La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Tenir le lecteur en haleine pendant près de 700 pages, le mener de rebondissement en rebondissement jusqu'à la dernière ligne de la dernière page, voilà l'exploit réalisé par Joël Dicker, jeune écrivain Genevois, pour son deuxième roman.

Tout commence le jour de la disparition de Nola Kellergan (15 ans), le samedi 30 août 1975, à Aurora, New Hampshire (USA). À partir de cette fin tragique, l'auteur mène son lecteur à la fois sur les traces d'une enquête criminelle et, en même temps, dans les méandres du monde de l'édition. Sur les pas de Marcus Goldman, jeune écrivain qui vient de remporter un immense succès dès son premier roman, nous plongeons immédiatement dans les affres de la production littéraire car, malgré les relances incessantes de son éditeur, il n'arrive pas à démarrer son second livre. Commence alors un jeu étrange avec son ancien professeur de lettres, Harry Quebert, chez qui on vient de découvrir, trente ans après, un squelette, enterré dans le jardin. Celui-ci est aussitôt accusé de meurtre mais Marcus n'y croit pas et va entamer un combat extraordinaire pour faire éclater la vérité.
Juste avant la disparition de Nola, Harry Quebert a connu la gloire littéraire avec « Les origines du mal », un fameux roman dont nous ne connaîtrons l'explication que bien plus tard. Dans un compte à rebours passionnant, l'auteur distille trente conseils du professeur de littérature, Harry Quebert, à son élève, Marcus Goldman, les clés du succès en quelque sorte ; ces clés, Joël Dicker sait parfaitement les utiliser.
Ainsi, d'un coup de théâtre à l'autre, avec un sens du suspense incroyable, l'auteur nous conduit au bout d'une histoire révélatrice des lâchetés ordinaires des habitants d'une petite ville, lâchetés pouvant mener au drame. Il serait vain de tenter de présenter tous les personnages intervenant tout au long du récit. Mieux vaut vous conseiller de vous précipiter, toutes affaires cessantes, sur « La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert », livre que le jury du Prix Goncourt des Lycéens a eu la bonne idée de distinguer, en 2012.
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Crochet du droit, le lecteur vacille. Uppercut, le lecteur est au tapis. Victoire par KO au 2e round de Joël Dicker ! Ce livre est un choc. Oh, pas l'amourette de fond entre Nola et Harry, non. Mais l'écriture presque trop sage, la manière de ne pas y toucher, le petit rebondissement juste quand il faut et puis, ça y est, l'accélération, les jeux de jambes qui nous plonge complètement dans le livre sans plus pouvoir l'arrêter !
Un très grand roman.

Pour moi ce livre est une petite merveille : c'est à la fois un roman policier et un roman d'amour mais aussi un hymne à l'amitié . Il est difficile de lâcher le livre une fois commencé , et ce qui est admirable c'est que l'on se rend compte à la fin du livre que tout ce qu'on croit savoir est faux ou tronqué. C'est un livre plein de rebondissements et de retournement de situations où l'on ne s'ennuie pas .
Un très bon divertissement ,qui donne aussi à réfléchir . Je le conseille donc !

J'ai refermé ce livre hier soir après avoir lu sa dernière page , en me disant que je venais peut être d'achever mon premier coup de coeur de 2015. J'ai passé ma nuit à y repenser , tout comme les nuits précédentes ( où je m'imaginais les différents scénarios et dénouements à prévoir...).

Jusqu'à la page 543 et la publication de "l'affaire Harry Quebert" , ce roman était convenable, attrayant , j'irais même jusqu'à dire vraiment attractif , étant donné que chaque soir, bien qu'épuisée par ma journée de travail, ma seule envie était de savoir la suite de cette histoire. Mais le dénouement de l'intrigue tel que raconté dans l'oeuvre de Marcus Goldman m'avait déçue, je trouvais ça logique, mais simple, pas surprenant. Même étonnant qu'on ait mis 543 pages pour en arriver là....
Evidemment il y avait aussi de bonnes choses dans ce roman : son réalisme, son cynisme par rapport à ce qu'est devenu le marketing éditorial, comparant un livre à un big mac de Mcdo, cherchant les coups de buzz à tour pris. Il y avait aussi les trente et un conseils de Quebert sur "comment devenir un écrivain ? ", dans l'ordre décroissant, ouvrant chaque chapitre.

