la narration. Au début, trois voix nous dépeignent les différents évènements : Jesse Rosenberg, Derek Scott et Anna Kanner. Un choix légitime et compréhensible puisque ce sont les enquêteurs avec qui on va suivre l'investigation. Commencent alors à rapidement apparaître les flash-back (ou comment développer inutilement une scène qui vient d'être résumée en deux lignes juste avant) et les "pendant ce temps" qui introduisent des personnages les plus caricaturaux possibles (comme si on en manquait jusque-là…). Et puis, de nouvelles voix nous racontent leur vie (vie dont on se fiche totalement). A partir de là, toute logique m'a échappé : Pourquoi tous ces gens me parlent ? Pourquoi passe-t-on de la première personne à la troisième personne, d'un personnage à un autre dans le même chapitre ? Bref, j'ai trouvé la narration plutôt schizophrénique.

Je terminerai par un dernier point fâcheux, au-delà du style : le langage. Tout d'abord, j'ignore si c'est un problème de relecture ou simplement le style de l'auteur, mais il m'a semblé que des mots avaient disparu avec Stéphanie Mailer… Ensuite, je ne peux m'empêcher de mettre en évidence l'horripilant tic "Machin et moi" tout au long du livre. Enfin, il me semble que tout le monde ne parle pas de la même manière. Dès lors, il est regrettable de tomber sur les mêmes expressions, les mêmes tournures de phrases, le même rythme dans la bouche de divers protagonistes (ne se connaissant parfois pas). Ils en perdent alors le peu de personnalité qu'ils avaient. C'est quand même dommage de mettre en scène autant de personnages pour au final n'entendre qu'une seule personne parler : Joël Dicker.

En guise de conclusion, je ferai un parallèle. Avec "La vérité sur l'affaire Harry Québert", j'avais automatiquement associé Joël Dicker et son personnage principal Marcus Goldman du fait de plusieurs points communs entre les deux. Ici, la même chose s'est produite. Je n'ai pu m'empêcher de faire le lien entre Joël Dicker et Kirk Harvey : l'arnaqueur.

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Quelle déception ! Après avoir beaucoup apprécié les trois premiers, et vraiment aimé le livre des Baltimore, quelle chute ! Mise à part la "structure" (qui aurait été bien mieux servie par Harlan Coben ou Michael Connelly), que de clichés, d'images éculées, d'incohérences et d'erreurs. Ce livre a-t-il vraiment été relu, ne serait-ce qu'une fois ? L'écriture est triste, les dialogues navrants... Espérons qu'il ne s'agisse que d'une erreur de parcours, tant mes souvenirs de lecteurs des romans précédents restent bons.
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Quelle déception! Pas de style, des coquilles, des fautes d'orthographe, de syntaxe. Quant à l'histoire, incohérente.
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J'allais commencer par "faudrait voir à pas nous prendre pour des jambons".
Et je suis à deux doigts de m'arrêter là tellement c'était long et laborieux...
Lisant le format e-book, par une fausse manip j'ai sauté environ 3 chapitres sans m'en rendre compte c'est dire les longueurs qu'il peut y avoir...
Et pour revenir au jambon Et puis, oh finalement ce n'était pas ce que cela semblait être, oh beh ça alors !
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Page 237 ...... Fin de cette perte de temps. Il y a trop de bons livres pour continuer d'abimer mes yeux ainsi que mon temps sur des niaiseries semblables. L'art de la poudre aux yeux saveur "prix gagné en 2012 pour l'Affaire Quebert" Bravo ! ( et encore, de justesse ... ) Ensuite ? Idem. Miroir. Copier-Coller. Recette. Vide. Style néant. Rythme aucun. Assez !
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Un point important à préciser, ce nouveau roman de Joël Dicker n'est pas un thriller, ce livre serait à classer dans les romans policiers... voire dans la catégorie des romans "tout court"... et pas dans le rayons des bons romans.

Car si j'avais été séduit par La vérité sur l'affaire Harry Quebert, autant je suis déçu par La disparition de Stéphanie Mailer.

D'une part parce que tant dans la couverture du livre, que dans l'organisation de l'histoire, à sa lecture on a une sensation de déjà-lu, déjà-vu.

D'autre part par ce que l'auteur pour ajouter des pages à son livre multiplie les chapitres flashback de plusieurs pages pour ce qui avait dit à la fin du chapitre ne quelques phrases, ajoute toujours plus de personnages, tous plus caricaturaux les uns que les autres, avec des histoires secondaires qui n'apportent rien à l'histoire principale, au point où parfois je me demandais qui était qui et de qui on parlait par moment. D'ailleurs il semblerait que tant l'auteur que l'éditeur se soient également égarés sur le sujet à la première impression du roman, en se trompant de nom du coupable. Bref du Dostoïevski en moins bien.

Enfin, parce que l'enquête est tout simplement nulle. On a l'impression de voir le Sheriff Rosco de Sheriff fait moi peur enquêter, sans aucune logique et faisant preuve d'un grand manque de professionalisme. L'enquête avance par des découvertes fortuites, des indices tombés du ciel, sans aucune possibilité au lecteur de découvrir le coupable.

Le seul point fort du roman est que pour le prix vous mettrez du temps à lire ces plus de 600 pages tant l'histoire se tire en longueur, et donc vous aurez au cela pour votre argent.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Dans l'affaire Harry Québert, il y avait une intrigue, une réflexion sur la littérature, les paysages de la Nouvelle Angleterre. On est nombreux à avoir adoré. le livre des baltimores, c'était déjà un cran en dessous. Un suspens auto-organisé dés le début et entretenu à chaque fin de partie façon page-turner. Il restait néanmoins une réflexion sur le mode de vie et les valeurs américaines. La disparition de Stéphanie Mailer, c'est un polar écrit par l'auteur d'un roman qui a eu un gros succès il y a quelques années. Ni bon, ni mauvais mais certainement trop long. La psychologie des personnages y est caricaturale, les dialogues flirtent avec la mièvrerie et on a même droit à un happy-end sentimental. Et toujous cette numérotation décroissante des chapitre devenue ridicule.
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Dicker fait dire à l'un de ses personnages ; "Tout ce qui n'a pas de succès est forcément très bon". Avec son succès planétaire, Dicker prouve le contraire!
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