Le livre débute sur une scène pour le moins cocasse (il paraît que c'était l'un des mots préféré de M. Lagerfeld, c'est donc d'époque de l'utiliser), notre future héroïne se retrouve à magasiner aux côtés d'un bel étalon (caribou ?) canadien, recouverte de plus de couches de vêtements que ma penderie ne peut en contenir, histoire de survivre au grand froid canadien, tout en devant veiller sur la progéniture dudit spécimen canadien …
Mais comment diable a t-elle pu en arriver là ?!
Et c'est là que tout part en vrille (oui on est seulement au début du roman !), l'auteure va nous reprendre la quasi intégralité de la vie sentimentale de son héroïne en multipliant les comparaisons et autres métaphores plombantes. Car oui, j'ai trouvé que le plus gros problème de ce roman vient du style de l'auteure, je pensais avoir à faire à un roman léger et je me retrouve à lire des digressions longues de trente-six pieds. Je trouve qu'elle multiplie trop les comparaisons, en faire une c'est sympathique, deux c'est bien, quinze c'est lourd ! On a comprit, c'est bon, pas la peine d'enfoncer le clou aussi profondément !
Enfin bref, si je fais abstraction de ses longs moments qui ont eu raison de ma concentration, je suis également obligée de relever que ce livre regorge de clichés. J'étais prévenue, par une autre blogueuse qui l'a aussi lu, mais je ne m'attendais pas à ça. Je n'ai jamais eu l'occasion d'aller me geler le bout des orteils au Québec, mais j'ai eu l'impression de passer de cliché en cliché, alors que ce roman où l'héroïne découvre pour la première fois le pays aurait été l'occasion de nous parler de choses inconnues du grand public.
Ah et puis j'allais oublier de vous parler de biduline, l'héroïne (dont j'ai déjà oublié le nom), elle est casse-pied à toujours réfléchir (tout ça pour dire des âneries-pseudo-psychologique qu'on dirait tout droit sorties d'un vieux numéro de Cosmo)
Bon je pourrais m'arrêter là, mais … non ! Il faut absolument que je vous parle de la fin de roman, que j'ai d'abord pris pour un roman d'amour où nos protagonistes allaient finir ensemble pour la vie, alors que … que nenni ! Non de Zeus, cette fin est tout simplement nase !!! J'y ai cru jusqu'au bout, mais non, il ne se passe rien.
Hum, c'est bon j'ai enfin vidé mon sac de vilaineries, et je peux adoucir mes propos en vous parlant un peu de Gabriel. Ce mec est tout bonnement adorable, pas idéal hein, il y a une nuance, à mon sens il incarne plutôt un idéal de gentillesse et de patience. Et puis, comment ne pas rire dès qu'il ouvre la bouche pour sortir l'une de ses expressions canadiennes, toutes plus incongrues pour notre basco-parigot d'héroïne, qui donne souvent lieu à des quiproquos très drôles entre nos deux protagonistes.
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