J'aime cette idée que l'auteur a eu de se mettre lui-même dans la peau d'un écrivain qui aurait perdu l'inspiration et serait amené à enquêter pour disculper son mentor d'un crime horrible.
J'aime l'idée d'un roman policier, mais aussi d'apprentissage (pour Marcus Goldman) et aussi un roman d'amour, malgré tout, même si cet amour entre un homme de trente-quatre ans et une fille de quinze m'a vraiment gêné pour entrer dans l'intrigue.

Mais ma plus belle surprise dans ce roman , c'est sa fin : alors qu'on croit en être arrivé au bout, un retournement de situation fait tout basculer, remet en question toutes les certitudes acquises au cours de l'enquête et nous fait nous exclamer à chaque page devant les nouvelles découvertes faites par notre enquêteur écrivain.

Comme dit Harry Quebert à la fin (la vraie) du roman : " Un bon livre, Marcus , ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus , est un livre que l'on regrette d'avoir terminé."

Ce livre m'a fait cogiter toute la nuit, j'en conclus donc que c'est un bon livre, selon Harry Quebert, pour ma part c'est une bonne lecture, avec des défauts certes, mais qui sont compensés par cette fin brillante.

J'ai adoré. A tel point que je n'ai pas réussi à lâcher le bouquin et qu'en 2 jours, hop, c'était plié. L'intrigue est bien menée, avec des rebondissements auxquels je ne m'attendais pas. "Du suspens, en veux-tu en voilà" ;-)
J'ai lu des commentaires sur le manque de profondeur dans les sentiments et l'amour, je ne suis pas d'accord, j'ai trouvé qu'il y avait des passages sur l'amour très profonds, intenses.
J'ai aimé découvrir les personnages au fur et à mesure, on découvre des tranches de leur vie difficiles, je pense notamment au personnage de Luther Caleb.
Concernant le style : les phrases sont simples, les mots choisis sont porteurs de sens, on ne s'ennuie pas lors de la lecture.
Bref, je recommande +++

Un livre qui nous offre fausses pistes, coups de théâtre, un livre qui se lit facilement, qui tient en haleine de part les multiples rebondissements qui parsèment l'histoire et nous amènent là où on ne s'attend pas.
Je n'ai pas toujours apprécié le style d''écriture. Mais j'ai quand même passé un bon moment, car j'aime bien les histoires qui s'écrivent dans les histoires et l'histoire en elle-même est bien structurée.

Académie Française : grand prix du roman 2012
Goncourt Lycéen : 2012

Qu'est ce que l'amour ?
Une alchimie entre deux êtres pendant un laps de temps plus ou moins long, une symbiose de sentiments et de pensées, le besoin absolu et viscéral de l'autre, le manque, l'abandon...
On aime rarement une seule fois dans une vie mais le véritable amour : celui qui bouleverse tout, celui qui renverse, celui qui magnifie... celui-là est précieux et rare, celui-là rend beau, celui-là fait vivre.

L'amour est dans tous les styles de littérature, dans tous les styles de musique. Il est le fond de commerce le plus rentable des écrivains et des compositeurs et il est le but, parfois inavoué, de chacun d'entre nous. La vie est une course pour l'amour, sous toutes ses formes.

Ce roman est un uppercut au coeur, un direct à l'âme. Il ne se contente pas de conter une histoire d'amour, il en fait l'apologie. Les sentiments chantent en chorale au rythme de chaque page et le chef d'orchestre Joël Dicker fait jouer les notes collectivement puis successivement, faisant passer l'amour de personnage en personnage comme des instruments dans une symphonie. Les cuivres de l'amour passionnel flirtent avec l'amour interdit, puis les violoncelles de la jalousie prennent le relais pour finir par un choeur mêlant passion, amitié, vengeance, remords et regrets. Opéra contagieux, voix vertigineuses.

