Le monde du silence gueule ! (BD)

Club N°53 : BD sélectionnée
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Des animaux marins mécontents et un peu énervés se succèdent sur un plateau de film pour dénoncer les actions des Hommes sur les océans.

Les informations sont riches et denses.

Les personnages qui se succèdent sont truculents et émouvants.

Ma citation préférée, celle du corail : "J'ai un tronche de pâquerette ?".

Mon personnage préféré, l'anémone au look de Marilyn Monroe.

Le ton est donné.

L'humour est parfois grinçant et sert un message écologique, encore teinté d'espoir.

Virginie
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Dans cette ouvrage, les habitants du monde marin (plancton, coraux, poissons etc..) vont tour à tour prendre la parole pour dénoncer les conséquences de l'activité humaine sur notre environnement.

Approche volontairement décalée mais intéressante.

Sam
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Ce roman graphique donne la voix aux animaux marins, les invisibles.

Tout en traitant à travers l'anthropomorphisme les questions liées à l'écologie, en l'occurrence la surpêche, les accidents liées au pétrole, on découvre également les particularités de certaines espèces ( leur mode de reproduction, leur cohabitation avec d'autres espèces...).

Caro B.
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Cette BD met en lumière le monde marin et les conséquences de l'exploitation de cet espace par les humains.

Bonne introduction au sujet, sur le ton de l'humour.

Morgane N.
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Lien : https://mediatheque.lannion...

La BD est l'adaptation d'un spectacle… que je n'ai pas vu. Même si le découpage est loin d'être aussi strict, sur la base du livre, on peut imaginer une pièce en 4 actes.
1 : Les hommes sont des affreux qui saccagent la planète Bleue, que la logique aurait voulu qu'on nomme planète Mer plutôt que planète Terre.
2. La mer c'est excitant, les poissons baisent dedans (comme le chantait presque Renaud). Je ne m'y attendais pas, mais une grande part du livre consiste à nous révéler les faits et gestes des êtres peuplant les mers. Histoire de nous les rendre plus chers, assurément. Et la vie, c'est quoi : tout ce qu'il y a entre la naissance et la mort, soit la respiration et l'alimentation, sans oublier la reproduction qui fait que tout ne s'arrête pas. Chacun prend la parole : du plancton à la baleine, en passant par les coraux et les anémones, les poissons, les poulpes, les tortues. Avec une bonne dose d'humour, ce qui ne gâte rien. Même les échinodermes et les vers ont droit à un petit mot, avec le tristement risible sort du concombre de mer pour les uns, les partouzes multicolores pour les autres. L'autrice, instructrice de plongée sous-marine, a manifestement le poil qui se hérisse à chaque fois que quelqu'un parle des coraux comme de plantes. Cela m'a bien fait sourire, car j'ai connu ça.
3. Bon, la nature, ce n'est pas le paradis non plus. Même le dauphin, avec son perpétuel sourire, n'est pas un ange. Et son capital sympathie, les autres, ça les gonfle… surtout le diodon ! le dessinateur aussi semble-t-il. En tout cas, il ne les a pas gâtés. Sinon, dans l'ensemble, ses illustrations sont sympas.
4. Il ne faut pas décourager les bonnes volontés, alors revirement à 180° : les humains sont fantastiques quand ils veulent et ils peuvent encore tout réparer. Nous sommes arrivés au sommet de la bêtise et commençons à redescendre. Vu l'altitude, la pente a intérêt à être raide ! On y croit ou on n'y croit pas.
Avec mon background de biologiste et de plongeuse, je ne fais pas vraiment partie du public cible, le but n'étant certainement pas de prêcher les convaincus. J'ai néanmoins pris plaisir à cette lecture et la conseille à tous. le passage qui m'a le plus touchée est celui dédié à l'orque, la baleine devenue tueuse par la faute des hommes qui l'ont enfermée dans ce qui, à son échelle, s'apparente à une pataugeoire. Si se passer de pétrole ou des plastiques qui sont partout, même où on ne les imagine pas, n'est pas chose facile, rien de plus simple que de ne pas aller au delphinarium. Faites au moins ça !
Et merci à Marabulles et Babelio d'avoir participer à la cause en m'envoyant cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique Graphique d'avril dernier.

Très ludique !
J'ai fait beaucoup de découvertes sur la faune et la flore marine. Une bonne manière de sensibiliser les humains (puisque nous en sommes toujours là en 2023... !) sur le rôle vital et les missions indispensables du monde sous-marin pour notre belle planète, mais aussi pour nous.. les hommes.
C'est drôle et bien écrit sans être moralisateur.
La rédaction est parfois un peu cash, je pense qu'il s'agit d'un parti pris des auteurs.
Les dessins, en mode caricature, sont très sympas. Chaque "intervenant" joue son rôle à fond, et c'est délicieux : le corail en mode commando, l'anémone en mode pin-up... Les traits de caractère sont tout de suite identifiables.
Seul bémol : j'aurais aimé quelques touches de couleurs supplémentaires.
Mention spéciale aux pages dédiées à l'histoire de Tilikum. J'avais visionné le documentaire Blackfish, mais la triste histoire de la vie de cette orque relatée sur des pages en fond noir m'a profondément émue.
A mettre entre toutes les mains et à diffuser largement pour une indispensable prise de conscience collective.

Merci aux éditions Marabout pour l'envoi de ce bel ouvrage remporté à l'occasion d'une masse critique.

Un livre-BD percutant qui ne mâche pas ses mots. Les dessins sont réalistes et les textes percutants et (évidemment) un peu orientés.
Nous voici propulsés sous l'eau. Là pilotés par 2 amusants dauphins, l'un bourru l'autre plus pondéré, on croise divers occupants des fonds marins. du phytoplancton, à l'anémone de mer, en passant par le poisson-clown, les requins, les apogons, les baleines, les raies, les orques…, chacun témoigne et décrit les impacts de l'exploitation de plus en plus massive des océans par l'Homme sur son quotidien. Surpêche, commerce, climat…, les mauvais travers humains y passent c'est sûr mais il y a aussi la présentation d'acteurs engagés. Ce n'est pas une satire. Si les auteurs poussent un peu le public dans ses retranchements, ils avancent des faits et c'est plus pour une prise de conscience que pour une leçon de morale, pour une sensibilisation de chacun avec peut-être des vocations écologiques, associatives, formatives ou éducatives.
Les notions scientifiques sont juste ce qu'il faut à la fois pour les néophytes (pas trop prises de tête) mais aussi suffisamment présentées pour que les plus studieux ne se sentent pas bébêtes ;-)