La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Marcus Goldmann raconte son enfance et comment il est devenu le Formidable, formidable imposteur, en fait, sa rencontre et son amitié avec Harry Quebert, son professeur et mentor, la rencontre entre Harry, à 34 ans, et Nola, 15 ans, et son enquête sur les faits du 30 août 1975 quand Harry est accusé du meurtre de la jeune fille en 2008, après qu'on a retrouvé son cadavre dans son jardin.

Joël Dicker nous raconte tout ça - et bien plus encore, en entremêlant les séquences : on passe d'un chapitre en 1998 au suivant en 1975, puis on arrive en 2008. Ce qui donne beaucoup de rythme au roman, et qu'on est tenu tout du long en haleine. Tout ça organisé en trois parties : la maladie des écrivains ; la guérison des écrivains ; le paradis des écrivains, émaillées des 31 conseils que Harry a donnés à Marcus pour devenir un bon écrivain.

Car c'est ainsi que tout commence, et c'est ce qui sera le fil rouge de cette histoire : après un premier roman à succès, Marcus est confronté à la page blanche. Et c'est alors qu'il retourne chercher appui et protection auprès de son mentor et que celui-ci est plongé dans la tourmente de son arrestation.

Bref, beaucoup de matière et d'intrigues dans l'intrigue, mais jamais on ne s'y perd : on sait toujours exactement où on en est. Sans compter un superbe rebondissement aux deux tiers du livre, environ, et la tendance à l'autodérision et l'humour du narrateur, qui font vraiment de ce gros volume un roman très agréable à lire.

Rien de (trop) sordide non plus, presque pas de sexe - ce qui en décevra sûrement certains ! - et en tous cas, pas entre les principaux protagonistes.

J'ai été très touchée par l'histoire de Luther Caleb, et l'amitié improbable entre le flic chargé de l'enquête, Gahalowwod et Goldmann. Les conversations entre Marcus et sa mère sont aussi très drôles, bien que caricaturales.

Pour une fois, j'avais parcouru les (nombreuses) critiques avant de me lancer, et j'avais remarqué que ce livre comptait autant d'admirateurs de que détracteurs. Je suis très heureuse de me retrouver dans les rangs des premiers. C'est un livre que je vais garder, et je pense que je le relirai avec grand plaisir dans quelques années.

Quel roman !

Marcus, un jeune écrivain en panne d'inspiration retrouve Harry Quebert, son ancien professeur de littérature, pour une mise au vert dans une charmante petite ville des Etats Unis.
En essayant de trouver l'idée de son prochain livre, il déroule le fil d'un ancien fait divers qui a eu lieu dans cette ville et qui implique son ami Harry : celui-ci est accusé d'avoir tué la jeune Nola Kellergan, une adolescente de 15 ans disparue en 1975 et dont le corps est retrouvé dans le jardin d'Harry en 2008...

Ce roman est fabuleux, l'intrigue nous plonge à la fois dans une enquête au long cours dans laquelle les rebondissements sont légions mais elle donne aussi à réfléchir sur l'art, la création, la famille, la société, la justice, les médias...Ce livre passionnant et remarquable aborde un nombre de thèmes assez vertigineux et nous permet de nous poser beaucoup de questions sur notre monde à travers ce crime qui n'en finit pas de changer de visage...

Captivant!... Surprenant!
J'ai adoré cette enquête où Marcus, jeune écrivain à succès vient en aide à Harry, son mentor, qui se retrouve accusé de meurtre après la découverte des restes du corps d'une jeune fille de 15 ans, disparue 30 ans plus tôt...
De rebondissements en rebondissements, la trame est bien construite et l'intrigue est haletante...
J'ai lu pas mal de mauvaises critiques sur les 2 Dicker mais je ne me retrouve dans aucune...
Excellent moment de lecture!!!!

Dans l’Amérique électorale de 2008, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès mais en légère panne d’inspiration, part dans le New Hampshire tenter d'établir l'innocence de Harry Quebert, son mentor.

Il se lance dans une enquête sur un meurtre qui a été commis trente ans plus tôt afin d’aider Harry, accusé pour avoir entretenu autrefois une liaison avec la victime, Nola, une très jeune fille. Son cadavre a été retrouvé dans son jardin, ses bras enserrant le manuscrit original d’un best-seller qu’il lui avait dédiée.

Il nous fait pénétrer au cœur de son enquête. Un livre sortira de cette plongée car au fond, ce que nous raconte l'auteur, c’est l’histoire d’un livre sur un livre…

La Vérité sur l'affaire Harry Quebert est d'abord un polar, dont les six cent soixante-dix pages, écrites dans un style simple et clair, se dévorent comme les gros thrillers. Mais Joël Dicker nous parle aussi des Etats-Unis, de sa littérature, de son côté parfois fabriqué et de ses compromissions. L'intrigue se resserre vite sur les rapports entre le héros et son maître et met en son centre l'idée de transmission et celle de la fabrique du talent. Ce livre pose la question "Comment écrit-on un (bon) livre à succès?"

L'architecture du roman est remarquable, au-delà même de l’originalité de l’intrigue. L'écriture est fluide et l'intrigue avec ses multiples rebondissements est palpitante.


