L'ouvrage présente l'Indonésie sous toutes ses formes. Géographiques, historiques, humaines, politique et religieuses. La lecture fait penser à un travail universitaire par la précision des termes employés et ses nombreuses références chiffrées, sans le côté professoral ou pédant qui pourrait y être attaché. Je n'ai pas eu le sentiment que l'auteur ait souhaité livrer un avis personnel, à aucun niveau, ce qui m'a semblé minorant eu égard à la qualité du travail d'écriture et de synthèse effectués. Et ce n'est que dans les vingt dernières pages qu'il fait allusion aux problèmes liés aux multiples religions. La référence au Liban et à la Yougoslavie voudrait-elle nous mettre sur une piste quelconque?
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Je remercie Babelio et les éditions Gope pour l'envoi de cet ouvrage.
L'auteur appréhende dans cet essai l'ensemble de d'Indonésie d'un point de vue géographique, historique, ethnographique, religieuse ...avec rigueur et précision. Un véritable travail de recherches afin de nous livrer au plus juste ce magnifique pays aux multiples facettes. L'écriture de cet ouvrage est plutôt universitaire mais facile d'accès.
J'ai pu comprendre et me replonger dans les quelques îles visitées dont je garde des souvenirs inoubliables.
Un livre indispensable pour mieux percevoir ce pays complexe et riche.
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Je recommande ce livre à tous ceux qui veulent comprendre l'Indonésie, son histoire, sa culture, ses religions et surtout ses problématiques actuelles en lien avec l'islamisme.
L'auteur développé de manière synthétique et critique beaucoup d'aspects en nous offrant une vision globale de la situation avec des clés de compréhension.
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"La race malaise" ou "race brune" dont parle Earl, était l'une des cinq "races" humaines qu'avait décrétées en 1795 l'anatomiste et naturaliste allemand Johann FrIedrich Blumenbach (1752-1940) aux côtés de la "caucasienne/blanche", la "mongolienne/jaune", l'"éthiopienne/noire" et "l'américaine/rouge". La "race malaise" était censée être constituée par les habitants de l'Indonésie, de la Malaisie et des Philippines actuelles.
On compte plus de 700 langues parlées en Indonésie, ce qui en fait le deuxième pays du monde pour le nombre de langues (après la Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine). Elles se répartissent en deux grands groupes: la famille des langues austronésiennes et les langues papoues.
Depuis la démission de Soeharto en 1998, plusieurs observateurs constatent la montée d'une intolérance pudiquement qualifiée de "religieuse", alors qu'elle est essentiellement le fait de musulmans.
Les moluques furent pendant longtemps le seul endroit au monde où poussaient le giroflier et la muscade. Ces épices étaient recherchées par les Arabes, les Chinois et les Indiens. Elles finirent par être connues des Européens, qui à un moment donné leur donnèrent plus de prix qu'à l'or.
Le territoire de l'Indonésie est une création coloniale néerlandaise.