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3,49

sur 1400 notes
Le récit commence par un enfant qui prend des cours de piano avec une professeure sévère, et assise, près d'eux, une mère dépassée.
En sortant, elle apprend qu'une femme a été tuée dans un bar en bas de l'immeuble.

Et commence une aventure très durassienne entre rêve et réalité. Où sommes-nous réellement ? Les personnages existent-ils ? Ou sont-ils le fruit de notre imagination.

Comme toujours avec Duras, c'est la rencontre d'une femme et d'un homme. Ici, dans ce bar où le sang a coulé. On ne peut jamais prédire ce que l'autrice va leur faire vivre, ils sont des marionnettes entre ses mains.

Pour aimer Duras, il faut accepter les voyages immobiles, l'irréel, le doute, les hésitations des personnages.

J'ai beaucoup aimé cette histoire décalée qui m'a transportée dans un univers hors du temps et de tout ce que l'on peut lire aujourd'hui.

Lire Duras, c'est accepter de se perdre, de ne pas avoir de réponse à nos questions, c'est plonger dans la tête de l'héroïne, de douter et de se perdre avec elle.
Osez rencontrer Duras, osez lire un récit déstabilisant, ce roman est un voyage unique.
Une très belle lecture à la fois troublante et touchante ❤❤❤
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Ce roman, quel chef-d'oeuvre !

150 pages de tension grandissante. Des questions redondantes.

Marguerite DURAS n'explique pas, le lecteur interprète, devine, invente, suppose, s'énerve, s'inquiète, se ronge les ongles, ou savoure puis doute ou bien il peut-être est sûr de lui, tout dépendra du lecteur.

Quelle expérience, et j'ai eu ici la même impression qu'après avoir lu L'AMOUR de la même autrice. Une sensation de ne pas avoir tout compris évidemment, de m'être perdue entre mes suppositions et la vérité plausible, d'avoir eu par-dessus tout, un grand plaisir d'être autant dans l'expectative, de m'être laissée prendre au jeu.

Qui est donc cette Anne Desbaresdes ? Elle n'est plus que mère, assez riche, elle est perdue, et à ce moment de sa vie elle est fascinée par la mort d'une femme.

L'ivresse dûe au vin lui permet d'être au dehors d'elle-meme, de sortir de sa condition de femme issue de la bourgeoisie…

Elle est obsédée par le crimes passionnel dont a été victime une femme alors que son fils prenait sa leçon de piano. 

Comment la morte a-t-elle su à ce point ce qu'elle désirait d'elle et de l'homme à qui elle demandait d'ôter la vie? Alors Anne interroge Chauvin à chaque fois qu'elle retourne au café. 

Enfin, c'est ce qu'elle aime entendre se faire raconter par Chauvin, jeune homme énigmatique qu'elle rejoint au café sur le port pendant que son fils joue dans la rue après ses leçons de piano.

Est-ce que c'est ce qu'elle demande à Chauvin pour elle-même ? 

Et cette professeure de piano Madame Giraud, qui crie, qui hurle, qui est autant frustrée que frustrante.

Ce jeune garçon, l'enfant, qui ne fait que réprimer son désir lui, d'arrêter le piano, mais non, il faut continuer, il faut suivre les codes de la société dans laquelle il grandit.

J'ai vraiment été très sensible à ces dialogues, cette lenteur, ces non dits, la gestuelle, les sons, le vent, la lumière. 

Un coup de coeur !

