AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 288 notes
un suspense efficace.
Commenter  J’apprécie          160
Ecrit par Maquet ou et) Dumas, peut importe.
Voilà un beau roman historique sur l'année 1793,
Après le Collier de la reine, Ange Pitou et la comtesse de Charny, ce livre relate la vie au Temple de la famille royale et les montées des antagonismes entre la Commune Insurrectionnelle et la Convention Nationale.
Les tentatives des royalistes afin de faire évader la reine (conspiration de l'oeillet, tentatives de corruption de Rougeville et du baron de Batz) sont plus intéressantes que l'histoire d'amour entre un jacobin et une contre-révolutionnaire (manipulée).
Les descriptions sont plus intéressantes que les personnages qui manquent de conviction.
Tous les problèmes et les passions périssent sous le couperet de la Louisette (la guillotine) (un peu comme 93 De Balzac !) qui montre la fierté et le courage des hommes (et des femmes).


Commenter  J’apprécie          155
Les livres de Dumas sont pour moi toujours un plaisir et un succès celui ci ne deroge pas à la règle l'histoire est ciselee nerveuse et les amateurs de romans historiques adoreront § pour ma part je garde un superbe souvenir de cette lecture j'espere qu'il en sera de meme pour vous !
Commenter  J’apprécie          131
On est en 1793 !
Soit 230 ans après la Révolution Française qui éclate pour Louis XVI et Marie Antoinette !
Louis XVI est mort guillotiné le 21 janvier 1793 à la place de la Bastille.
Le peuple français revit après cette nouvelle fulgurante !
Tant qu'à Marie Antoinette elle fut le 16 octobre 1793 !

230 ans après les gens sont toujours ces révolutionnaires mais cette fois-ci contre la nouvelle réforme d' Emmanuel Macron !
Ils sont prêts à faire comme Louis XVI décapité sa minable tête pour être ses révolutionnaires du XXI ème siècle !
Ils veulent protester contre leur mécontentement !
Et ce qu'il y arriverons à changer l'histoire.

J'ai beaucoup adoré cette histoire car c'est l'histoire d'un patriote poète qui pour ce changer les idées écrient des bouts de poèmes.
Un peu comme moi finalement !

Ah je suis ce chevalier qui sort de cette maison rouge pour dire encore à Dumas MERCI BEAUCOUP pour cette pépite encore dans l'histoire !!!
C'est toujours impressionnant qu'il nous plonge dans ce monde de fou de l'Histoire avec un grand H !!!

Cependant je suis déçu j'ai appris que ce livre c'est la fin de la série de Dumas qui s'intitule "Les mémoires d'un médecin"

Vive Dumas !
Vive ces grands récits !
Vive la France !
Et vive L Histoire

Quoi de mieux commencer un livre pour mes 19 ans l'âge d'un vrai révolutionnaire qui était lundi :)
Et avec Dumas !
Commenter  J’apprécie          1217
Intrigue historique situé après la mort par guillotine de Louis XVI, Alexandre Dumas nous entraîne auprès de sa femme, Marie-Antoinette, qui attend son procès. La famille royale est emprisonnée au Temple La période de la Terreur se fait rapproche et se fait sentir.
Ce roman est très agréable à lire et plein de rebondissements. Çà été un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          110
Mon deuxième Dumas en moins d'un mois, et je sais clairement ou va ma préférence.

La tension dramatique de la Guerre des femmes a su me faire frémir à défaut de me surprendre, mais là pas grand chose.

Déjà, je suis un peu partie pris, le fait de poser Marie-Antoinette en martyr m'a fait un peu hausser les sourcils. Ensuite j'ai eu beaucoup plus de sympathie pour Lorin (et dans une moindre mesure pour Maison-Rouge) que pour notre couple de tourtereaux. D'ou une presque indifférence à leur sort.
Enfin, si l'identité de Maison-Rouge est censé être une énigme, et bien je déconseille à Dumas du fond de sa tombe de ne pas tenter d'écrire un roman policier...

