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EAN : 9782900311844
348 pages
Héraclite (24/08/2022)
4.25/5   4 notes
Résumé :
ASTRO GHOST [Éditions Héraclite – 7 sept. 2022]

Le match de basket OSVEL vs. Maccabi Tel-Aviv est interrompu par un acte de sabotage d’un effroyable retentissement. Pendant que la police inspecte les décombres, le président Antwan Parcœur convoque le détective privé Nacho Obispo dans sa loge et lui demande d’enquêter sur une ombre fantomatique qui rôde dans les couloirs de l’Astroballe, sans que quiconque ait jamais réussi à l’approcher.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

Six mille spectateurs entassés dans les tribunes, ce soir-là l'OSVEL la meilleure équipe de basket de l'hexagone joue à guichets fermés dans sa salle mythique de l'Astroballe. Un message écrit en lettres de sang sur le parquet, un autre qui défile sur les deux écrans géants, le cube lumineux qui se détache du plafond et vient s'écraser sur le terrain, et un mystérieux plombier qui circule dans les couloirs, voici comment commence l'affaire du fantôme de l'Astroballe, la nouvelle enquête que doit mener Nacho Obispo dit « le moineau ». Mais des nuages s'amoncellent au-dessus de sa tête, ça va déchirer grave.

J'ai retrouvé avec plaisir Nacho Obispo et surtout toute la gouaille de l'écriture de Jean Ducreux. le lecteur ressent toute la jubilation de l'auteur à écrire les aventures du désormais plus célèbre enquêteur privé lyonnais. Quel bonheur de trouver un Nacho goujat libidineux qui se laisse aller, avec une collègue de travail, dans un placard à balai puis dans une voiture. L'utilisation des Hashtags est une belle trouvaille et comme toujours les noms des personnages sont très drôles. Jean Ducreux connaît Lyon comme sa poche, grand amateur de basket il nous entraîne dans une enquête virevoltante dans les couloirs de l'Astroballe.
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Si je plagiais les dialogues du film Amadeus, où l'empereur s'adressant à Mozart lui dit qu'il y a trop de notes dans sa musique, je dirais qu'il y a pléthore de personnages autour du Moineau. Ça piaille et ça surgit de tous les horizons. Ce monde cosmopolite nous entraîne dans une ronde insatiable où le tempo est donné par l'humour mi-figue mi-raisin de Nacho et on y retourne avec plaisir.
Dans ce tome trois, une fois n'est pas coutume, nous pénétrons dans un haut-lieu sportif où plane une menace mystérieuse, provoquant des dégâts dignes d'un film catastrophe. du côté du couple, la situation se complique aussi, mais les scènes familiales sont toujours aussi réjouissantes.
Bref, un dernier (?) tome dans la même veine que les deux premiers, mais avec une dimension un peu plus ésotérique, et sensuelle parfois aussi.

Laissez-vous embarquer dans ce monde bouillonnant où l'humour côtoie les dénouements les plus inattendus !
Lien : https://partagerlecture.blog..
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3ème enquête de l'enquêteur Nacho Obispo et première lecture pour moi : une jolie découverte !

Lors d'une rencontre de basketball à Villeurbanne à l'Astroballe, des actes de sabotage sèment la panique et obligent à suspendre le match.

Un message énigmatique sur le parquet, d'autres sur les écrans géants et le cube lumineux qui se détache du plafond heureusement sans faire de blessé.

Notre enquêteur surnommé le Moineau, est sollicité par la direction du club pour faire la lumière sur cette affaire. Il sera aux prises avec le commissaire Dinandier qui traverse une période difficile.

Après quelques entretiens avec le personnel du club, plane au-dessus de l'enquête le spectre d'un fantôme qui circulerait dans les couloirs de l'Astroballe.
Nacho n'est guère effrayé par cette nouvelle. Cela ne l'empêchera pas de se laisser séduire au cours de l'enquête par une jeune femme et de le regretter tout aussi tôt en pensant à son épouse adorée.

De nombreux rebondissements structurent le récit et mènent le lecteur sur des pistes qui s'entrecroisent.

