Belle ambiance. Un livre surprenant, qui de manière indirecte parle de solidarité, de liberté et des modes de vie différents. J'ai bien aimé les passages en espagnol, car ils forcent le lecteur à entrer dans une autre langue que la sienne, ce qui a beaucoup amusé mes neveux (de 9 et 10 ans), toujours curieux.
L'héroïne est plongée dans une réalité difficile qui va néanmoins l'emporter vers un avenir plein de magie, de mystère et d'ouverture vers les autres. Histoire courte, mais bien ficelée. Poétique, mais pas fade du tout, ça change...
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Un sujet peu abordé en littérature jeunesse (saisie de son logement familial). du début à la fin du roman, on retrouve des croisements de sens entre la vie nomade des Gitans et le destin de l'héroïne principale, Hortense (qui va devoir quitter sa maison d'enfance). Les fameuses chaussures servent de relais entre deux mondes et entre deux temps, l'un imaginaire (fait de croyances, de superstitions...) et l'autre plus réaliste, inscrit dans le quotidien d'une ville. Il y a l'avant, dans la maison et l'après, dans la roulotte...
Quelques moments poétiques permettent de respirer un peu face à ce petit bout de vie mouvementé. Des passages sur l'histoire du génocide et sur les violences envers les Gitans amènent à réfléchir sur la façon dont les sociétés traitent leurs minorités, les situations différentes ou la diversité.
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Ce récit très poétique raconte l'histoire d'une famille obligée de quitter sa maison, et qui pour survivre va s'installer avec des Gitans dans une roulotte. On nous raconte en filigrane la vie d'une Sara qui s'est battue pour la cause des Gitans. L'héroïne, Hortense, va enfin se sentir libre dans cette communauté. La langue est fluide et le texte pourrait parfaitement se réciter à l'oral, grâce à sa musicalité.
La police de caractère est adaptée aux dyslexiques ainsi que la mise en page très aérée, ce qui peut néanmoins s'avérer pénible à supporter sur tout un ouvrage.
Les quelques illustrations qui émaillent le texte sont belles, féériques et s'adaptent parfaitement au texte.
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Je n'ai vraiment pas accroché ! C'est très fouillis, on a l'impression que ça part dans tous les sens et je n'ai donc pas réussi à rentrer dans l'histoire.
Il y a toutefois une belle ambiance poétique, pour ceux que cela touche, et de très belles illustrations.
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Nos élèves échangent souvent des livres en classe et celui-ci a circulé auprès de garçons et de filles. Il a été plutôt bien apprécié. On comprend dès les 1ères pages que l'héroïne est destinée à aider un groupe qui a été persécuté à travers l'histoire. Elle a été choisie par une revenante (Sara). Les évènements vont de succéder grâce à l'accueil des cousins Juan et Gupsi. À l'arrivée de la famille sur le camp, un lien va se faire entre le devenir précaire de cette fille privée de maison et la construction d'une nouvelle route, d'un autre chemin de vie. C'est presque un roman social ou culturel, je ne sais pas. Jolie plume.
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"Les roulottiers ne vivaient pas comme tout le monde, ce qui était vu d’un très mauvais oeil par la population qui ne comprenait pas leur mode de vie. Dans ces - mauvaises - conditions, rester n’était pas souhaitable et ils devaient trouver rapidement un travail, puis récupérer leurs affaires dispersées à droite à gauche, un peu partout. Nous autres, nous ne pensions qu’à la réparation de nos vies et nous nous efforcions de chérir nos proches, en éloignant de notre mémoire l’impensable conflit qui venait de tout détruire".