Mais ça reste une lecture fluide et plaisante, qui ne m'a toutefois pas transportée.
Commenter  J’apprécie          110
Quand ce roman s'ouvre, Louis XVI est mort et la Révolution tourne maintenant ses regards affamés vers sa veuve et ses orphelins. La veuve, c'est Marie-Antoinette, condamnée avant même le procès car la guillotine a soif de sang, et les orphelins, c'est la future Madame Royale, la seule qui survivra et qui aura ensuite un destin fort peu heureux, et le pauvre enfant du Temple, dont la survie gêne bien nos vaillants révolutionnaires qui vont se dépêcher de le faire mourir de mauvais traitements, car cet orphelin, pour les royalistes c'est Louis XVII, et donc un danger pour la république.
Mais, dans l'ombre, un protecteur vaille, et ce protecteur, c'est le vaillant chevalier de Maison-Rouge, inspiré d'un aristocrate réel, qui avait plus de grand que le reste de tous ces braves gens à l'abri en exil et qui n'avaient aucune envie de revenir risquer leur peau pour la famille royale, et qui a réellement tenté de faire évader Marie-Antoinette.
Bon, dès le début, nous savons qu'il va échouer: Dumas traficote souvent l'histoire, mais tout de même pas à ce point là!
Ce n'est pas cependant le point qui blesse dans ce roman: dans une tragédie; on sait que ça finira mal, et on tremble quand même.
Non, le point qui blesse, c'est Maurice, personnage principal, jeune républicain, mêlé par hasard, ou plutôt par amour, à tout le complot.
Qu'est-ce qu'il est rasant, sacrebleu, notre godelureau! Qu'est-ce qu'on a envie de lui coller des claques et de lui dire de se secouer un peu les puces.
Et jusqu'à la fin d'ailleurs, car une bonne petite intervention pendant le dernier procès du livre, n'en disons pas trop pour ceux qui ne l'ont pas lu, et tout aurait bien mieux fini!
Je ne vais pas m'étendre sur Dixmer, faux tanneur, vrai royaliste, qui est désormais le personnage que j'exècre le plus possible dans toute la littérature, mais je parlerai un peu de Maison-Rouge. C'est lui que Dumas aurait dû choisir pour nous accompagner au fil des pages, de déguisements en déguisements, il est plus loyal que le reste du casting, à l'exception de Lorrin, et il y a quelque chose de glorieux dans cet effort désespéré, ce culot, ce courage, mais vu qu'il passe la moitié du livre caché, on n'en sait jamais assez!
Un bon roman, pas le meilleur Dumas, mais quelques agréables heures de lecture tout de même, mais qui me rend curieuse de tout à fait autre chose: une bonne biographie d'Alexandre Gonsse de Rougeville, dont la conspiration de l'oeillet a inspiré ce roman, et une uchronie, je ne sais même pas si ça existe, ou la reine et/ou l'enfant du Temple aurait réussi à se sauver!
Commenter  J’apprécie          100
Le chevalier de Maison Rouge.

Curieux de lire l'essai de Pierre Bayard « aurais-je sauvé Geneviève Dixmer », je me suis procuré l'édition Folio du chevalier de Maison Rouge, édition de Sylvie Thorel-Cailleteau pompeusement précédée d'une préface de plus de trente page et lourdement lestée en fin de volume de plus de quatre-vingts pages de notes (dont certaines occupent une page entière police2 - prévoir un marque page -) et addenda divers (cartes illisibles, plans abscons, sans compter l'inénarrable biographie d'Alexandre Dumas en six pages indigestes et consternantes de prétention).

Est-ce à dire que cette dose massive de culture universitaire est l'outil indispensable pour comprendre l'oeuvre proposée ou, pire encore peut être, pour donner à l'oeuvre une dimension que le lecteur ne trouverait pas tout au long des cinq cents pages de ce récit, disons le ennuyeux (*), et haché en courts chapitres, écrits « rapidement à deux mains » comme le dit Pierre Bayard (cf. « aurais-je sauvé Geneviève Dixmer »), désinvolte pour tout dire.

Qu'en est-il donc de ce chevalier. Nous en saurons (*) peu sur son compte puisqu'il apparait assez rarement dans le récit sous plusieurs apparences et sous plusieurs noms. Que fait-il ? Il complote pour sauver la reine Marie Antoinette enfermée à la prison du Temple puis à la conciergerie et organiser sa fuite à l'aide de divers stratagèmes. Et pourquoi donc ? Parce qu'il l'aime fiévreusement.
Contentons-nous (*) de ça, il n'y aura pas d'autre explication.

Suspens !!! Va-t-il réussir ? L'Histoire est catégorique : Marie Antoinette a été guillotinée le 16 octobre 1793. Point barre.

Avec ses notes, ses corrections de maîtresse d'école et ses commentaires fielleux sur l'associé et soit disant nègre, Auguste Maquet, d'Alexandre Dumas (avec qui il co-signe pourtant plusieurs oeuvres dont l'adaptation pour le théâtre du chevalier de Maison Rouge) Sylvie Thorel-Cailleteau nous fait passer tout cela pour un récit historique qu'elle exploite indument pour souligner « courageusement » les approximations et les inexactitudes.

Et alors ? La reine eût-elle d'ailleurs eu pour autant la tête tranchée à moitié et gardé le sourire sans Dumas ? L'historienne érudite et qui nous tient la jambe tout au long du bouquin en nous obligeant à une gesticulation entre texte « original » et notes pour la plupart du temps inutiles (puisqu'on s'en fiche bien que Machin était en fait Truc basé à Bordeaux à l'époque des faits…), cherche à l'évidence à justifier sa fonction et son savoir encyclopédique pour supposer une telle éventualité 50 ans après l'exécution. C'est absurde et masturbatoire.

Dumas, lui, sans doute conscient qu'il ne va pas faire un tabac avec une histoire dont tout le monde connait la fin, introduit deux personnages particulièrement niais : Maurice Lindey et Geneviève Dixmer dont il tombe amoureux en pleine nuit à Paris lorsqu'il entraperçoit son magnifique visage (sous une capuche sans lumière) alors qu'elle s'est fait arrêter par une patrouille sans laisser passer. Aucune crédibilité dans cette rencontre nocturne dont on ne sait pas autre chose que la rencontre elle-même. (D'où vient Geneviève finalement ?)