Une enquête policière en pays lyonnais très sympathique.
C'est rythmé et haut en couleurs. Les personnages sont truculents, et les dialogues savoureux.

Je pense que je me laisserai tenter par les 2 précédentes enquêtent de Nacho.



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Jubilatoire ! Encore une fois, le Moineau de Bellecour nous entraine dans une diablerie savoureuse. Je parle ici autant de la plume de l'auteur que de l'intrigue, toutes aussi turbulentes l'une que l'autre. La modération ? AH ! AH ! Aucune dans ses pages, car tout est haut en couleur, jusqu'à friser la démesure, pour le plus grand bonheur du lecteur.
Nacho Obispo ? C'est l'enquêteur, celui que l'on retrouve avec plaisir dans ce nouvel opus de la trilogie dédiée à ses aventures de célèbre limier lyonnais.
L'Astroballe ? C'est le lieu du délit, là où tout commence. Dans cette salle mythique, Les 6000 supporters de l'OSVEL, le club de Basketball Lyon-Villeurbanne, assistent à quelque chose d'incroyable. du jamais vu ! Et je ne parle pas du match qui ne débutera jamais puisque la catastrophe stoppe tout, laissant place aux policiers alertés par un spectacle sans précédent et terrifiant, se déroulant sur le terrain de jeu !
Et tout s'enchaine ! L'affaire du fantôme de l'Astroballe est lancée et emporte avec elle pléthore de personnages des plus loufoques aux plus naïfs, des plus silencieux aux plus braillards: un mystérieux plombier, des femmes Ô combien sulfureuses, les huiles du club sportif, des malfrats, des victimes et des coupables, l'abbé Robinet, une Shéhérazade… Et hop ! Tout ce petit monde est embarqué dans un dédale de surprises, de rebondissements inattendus et de scènes insolites. Et nous avec, bien sûr!

Le lecteur avance dans l'enquête, entraîné par un rythme endiablé, et suivant Nacho dans le brouillard, dans les idées lumineuses, dans les hypothèses et les révélations ahurissantes. Il assiste aussi à des discussions dans des langues variées, parfois même venues dont on ne sait quelle contrée, et se régale des Hashtags glissés ça et là au détour d'une page.

Si un spectre hante les couloirs de l'Astroballe, les placards à balais eux-mêmes renferment leur lot de troubles secrets, car des scènes « intimes » s'y déroulent avec passion et grand renfort de mots évocateurs. Et oui, Nacho, notre héros, notre expert en crimes, commet quelques folâtreries qui pourraient bien lui valoir quelques soucis… et notamment la réaction de sa « très catholique » épouse, MaCa. À moins que…

