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EAN : 9782815907989
221 pages
L'Aube (03/05/2013)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Kit, étudiant en médecine et fan de musique, vit la vie de tous les jeunes gens de son âge dans une ville quelque part en Russie ? celle d?aujourd?hui, partagée entre le poids de l?histoire et les fantasmes du monde moderne, Macintosh à l?appui. Pourtant, c?est dans les livres qu?il va se forger. Se forger ? Quand il rencontre Diane, il tombe éperdument amoureux. Mais la jeune fille, fantasque, l?emmène au bord de la folie. Et notre auteur, à l?instar de son héros, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Emotions à la lecture :

Ce livre était là, entreposé au milieu de centaines d'autres volumes, et mon regard s'est posé avec insistance sur lui sans que je ne sache pourquoi. L'heure de la récompense, les minutes qui m'ont fait valsé avec intérêt dans un autre monde pas si loin.

Une accroche qui m'a fortement arrimée ; cela se passe dans le Moscou de maintenant, ou presque. Mais bon, au-delà des livres français comptant pour tien tournant autour de la scène parisienne, éternelle phare centralisateur de bons nombres d'oeuvres. La décentralisation n'est pas encore de mise. Même mon dernier opus, Pomme d'apopi se raccroche aux branches parisiennes distantes et éphémères.

Pour revenir au point principal, les scènes s'écrivent et se vivent à Moscou, une toute autre culture qui m'a fait rencontré des groupes de rock, des écrivains, des décors russes que j'affectionne particulièrement. Les notes de la rédaction incluses dans ce livre m'ont donc grandement absorbées.

Et une histoire, un roman, une fable, que dis-je un conte moderne qui a apaisé mes yeux avides de découvertes un instant.

Lien : http://souslesportes.blogspo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Citations - Alexeï Oline - "La machine de la mémoire" - Editions de l’aube

Page 16
« Le sous-marin est une boisson éminemment artistique. On verse dans une chope un petit verre de vodka, on y ajoute de la bière blonde, et après avoir pris soin de bien appliquer sa paume sur le récipient, on agite énergétiquement : ça symbolise sans doute l’un des quatre éléments de l’univers. On peut consommer. »

Page 28
« Stéréotype évolutif. Toute ma vie n’est faite que de cela. »

Page 37
« Je ne versai pas de larmes. J’avais près de vingt ans, j’étais adulte, j’étais un homme que l’expérience de la vie avait assagi et qui avait perdu l’habitude de pleurer. »

Page 70
« Un homme et une femme se jurent un amour éternel devant un perroquet de prêtre, tout en se glissant à l’annulaire un anneau d’or.
Pourquoi juste à l’annulaire ?
A quoi pensent-ils ? »

Page 93
« -Le ciel est le même pour tous.
-Les hommes lèvent rarement la tête. »

Page 123
« Sans défaites, les victoires n’ont aucuns sens. C’est un fait. Mais un jour, les victoires elles-mêmes cessent de nous faire plaisir… »

Page 131
« Une idylle est un court-métrage. Sinon, elle sonne faux. Il est impossible de faire un film d’amour de trois heures : le metteur en scène, le scénariste, l’acteur … et le spectateur en auraient vite assez. Ce serait comme si on se nourrissait exclusivement de rahat-loukoum. Trois fois par jour, sept jours sur septs»

Page 173
« … mais quand l’imagination vient à manquer … Le monde se présente tel qu’il est en réalité, et il n’a vraiment rien de réjouissant. »

Page 174
«…
Et savez-vous pourquoi ? Parce que la fin du monde ne sera provoquée ni par une météorite, ni par une comète, ni par un abominable virus. La fin du monde est survenue, il y a longtemps, quand nous avons cessé d’imaginer, d’inventer quelque chose de nouveau. »

Page 185
« Les garde-fous étaient défaillants : la faim, la peur, l’attirance sexuelle – tous ces instincts primitifs qui nous forcent à nous accrocher à la vie.
Je devais présenter, de l’extérieur, une tête effrayante.
Pas lavé, pas rasé, ivre. »

Page 192
« Peut-être avais-je, en effet, trop lu de livres écrits par des gens dérangés du cerveau, éternellement mécontents de tout. »

Page 195
« -Tu ironises, c’est bien ! Les malades mentaux ne le font pas, habituellement. »


Page 204
« Mon humeur est comme dans la chanson de Jamiroquai, Starchild. J’accélère le pas. »
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