Le beau lieutenant, fidèle républicain, s'obsède et retrouve la jolie comploteuse. Pour elle il trahira ses idées, pour lui elle trahira son mari. Pas d'héroïsme dans ces postures qui mettent mal à l'aise à l'image de Lorin, le meilleurs ami de Maurice, qui cherche à convaincre les deux tourtereaux qu'ils se plantent sur toute la ligne et qu'il vont finir par « éternuer dans le sac », expression courante pendant la « terreur ».
C'est inéluctable et tout le monde monte dans la charrette, comme prévu.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'avec ce style nonchalant et sans aucun panache (Ah ! les mousquetaires…), Alexandre Dumas ne nous propose pas un chef d'oeuvre, loin de là. Tout juste un prétexte pour rembourser ses dettes.

Quant à l'édition lourdingue de Sylvie Thorel-Cailleteau, on est à la limite de l'imposture.




*A.D. adore parler à la première personne du pluriel (celle des rois) surtout lorsqu'il s'aperçoit qu'il a perdu le fil de son histoire et qu'il faut bien revenir un peu en arrière là où il a planté ses personnages.
Commenter  J’apprécie          101
Histoire, aventures, beaux ou mauvais sentiments, nobles personnages ou immondes humains, tels sont les ingrédients de la "cuisine" d'Alexandre Dumas: et cela marche! le chevalier de Maison Rouge ne déroge pas à cette règle et nous entraine dans la France de la Terreur, avec ceux qui veulent voler au secours de l'Autrichienne haïe par le peuple. le lecteur vibre à leurs tentatives, frémit à la description de cette terrible époque, se délecte des envolées lyriques de l'auteur mais baisse la tête à la terrible chute (Dumas n'épargne pas ses lecteurs!). Bien agréable de se laisser conter une vraie histoire.
Commenter  J’apprécie          100
Lire ou relire Alexandre Dumas s'est se plonger dans une fiction historique sur fond d' Histoire réelle
L'histoire du " Chevalier de Maison-Rouge " se déroule en 1793, entre l'exécution de Louis XVI , le 21 janvier et celle de Marie-Antoinette le 17 octobre.

Depuis août 1792 la famille royale est enfermée au Temple. Marie-Antoinette est entourée de sa fille, de la soeur de Louis XVI et de son fils le Dauphin. En juillet le Dauphin sera séparé de sa mère et confié à Simon, "brave bougre, d'une intelligence et d'une culture limitées". Début août Marie-Antoinette sera conduite seule à la conciergerie dans l'attente de son procès et de son exécution.
Pour le personnage de Maison-Rouge Alexandre Dumas s'est inspiré d'Alexandre Gonsse de Rougeville, organisateur de la tentative d'évasion de Marie-antoinette dite "affaire de l'oeillet".

Côté fiction le premier personnage que nous rencontrons est le révolutionnaire Maurice Lindey . il porte secours à une jeune femme, Geneviève, mariée à Dixmer. Maurice tombe amoureux fou de Geneviève. Il se rend quotidiennement à leur domicile sans prendre conscience que Geneviève, Dixmer et son associé le mystérieux Morand sont des royalistes qui travaillent à l'évasion de Marie-Antoinette. Lorin, révolutionnaire et meilleur ami de Maurice, n'a pas semble-t-il assez d'autorité pour le remettre dans le droit chemin révolutionnaire.
Geneviève sera arrêtée. Par amour Lindey la rejoindra en prison, puis par amitié ils seront rejoints par Lorin.
Dans le roman le personnage de Simon est présenté sous un jour très antipathique, odieux et cruel. Dumas lui attribue un rôle plus important que dans l'histoire réelle.

Vu la production d'Alexandre Dumas, j'ai conscience d'en avoir lu qu'un petit nombre (Les trois Mousquetaires, vingt ans après, le Vicomte de Bragelonne, le Comte de Monte-Christo, La Reine Margot, ...). Cela ne m'empêche pas de penser que "le chevalier de Maison-rouge " n' est pas à classer parmi ses meilleurs romans.

Le personnage principal Lindey n'est pas très attachant. Il manque de personnalité. Au début du roman il se présente comme un révolutionnaire pur et dur, puis au fur et à mesure de l'histoire il semble abandonner son idéal pour les beaux yeux d'une royaliste. Lorin, fidèle en amitié, est le personnage le plus sympathique.

En conclusion et malgré ses faiblesses j'avoue ne pas m'être trop ennuyée à la lecture de ce roman.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1117) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages des Trois Mousquetaires et Vingt ans après

Sous quel nom connaît-on monsieur du Vallon de Bracieux de Pierrefonds ?

Athos
Porthos
Aramis
D'Artagnan

9 questions
182 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre DumasCréer un quiz sur ce livre

{* *}