Lien : http://leslivresdejoelle.blo..

Beaucoup de "pavés" dans ma bibliothèque que j'évite pour me consacrer à des livres moins feuillus ; mais il va bien falloir que je me décide à les lancer dans la "mare" des livres lus !

Celui-ci, dégotté en bourse aux livres, (dédicacé d'ailleurs, comment peut on s'en séparer ? mais ça c'est une autre question), me faisait de l'oeil depuis quelques jours.

J'ai mis le nez dedans et ne l'ai guère lâché depuis 2 ou 3 jours ; les 854 pages sont passées à une vitesse Grand V , tout à la recherche d'indices, zigzaguant entre fausses pistes et rebondissements divers.

Je menais moi aussi ma petite enquête, et ne suis pas mécontente de ce que j'avais supputé.

Mais quelques coups de théâtre tout de même auxquels je ne m'attendais pas.

L'auteur a su me laisser suspendue, non pas à ses lèvres, mais à la mine de son crayon et me donner l'estocade !

Chapeau Monsieur Dicker !
vous m'avez surprise et votre bouquin, tout gros qu'il soit, l'ai "dévoré" en le savourant avec plaisir.

Une jeune fille de pasteur disparaît dans un village du New Hampshire. Son corps est retrouvé une trentaine d'années plus tard. Harry Quebert, professeur et écrivain est accusé du meurtre. Marcus Goldman, jeune écrivain également, meilleur ami du suspect va tenter de le disculper. Au cours de ses investigations, Marcus Goldman va remuer le passé de son ami et celui des habitants d'Aurora. le lecteur va alors découvrir d'une part une histoire d'amour entre son ami âgé de 35 ans à l'époque et d'une jeune fille de 15 ans. Et d'autre part, une intrigue aux multiples rebondissements.

L'intrigue est dense et complexe. le plume et le scénario sont de qualité. L'effet est relevé par le structuration du roman et les nombreux rebondissements.

Plus de 600 pages que j'ai lu avec frénésie ...L'histoire a un côté chronophage !!! "Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé", ce fût mon cas, en effet !

Totalement inclassable, Nabokov, Connelly, Thomas H Cook... que d'influences j'ai pu déceler dans ce roman. Il n'a pas le rythme d'un polar "classique" mais le suspense est savamment entretenu jusqu'à la dernière ligne. Une construction parfaite, une complexité dosée à la perfection. Un grand roman pour un bon écrivain (eh oui le bémol reste le style, je lis du Flaubert en parallèle, le contraste n'est évidemment pas en faveur de Dicker).
Je conseille sans modération.

Ce pavé de 855 pages me faisait peur. Je lis doucement et donc je savais que j'allais en avoir pour un bon moment avec lui. Je l'ai sorti de ma PAL, deux années apès son entrée, grâce à une femme qui m'a challengé de le lire.

Comme le dit Québert, “un bon livre est un livre que l'on regrette d'avoir terminé.” Et c'est mon cas avec ce magnifique polar que j'ai adoré dévorer. (j'ai surtout rêvé de la vérité sur l'affaire Harry Québert, tellement les personnages et l'intrigue me tenaient compagnie avant de dormir.)

Joël Dicker a une plume incroyablement belle et prenante. Il a réalisé un livre fascinant, beaucoup de choses y sont racontées avec brio. Cet été 75, la petite ville d'Aurora n'est pas prête de l'oublier. La disparition d'une gamine de 15 ans et l'homicide du seul témoin suscite beaucoup de mystères. 33 ans après les faits, tout se bouscule, les indices remontent à la surface, Aurora et ses habitants sont désormais le centre de l'attention de l'Amérique. Mais qu'est-ce qui a bien pu arriver lors de cet été 1975 ?

Vous allez faire la rencontre de personnages très intéressants et qui vous feront tourner la tête. Entre rebondissements et suspens, vous serez plongés dans la quête de la vérité sur l'affaire Harry Québert. Alors à vos insignes, à vos notes et à vos réflexions mesdames et messieurs vous allez être très occupé avec ce petit bijou.

Lien : https://www.instagram.com/fe..

Bordel !!

Un livre qui m'a fait vibrer comme cela fait longtemps !! On se passionne pour cette affaire !

L'auteur apporte toutes les réponses. Il exprime avec justesse les relations entre chacun des personnages et le "comment en est-on arrivé là". Cet enchevêtrement de vie qui fait qu'on arrive à ce meurtre ! On doute jusqu'au bout, on enquête et l'on fait ses suppositions tout comme le héro. Et du fait que ce dernier soit un auteur, c'est immersif au possible. J'avais l'impression que Joël Dicker était son propre personnage et partageait avec moi chacune de ces actions !

Ce roman traite d'une histoire taboue de manière réelle et avec justesse, sans être dans le trop ou pas. On est pris, malgré quelque fois quelque petite longueur.

Bref, n'hésitez surtout pas !

"Environ une demi seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant. Pendant un instant il ne doit plus penser qu'à ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé." (Harry Québert)
Eh bien c'est exactement ce que j'ai ressenti à la fin de ce roman !