Un polar, bien sûr… Mais est-ce vraiment le genre littéraire du roman qui m'a enthousiasmée ? Ou plutôt, l'effervescence, l'ébullition et l'embrasement des mots, des personnages, des situations tous aussi rocambolesques les uns que les autres ? À moins que ce ne soit l'humour, le ton coquin et espiègle de l'auteur qui m'aient séduite? Tout à la fois, bien sûr !
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Avec Astro ghost de Jean GP Ducreux, je confirme que petit passereau de la famille des Passeridae, plane une fois de plus, tout en douceur et en efficacité, sur la capitale des gaules qui tremble, non pas de froid, mais d'effroi, car spectre il y a…
De là-haut, notre « passer domesticus » voit tout, ne rate rien, même pas et surtout pas cet énigmatique et très farceur ghost, en anglais dans le texte s'il vous plaît, qui erre dans la cité des gones…
Notre auteur polyglotte, voire hyperpolyglotte, ne peut s'empêcher de glisser des « English words' » ou autre dialecte, dans l'ensemble des ouvrages qu'il commet. Lorsqu'il s'agit du langage anglais n'est pas trop dépaysé. Nous avons tous, cancre ou pas, un vieux reliquat des années passées au lycée. Mais quand l'ami Ducreux s'exprime dans une langue que même le plus érudit des bilingues ignore totalement, ami lecteur, offre-toi un traducteur universel genre celui de star trek qui a tout l'équipage de l'Enterprise fournit une traduction simultanée de l'ensemble des langues parlées au-delà des frontières de l'infini.
Sans mettre en doute la qualité des précédents opus, ce bouquin me semble être le plus abouti des trois. L'oiseau fureteur a grandi, il s'est professionnalisé. Il subit moins ce qui lui tombe dessus. Même s'il peut lui arriver de prendre quelques roustes ou retours de bâton imprévu, il flirte, volontairement cette fois-ci, avec l'héroïsme… Mais il n'y a pas qu'avec ça qu'il flirte, le coquin. Mesdames, protégez vos vertus et vous Messieurs, gardez un oeil sur vos légitimes, car, qu'à l'instar de ses célèbres pairs séducteurs, j'ai nommé, Nestor Burma, Sam Spade, Philip Marlow, l'amour d'une seule femme ne suffit plus à notre fin limier. Ce sage père de famille nombreuse se transforme, quand l'occasion se présente, en tombeur de ravissantes naïades peu farouches.
Bref, notre Nacho, que la lettre C du mot contrition différencie du mot macho, est moins simple, moins transparent. Ses pensées ou réflexions, parfois naïves, que l'on percevait dans les volumes précédents, se sont fait la malle.
Il ne se laisse plus, ou presque plus, distraire. Tout, ou presque tout, est axé sur l'enquête qu'il mène. Son chez lui est laissé de côté. Comme un pro, il cloisonne à l'américaine. Pour résumer, le moineau de Bellecour n'a plus ce côté amateur qu'il cultivait dans les deux premiers opus. Il s'est durci, comme s'il avait mûri dans l'esprit ô combien encombré de son créateur.
Cette enquête, mâtinée d'un épais soupçon de surnaturel est une excellente surprise. D'ailleurs, le moineau ne semble guère déconcerté par l'existence de ce fantôme. Certes, il n'en parle pas trop, de peur de passer pour un doux illuminé, mais il tente tout de même d'interroger le revenant, en s'abstenant de faire tourner les tables bien sûr, n'est pas médium qui veut.
Aux côtés du sympathique privé gouailleur, nous allons de coups de théâtre en événements tous plus imprévisibles les uns que les autres, mais qui ont pour dénominateur commun de faire avancer l'intrigue (ou de la rendre encore plus opaque).
La visite guidée de Lyon, et le milieu du basket constituent « the cherry on the cake » de cet ouvrage. Je laisse à l'auteur le laisse le soin de traduire, c'est lui le prof émérite, pas moi.
Enfin, parodiant notre regretté surintendant des Finances, la brave Sully qui disait que labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée, je déclare que malice et belle langue sont les deux mamelles dont cet ouvrage s'alimente

Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Là-dessus, les couloirs ont déversé leurs résidents et tout mon clan s’est retrouvé au milieu du salon, la panique était indescriptible. Ariste, Bathilde, Cédriane, Donatienne, Enguerrand, braillaient à qui mieux mieux, MaCa régissait comme elle pouvait. Je n’arrivais pas à répondre, c’était usant, je me suis affalé dans le canapé, ils m’ont un peu lâché. Autour de moi c’était la liesse, j’étais content, en même temps. Cédriane adorait les nattes du basketteur et désirait les mêmes, est-ce que ça marchait sans cheveux crépus ? Bathilde lui faisait de l’œil ; Ariste voulait savoir s’il se rasait tous les jours ; Tancrède combien il mesurait. Enguerrand lui a demandé conseil « Et pourquoi vous ne portez pas de tatouage, vous ? Moi, j’en veux un, un maori ! ». Pendant ce temps, MaCa et Donatienne lui faisaient des sourires aimables et très chrétiens. Et Guilhem signait des autographes pour chacun des six enfants sans se lasser. Tancrède lui a même tendu le dos d’une étiquette de Canigou, pour El Gato.
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Tancrède était constamment frustré, car on n’avait pas les moyens d’investir dans ces petits bonheurs, à part peut-être dans un T-shirt lors des soldes. Le titou était raisonnable et se consolait en prétendant qu’il ne voulait rien, car sinon El Gato serait affligé ou jaloux, ils n’avaient pas sa taille.
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