AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jacques Bainville (Préfacier, etc.)
291 pages
Plon (01/01/1935)
2.5/5   1 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après La Jeunesse de Marie-Amélie reine des Français d’après son journalVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
le mot « d'après » est important car aux extraits de ce journal se mêlent des ajouts et commentaires de la duchesse de Vendôme, ce qui donne un curieux cocktail : d'une part une relation de bals, de promenades, de jeux, de quantité de messes, prières, processions, bénédictions et aumônes donnée par Marie-Amélie, et en contrepoint, mêlées à ces événements frivoles les piques acerbes décernées par La duchesse aux révolutionnaires qui osent contester les « droits absolus et incontestables de la légitimité » et surtout à « l'usurpateur », c'est-à-dire Napoléon.
Il est certes difficile de croire Henriette de Belgique impartiale : n'est-elle pas descendante par sa grand-mère Louise-Marie d'Orléans, épouse du roi des Belges Léopold Ier, de Marie-Amélie. Les ajouts qu'elle apporte au journal de celle-ci sont empreints d'un esprit réactionnaire, ce livre fut publié pourtant en 1935 soit longtemps après la fin des royautés de droit divin.
Henriette intervient sans cesse dans le récit ce qui apporte une certaine épaisseur à celui-ci - la vie insouciante de la jeunesse de Marie-Amélie n'ayant que peu d'intérêt - mais en même temps, j'avais envie de la faire taire tant elle continuait à regretter un temps révolu…

le journal prend heureusement un peu plus de consistance lorsque Marie-Amélie rencontre le Duc d'Orléans, elle est alors plus sensible aux événements qui secouaient toute l'Europe.

La dynastie des Deux-Siciles est proche de sa fin, le roi est plus intéressé par la chasse ou les chevaux qu'à gouverner, sa femme, Marie-Caroline (soeur de Marie-Antoinette) par contre ne s'en prive pas et peut se montrer impitoyable.

le livre donne de Marie-Amélie l'image d'une jeune fille attachée à ses parents et à sa famille, vivant dans une certaine insouciance, et extrêmement pieuse, son journal s'attarde sur les messes et, mais cela heureusement la duchesse ne nous l'impose pas, des sermons auxquels elle a assisté.
Elle peut se montrer plus intéressante quand elle est face à des difficultés telle une mer déchaînée, un tremblement de terre ou la maladie ou la mort de ses proches, et surtout quand elle rejette tout autre prétendant que Louis-Philippe. Par là, elle réussit à se démarquer de certains membres de sa famille italienne ou autrichienne, d'autres n'ont pas eu ce pouvoir et se sont vu forcer à un mariage arrangé ou à rentrer dans les ordres.

Ce journal n'a rien d'indispensable, la figure de Marie-Amélie n'a rien de marquant, sa mère Marie-Caroline est plus intéressante, il nous donne néanmoins un éclairage sur la famille qui régnait alors sur Naples et la Sicile.






Commenter  J’apprécie          320

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le 2 décembre, le coup de théâtre le plus inouï, se jouait à Paris. Napoléon Ier et Joséphine, se faisaient couronner à Notre-Dame avec une pompe extraordinaire, sous les yeux de Pie VII amené de force, de Rome, pour en être le spectateur. Onze ans après l’exécution du Roi légitime, les révolutionnaires pliaient l’échine, avec une rare servilité , devant un maître absolu et tyrannique, stigmatisé du nom de tyran, affublé de tous les oripeaux monarchiques, mais sans ce qui les auréole, c’est-à-dire le droit et la tradition.
Commenter  J’apprécie          70
Durant ces guerres interminables de Napoléon, qui durèrent plus de seize ans, on s’était tellement habitué à la guerre que la vie reprenait sans cesse son train ordinaire : on donnait un bal entre deux batailles ; on chantait le matin au son des guitares et le soir on s’embarquait pour l’armée ; on était ennemi un jour, puis un traité, ayant été signé à la hâte, on dansait entre Français et Autrichiens, entre Russes et Napolitains, certains d’être dans peu de jours, séparés encore par une nouvelle guerre.
Commenter  J’apprécie          70

autres livres classés : naplesVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

le malade imaginaire_ De Molière

Quel est le nom du père d'Angélique

Aganci
Argan
Molière
Argun

4 questions
146 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}