Lors d'une seule soirée, notre héroïne tombe sur son prince charmant, Gabriel, un artiste québécois de passage à Paris, elle est hypnotisée par le charme de cet Apollon divorcé. Malheureusement pour elle, il retourne au Québec le lendemain de leur rencontre. Mais ce dernier a de la suite dans les idées puisqu'il l'invite une semaine chez lui.
Le roman commence donc en pleine course pour des victuailles dans un trou paumé au milieu de la neige. La narration peut être vraiment perturbante, l'héroïne est un personnage survolté dans ses pensées. Elle passe du coq à l'âne parfois, avec des transitions très ténues, ce qui peut nous perdre. Cela s'ajoute au fait que la narration n'est pas toujours linéaire et donc qu'il y a une chronologie assez perturbante.
Elle nous raconte ses frayeurs, ses différentes amours, et traîne derrière elle des clichés et des aprioris typiquement parisiens. Elle peut être contradictoire dans ses choix et pensées, elle va au bout du monde pour retrouver un quasi-inconnu ! A cent à l'heure, l'auteur nous plonge à la suite de son héroïne qui nous permet de découvrir un univers très différent du nôtre.
Mais il est un peu dommage qu'on ne nous en donne pas tous les codes, car il n'est pas toujours facile de comprendre les expressions locales. Et puis l'héroïne est assez particulière, elle se pose plein de questions et peut finir par être énervante à ne pas lâcher prise. En plus, la narration à la première personne n'aide pas à la rendre plus sympathique, car elle a l'air parfois un peu névrosée...
Enfin, voilà un roman qui nous met sur la voie de l'homme idéal et qui se conclue de manière assez amusante. En tout cas, on passe tout de même un bon moment de lecture, si on a réussi à s'accrocher à ce TGV en marche !
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