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EAN : 978B00184NDSS
Editions Rencontre (30/11/-1)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Maria, Niall et Célia ont grandi dans l'ombre de leurs célèbres parents -leur père, un chanteur flamboyant et leur mère, une danseuse de talent. Désormais en poursuivant leurs propres rêves créateurs, les trois frères et sœurs partagent un lien indéniable,mais ce sont Maria et Niall qu partagent le secret du passé de leurs parents.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne sais comment ni pourquoi mais je suis toujours captivée par les romans de Daphné du Maurier. Après Rebecca, après Ma cousine Rachel, je découvre Les parasites.

On y fait la connaissance de 3 frères et soeurs qui ont grandi au sien d'une famille d'artiste. Maria est mariée a Charles, elle est actrice, Niall est compositeur et Celia, dessinatrice.

Le roman s'ouvre sur une dispute. Charles insulte la fratrie de parasites. La dessus chacun va revenir sur ses souvenirs et ils vont nous raconter leur jeunesses et leur parcours respectifs.

Ce qui m'étonne le plus c'est que les personnages ne sont pas très attachants, ils ont chacun leurs défauts qui sont vraiment agaçants mais pourtant in ne peut qu'éprouver de la pitié pour chacun d'eux.

Le récit est parfois un peu lent, il y a des passages ou le suspense retombe un peu contrairement par exemple a Rebecca. Pourtant le schéma est le même ! On va crescendo vers des révélations, on pressent des choses terribles....

Le roman reste passionnant, c'est une vraie plongée dans le milieu artistique et puis l'écriture de Daphné du Maurier est comme toujours très plaisante. Je suis donc ravie d'avoir déniché ce livre qui prenait la poussière sur les étagères d'Emmaus. IL me semble qu'il n'est pas été édité depuis les années 1950 ce qui est bien dommage!
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Un après-midi d'hiver, les Delaney sont réunis dans le salon de Farthings, la demeure de Maria Delaney et de son époux, Charles Wyndham.
Maria a terminé la lecture d'une pièce de théâtre, dans laquelle on lui propose de jouer. Niall, son demi-frère, s'apprête à jouer un petit air de sa composition au piano. Et Celia, la demi-soeur de Niall et Maria, reprise les chaussettes des enfants de Maria.
Et tout à coup, Charles explose. Dans une tirade qui laisse les Delaney abasourdis, il les traite de parasites...
Choqués par cette réaction, le frère et les deux soeurs décident de réfléchir à leurs agissements des années passées : ils reviennent sur leurs souvenirs d'enfance et sur leurs années d'apprentissage de leurs métiers respectifs afin de décider si Charles a tort ou raison.


Oh, comme je les aime, ces parasites !
Ils sont agaçants, certes, mais aussi tellement émouvants et attachants. Avec leur éducation peu banale, ces trois-là sont devenus des adultes pas vraiment comme les autres, mais peut-on pour cela les qualifier de parasites, comme le fait Charles ?

Je ne connaissais pas du tout ce titre de Daphné du Maurier avant de dénicher ce roman dans une vente de livres organisée au bénéfice de mon ancienne faculté (des travaux devaient être réalisés, et le doyen a donc décidé de les financer lui-même par ce biais). Et même si ce n'est pas le plus connu des romans de du Maurier, c'est un récit très agréable à lire.
L'auteure y mêle l'humour, la nostalgie, les traumatismes de l'enfance et de l'adolescence. Elle parvient à rendre ses personnages très humains, avec leurs abominables défauts et leurs merveilleuses qualités. Les Delaney et leur mode de vie un peu bohème deviennent très vite fascinants et, au contraire de Charles, on comprend très vite que l'éducation particulière des frère et soeurs par leurs parents (et par Truda) est responsable de leur comportement en tant qu'adulte (mais n'est-ce pas toujours le cas et pour chacun d'entre nous ?)

Le récit mêle la narration à la première personne du pluriel et la narration omnisciente, comme pour insister sur le fait que les trois Delaney ne font qu'un, qu'ils sont liés pour toujours, que cela plaise ou non à Charles ou aux autres personnes extérieures à leur cercle.
Et les liens sont forts entre Maria, Niall et Celia. Ces liens sont fait d'amour. de jalousie et de rancoeur aussi, parfois, mais l'amour l'emporte toujours et les réunit envers et contre tous.