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Comment un si grand roman peut-être aussi court ? derrière ce slogan facile s'exprime ce que met en scène ce roman : la fin d'un monde. Loin des éclats d'une météorite qui s'écrase ou de la terre qui s'effondre c'est ceux de la destruction de l'existence qui par une pesanteur longue mais certaine aboutit à la vérité qui s'appelle solitude. On retrouve dans l'écriture ce qui spécifie la description dans le nouveau roman selon Alain Robbe-Grillet : l'objet ne survie pas à sa description. Mais ici l'objet c'est les humains. Dans sa critique du roman dans le Figaro du 12 mars 1958, Claude Mauriac disait : « L'univers de Robbe-Grillet, c'est celui des hommes parmi les objets. le domaine de Duras, celui des hommes-objets » Que reste-t-il de nous alors detruit en tant qu'objet ? le même critique nous donne la réponse quelques lignes plus loin : « ou celui [univers] non moins étouffant de Marguerite Duras où la personne humaine n'est plus personne mais souffre » Les mots tels un monstre mangent l'existence mais ne digèrent pas, la souffrante solitude qui demeure tel l'os de poulet qui reste coincé entre nos dents. Au final il n'y a pas actualisation de ces mots si nous ne les lisons pas. La plus grande angoisse de perte c'est par nous que ce produit le processus de la fin. Serions-nous inquiets en tant que coupable ? Ou du moins dans la demi-mesure du complice ?
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Alors qu'Anne Desbarèdes accompagne son fils à son cours de piano chez Mademoiselle Giraud et qu'il ne parvient toujours pas à mémoriser la signification de moderato cantabile (modéré et chantant), une série de cris retentit, qui provient du café d'en bas. Une femme y a été assassinée par son amant. Les jours suivants, Anne Desbarèdes ne peut s'empêcher de retourner dans ce café. Elle, la femme riche, l'épouse du directeur des fonderies y rencontre Chauvin, un ancien employé de son mari. Ils s'isolent dans le bar, boivent du vin et parlent, pendant que l'enfant joue sur les quais.

C'est un très court roman de Marguerite Duras que je pensais avoir lu il y a longtemps, et, à peine ouvert, je me suis aperçu que non. de fait, j'ai peu lu Duras. Et je (re)découvre une écriture très particulière, assez peu descriptive, on ne saura presque rien des lieux ni des physiques des personnages, elliptique, tout est dans le non-dit, notamment les questions d'Anne Desbarèdes : pourquoi ne peut-elle s'empêcher de revenir voir Chauvin dans ce café ? L'aime-t-elle ? S'ennuie-t-elle dans sa vie pour qu'elle éprouve ce besoin vital de le rejoindre, boire et parler ? Quel lien avec cette femme assassinée par son amant dans le lieu ?

Marguerite Duras évoque, fait parler ses personnages, ne donne pas de réponse définitive ni précise, c'est à nous lecteurs de les trouver. C'est un genre de romans que j'aime bien, à la condition qu'il ne s'éternise point trop, car il pourrait vite devenir long, ce qui n'est pas le cas ici (120 pages dans sa forme poche). Il y a un côté ennuyeux et fascinant : on ne sait pas très bien pourquoi on aime, mais on ne peut s'en détacher. Un roman de l'attente avec une femme perdue seulement attachée à son fils qui ne vit que par lui "Si vous saviez tout le bonheur qu'on leur veut, comme si c'était possible. Peut-être vaudrait-il mieux parfois que l'on nous en sépare. Je n'arrive pas à me faire une raison de cet enfant." (p.33) et se pose des questions existentielles et seul son amant putatif ou potentiel lui permet d'avancer et d'y répondre.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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'' Je ne sais pas. ''

Un roman avec une ambiance très lourde, des situations qui se répètent inlassablement, sans qu'une résolution ne vienne clore toute cette histoire. Nous voici donc au coeur de l'absurde.

Petite apparté pour dire que je suis d'autant plus heureuse que ce livre soit si justement placé à côté de mes Beckett (le maître ultime de l'absurde).

Un roman dépouillé de tout, rien n'est étoffé ou justifié rien n'a d'importance sauf la fascination qui prend Anne et se répercute sur le lecteur.

Finalement, cette histoire n'a ni queue ni tête sauf cette étroite liaisons entre ces deux pôles : personnage d'un côté lecteur de l'autre qui n'ont jamais été si proches et loins à la fois.

De la même manière que ces quelques personnages ont beau être proches, même collés les uns au autres... Cela reste comme s'ils ne se reconnaissaient jamais les uns les autres.

Une petite parenthèse littéraire sympathique. Quel roman de Marguerite Duras me conseillez vous à présent ?
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Je connaissais un tout petit peu la plume de Marguerite Duras pour l'avoir déjà rencontré dans deux extraits : un de Hiroshima mon amour, étudié en cours de HLP, et l'autre de la Douleur, sur lequel je suis tombée au bac blanc.

