Un petit livre mais qui est extrêmement intéressant. Les théories que présente Stéphane Durand sont toutes aussi folles les unes que les autres mais la plupart sont hautement probables. C'est ce qui tout bonnement extraordinaire avec la science, nous sommes à l'orée de découvertes aussi fantastiques et déstabilisantes pour l'humanité que celle qui a remis le Soleil au centre du Système Solaire ou que celle de la relativité générale ou encore la découverte de la puissance de l'énergie nucléaire.
Ainsi, le scientifique nous expose les dangers pour l'humanité du perfectionnement des robots qui vont finir par nous dépasser, la possibilité d'implanter dans le cerveau humain de faux souvenirs, de ralentir le vieillissement du corps humain, de la possibilité de multivers, du ralentissement du temps pour un voyageur qui avance à une vitesse proche de la lumière, la possibilité de la téléportation, la possibilité de s'extraire de son corps à volonté… bref, un mélange de théories qui ont fait leur preuve, de théories qui vont se révéler juste d'ici quelques décennies et d'autres un peu plus farfelues mais scientifiquement possibles.
C'est une lecture passionnante et surtout très abordable malgré les sujets traités ; un futur que l'on peut attendre impatience ou avec appréhension !
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Cette idée d’univers multiples peut sembler extraordinaire à première vue, mais, si on y réfléchit bien, elle n’est que la suite logique d’une longue série de « décentrages » effectués depuis l’époque de Galilée. En effet, au cours de l’Histoire, on a tout d’abord découvert que notre planète n’était pas unique, puis que notre Soleil n’était pas unique, puis que notre galaxie n’était pas unique : pourquoi pas notre Univers, finalement ?
Mais au fait, pourquoi les organismes vivants meurent-ils ? Autrement dit, pourquoi le vieillissement et la mort existent-ils ? Une des réponses possibles relève de la théorie de l’évolution. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est souvent en mourant qu’on améliore les chances de survie d’une espèce. En effet, pour qu’une espèce survive dans un environnement de plus en plus compétitif, il faut qu’elle ait des descendants mieux adaptés que leurs parents… et il faut que ces derniers meurent, pour laisser la place à leur progéniture. Ainsi, si la mort favorise en quelque sorte la survie des espèces à terme, il est normal qu’un mécanisme soit apparu pour la contrôler.