The Parasites, pas facile à trouver en V.O., a été traduit en français il y a longtemps (voici ce qu'en dit Wikipedia : The Parasites (1949) - Publié en français sous le titre Les Parasites, Paris, Albin Michel, 1951 ; réédition, Paris, le Club du Livre français, 1951 ; réédition, Lausanne, Éditions Rencontre, 1972) et cette traduction ne doit pas être facile à dénicher non plus... Mais si comme moi, vous êtes assez chanceux pour le trouver, que ce soit en librairie, en bouquinerie ou autre, n'hésitez pas une seule seconde : achetez-le et lisez-le tout de suite.
Et puis, une fois votre lecture terminée, pensez à moi et passez me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !

Ce sont des romans comme celui-ci et des personnages comme les Delaney qui nous rappellent parfois que l'amour de la lecture est une chance.


Challenge Solidaire 2020 : 7/30
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Maria, Neal, Celia.. Enfants d'un couple célèbre, une danseuse adulée et un chanteur. Leur vie, leurs rêves, leur inadaptation au monde.. Daphné du Maurier est très forte pour créer une ambiance, avec elle on se voit vraiment dans un salon assez bourgeois, un peu fané, en compagnie de ses personnages négligemment allongés sur les canapés ou jouant distraitement un air de piano.. C'est un art qu'elle maitrise mais ici, l'histoire ne décolle pas vraiment. Ils parlent, évoquent leur passé, leur vie telle qu'ils la voient avec leurs regrets et leurs désirs mais rien ne se passe.. Reste l'ambiance qui peut justifier la lecture du roman.
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"La tragédie de l'existence, songeait Niall (…), n'était point que les gens mourussent, c'était qu'ils fussent morts pour vous." (289)

Le roman part d'une dynamique pétillante – le trio des enfants Delaney emportés par le tourbillon artistique de leurs parents – pour s'enfoncer progressivement vers un constat désolant. La dextérité de Daphné du Maurier à camper un caractère, à saisir le jeu de l'identité sociale, prennent ici une saveur amère. On y trouve nombre de thèmes touchant de près à sa vie personnelle. le plus marquant étant cette scène où Maria, abandonnée par sa nurse le temps d'un après-midi, ne sait que faire pour apaiser son bébé. Mais la construction statique du récit augmente le sentiment de tristesse et étouffe le piquant qu'aurait pu instiller l'ironie mordante qui sous-tend son regard. Niall, Maria et Celia sont parfois trop typés dans leur rôle respectif. le défilé de souvenirs évoqués sur canapé alourdit le rythme. J'ai beaucoup survolé. En ressort un propos sur l'errance identitaire et le mal d'exister qui n'a pas trouvé sa pleine expression.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
How happy were we, when we were young? Perhaps it was all illusion. Perhaps, looking back now, with the forties close upon all three of us, the hours passed then much as they do today, but they took a little longer in the passing.
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L'on dit que, dans le sommeil, nos subconscients se révèlent, que nos pensées et nos désirs secrets s'inscrivent clairement sur notre visage et notre corps comme des rivières sur une carte ; et nul ne les lit que les ténèbres.
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Grown-up people… How suddenly would it happen, the final plunge into their world? Did it really come about overnight, as Pappy said, between sleeping and waking? A day would come, a day like any other day, and looking over your shoulder you would see the shadow of the child that was, receding; and there would be no going back, no possibility of recapturing the shadow. You had to go on; you had to step forward into the future, however much you dreaded the thought, however much you were afraid.
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C'était assez insultant de s'entendre dire qu'on ne savait rien de l'amour. C'était pire que d'être accusé de manquer d'esprit. Si l'on ne savait rien de l'amour, alors pourquoi était-on triste sans raison ? Pourquoi ces réveils dans la nuit, l'esprit inquiet et effrayé ? Pourquoi ce désespoir latent à cause d'un jour gris, à cause des feuilles qui tombent, à cause de l'hiver ? Et pourquoi ces élans de joie, ces besoins de folie qui venaient si souvent et repartaient trop vite ?
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It was a mistake to separate us. We should have stayed together. Once a family breaks up and splits, it never comes together again. Not in the old way. If there had been a settled home to which we could have gone, it would have been different. Children need a settled home, a place that smells familiar. A life that goes on, with the same toys, the same walks, the same faces day after day. Where, wet or fine, existence can be a pattern, a routine. We had no pattern.
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DAPHNÉ DU MAURIER / REBECCA / LA P'TITE LIBRAIRIE
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