Un condensé d'amour donc mais aussi une enquête extraordinaire qui rend impossible de lâcher, ne serait-ce qu'un instant, ces 800 pages incroyables. Des faux semblants, emmenant sur des chemins balisés puis faisant prendre des raccourcis pour s'apercevoir plus loin qu'on s'est perdu. Des autoroutes de certitudes finissant en chemin de terre boueux. Des rires et des larmes. de l'humour et de l'émotion. Tout y est jeté, non pas pêle-mêle mais de la façon la plus savamment organisée qui soit, chaque mots étant à sa place mais bousculant l'ordre établi.

Ce roman est une poupée russe. Un roman dans le roman, puis un autre roman dans le roman. Des histoires dans l'histoire. A devenir fou mais si évident quand arrive la toute fin que chaque détail se remet en place, comme une partition d'un compositeur aliéné créant l'harmonie la plus parfaite qui soit.
Aucune fausse note. Joël Dicker est un virtuose.
Lien : http://sous-les-paves-la-pag..

Un grand wouaw ! Quelle histoire ! C'est un roman absolument magnifique et extraordinaire. du suspense qui nous tiens en haleine, de l'intrigue et de l'émotion. Tous les ingrédients sont réunis dans ce chef d'oeuvre. Bravo à l'auteur qui nous enchante de la première à la dernière page

On ma tellement dit de le lire
enfin je m'y suis mis

les premieres pages oulla, j'ais trouvé ca brouillon et pas abouti,...
Mais ca aurait été une grosse erreur de pas continuer
Il s'agit d'un ecrivain qui enquete sur son mentor accussé du meurtre d'un gamine.
le livre raconte un livre qui parle d'un autre livre
Bravo un bel exercise de style, dans une ambiance de petite ville americaine, avec une bonne intrigue.
Surement le livre le plus original de l'année

entre lolita et roman noir un livre qui parle de "comment ecrire un livre, un livre qu'on a envie de finir, un livre qu'on regrette de finir

Une mise en abyme continuelle pour ce roman tout en circonvolutions, réflexion sur le métier d'écrivain, le pouvoir de la littérature et des médias.
« Tout est dans les livres»…

Succès littéraire primé, ce roman m'a tout de suite embarquée dans l'histoire par son rythme soutenu et son intrigue mêlant la vie des écrivains, le ferment d'un bon roman, les sentiments, autour de la disparition et le meurtre d'une jeune fille.
« Chérissez l'amour, […] après l'amour, il n'y a plus que le sel des larmes. »

Nola Kellergan, une jeune fille de quinze ans, a disparu en 1975 dans une petite ville du New Hampshire.
En 2008, Marcus Goldman, jeune écrivain peinant à écrire son deuxième roman après un premier succès fulgurant, revoit son ancien professeur, auteur et ami, Harry Quebert. Il s'installe quelques temps chez lui à Goose Cove, entre forêt et océan.
« Vous allez devenir un immense écrivain »…

Or, de retour à New-York, Marcus apprend qu'Harry vint d'être arrêté, accusé du meurtre de la jeune fille.
Convaincu de l'innocence de son ami et mentor, Marcus va tout faire pour l'aider et, enquêter, malgré de nombreuses entraves rencontrées. L'écrivain n'est pas au bout de ses surprises, investiguant au coeur de la petite ville d'Aurora où chacun semble vouloir dissimuler quelque chose et cultiver le culte du secret.
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Auparavant découvert, adapté en minisérie à la télévision par Jean-Jacques Annaud, livre populaire abondamment critiqué, j'ai, pour ma part, apprécié ce roman avec une histoire divertissante et bien ficelée et, une intrigue captivante.