L'autrice à un style bien à elle, c'est indéniable. Elle pose une ambiance particulière dans ses oeuvres, qu'on aime ou qu'on aime pas.
Et je dois bien avouer que quand j'ai lu Moderato Cantabile… je n'ai pas du tout aimé le livre.

J'ai commencé cette courte oeuvre sans savoir du tout de quoi cela parlait. Et dès le début, l'atmosphère du récit m'a paru étrange, m'a perturbée. J'ai ressenti une énorme distance avec les personnages ; je ne me suis pas sentie proche d'eux, je ne m'y suis pas attachée.
On ne connait pas le prénom de l'enfant. Il ne se passe pratiquement rien. le cadre est particulier. Absence de repère. Des questions qui demeurent sans réponses… Bref. J'ai eu du mal.

Après avoir lu les premières pages, je m'attendais à une intrigue autour de ce crime passionnel, ou quelque chose comme ça, je ne sais pas. Mais rien de tel.

J'ai eu l'impression d'être complètement perdue et larguée durant ma lecture, en fait. Et les deux derniers chapitres… encore davantage.
J'ai fini le livre en ayant l'impression de n'avoir rien saisie. Je me suis sentie stupide. xD

MAIS. Fort heureusement, j'avais emprunté en même temps une analyse, le « Profil d'une oeuvre ». Je me suis dit qu'il allait peut-être m'aider à comprendre un peu mieux la symbolique, le message de cette histoire qui m'a semblé à première vue incompréhensible. Je me doutais qu'il y avait un aspect psychologique sur l'oeuvre, mais me concernant, je ne l'avais absolument pas saisi.

Et vous savez quoi ? J'ai vraiment bien fait de lire ce Profil d'une oeuvre…!
Ceci a ainsi pu m'éclairer sur nombre de points ! Il ne m'a pas spécialement fait aimer ce livre davantage (ou peut-être un poil), mais disons qu'il m'a surtout permis de comprendre certaines choses. de saisir l'intérêt du texte, peut-être. de comprendre ce qu'a voulu montrer l'autrice. Comprendre que tout était pensé, même les plus petits détails du texte auxquels je n'ai pas vraiment fait attention. Il m'a permis de saisir que chaque élément avait en vérité une signification particulière et était bien réfléchi. J'en suis arrivée à trouver cela impressionnant de réaliser tous les symboles présents dans le livre. le Profil d'une oeuvre permet de les comprendre. (Les personnages, les couleurs, la musique…) Je me suis parfois dit que certains éléments partaient vraiment loin, mais cela reste hyper intéressant à lire ! On comprend toute la subtilité du texte. Ça donne envie de lire le Profil d'une oeuvre pour d'autres ouvrages !! :')

Il m'est donc relativement difficile de noter ce livre. Sans avoir lu le Profil de l'oeuvre, j'aurais mis une note vraiment basse car je n'ai pas aimé ma lecture. Mais après cette petite analyse, on voit le roman différemment. Je n'ai toujours pas aimé le livre, mais je l'ai mieux compris. J'ai donc décidé de mettre la moyenne. (mais en réalité, une note sur 5 ne veut pas dire grand chose, tout compte fait…)
Donc résultat : en soi non, je n'ai pas accroché du tout à cette lecture. J'ai eu du mal avec la plume, ce cadre si particulier, cette absence de repères traditionnels comme je peux retrouver dans des romans plus ‘classiques'… Mais lire le Profil d'une oeuvre valait vraiment le coup. Je pense que c'est un livre intéressant malgré ce que j'ai pu en penser. Dans mon cas, il m'aura fallu lire le Profil d'une oeuvre pour en saisir toute la subtilité et les symboliques ; mais peut-être que beaucoup n'auront pas eu besoin de cela pour trouver l'oeuvre intéressante.
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Mon avis : Dans Moderato Cantabile, il n'y a rien et pourtant il y a tout. Si vous aimez les livres avec beaucoup d'action, fuyez, sinon, lisez et savourez !
Anne Desbarèdes, une jeune femme riche, accompagne son petit garçon à ses leçons de piano ; elle mène une vie bien rangée, routinière. Un jour, elle entend un cri, une femme est assassinée ; et Anne ressent le besoin de comprendre. Elle va faire la rencontre de Chauvin, témoin de la scène.
Qu'est-ce qui va pousser Anne à retourner chaque jour dans ce café pour retrouver Chauvin ? Quelle est cette attirance qu'elle éprouve pour lui ?
Je ne reviendrais pas sur la plume de Marguerite Duras, c'est bref, minimaliste et tout en non-dits, juste suggéré. Certes pas d'action, mais un véritable panel d'émotions. Un évènement qui chamboule la vie d'une femme, sans qu'elle même comprenne vraiment ce qui lui arrive. Comme un signal de départ, elle va irrésistiblement retourner dans ce café pour rejoindre cet homme , comme une parenthèse dans sa vie, pour comprendre comment un homme peut tuer par amour ? Pour fuir l'ennui d'une vie bourgeoise étriquée ?
Un très court roman sur un instant de vie, un moment d'égarement…

À lire avec un verre de vin, un peu de glace au moka (p. 111) en écoutant un air de piano.

Instagram : @la_cath_a_strophes
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Qu'on ne s'y trompe pas, bien qu'incolores et inodores, les maux des râteaux quand t'as bilé, dans la hiérarchie nociceptive des divers types de maux, sont parmi les plus pénibles et les plus douloureux qui soient. En effet, les râteaux, et plus particulièrement ceux après lesquels on s'est fait énormément de bile, provoquent chez celles ou ceux qui ont à en souffrir, des décharges d'une rare violence, dans le coeur et dans l'esprit, excessivement aiguës et parmi les plus terribles à supporter qu'on puisse concevoir…

— Pssst !
— Hm ? Qu'y a-t-il ?
— Et si tu passais au livre maintenant ? Les gens s'ennuient, là, du rythme, du rythme, du rythme, que diable, faut pas perdre de temps, on n'a pas que ça à faire ! Alors, t'en as pensé quoi du bouquin ? Quelles furent tes émotions à la lecture ? Vas-y accouche !
— Ce que j'en ai pensé de ce livre ? Vraiment ? Vous êtes sûrs de vouloir le savoir ? Bon, okay, si vous y tenez, mais ne venez pas vous plaindre après, hein, d'accord ?

Eh bien que se passe-t-il pour moi, lectrice lambda, lorsqu'une auteure me sert une héroïne pas attachante, avec son enfant pas attachant, qui prend des leçons de piano auprès d'une professeure pas attachante, qui rencontre — dans des conditions hautement peu probables — un homme pas attachant avec lequel elle nourrit une relation sentimentale bizarre dans un bar pas attachant d'une ville pas attachante ?

Eh bien, eh bien… au risque de vous surprendre, je ne m'attache pas, et je puis vous affirmer, même, que cela confine plutôt au franc décrochage. En effet, voici un livre ridiculement petit, écrit très gros, et j'ai bien cru, peuchère !, que je n'allais pas pouvoir aller au bout tellement j'étais captivée. J'ai dû mettre, au bas mot, plus d'une semaine à le lire, en bâillant fort, en m'arrêtant souvent et en me disant à la fin : « Tout ça pour ça ! »

De plus, moi qui aime bien noter des citations lors de mes lectures, je constate avec peine — mais non avec surprise — qu'arrivée au bout du quai, c'est-à-dire à la fin de cette étonnante platitude, je n'ai pas épinglé la moindre phrase, le moindre passage qui ait éveillé, aussi peu soit-il, mon intérêt. Est-il utile que j'en dise encore bien davantage ?

Je n'en ai pas l'impression, alors je ne vais ni prendre les mots des râteaux quand t'as bilé, ni de quelconques autres mots, je vais simplement moderato critiquile et prompto reportile sur une autre lecture, je l'espère, plus à mon goût. (Sans mentir, je ne sais pas si dans un mois je me souviendrai encore d'avoir un jour lu ce livre tellement il fut marquant pour moi.)

Ce faisant, comme toujours et à jamais, gardez à l'esprit que ceci ne représente que l'expression de mon simple avis, qui plus est l'avis du moment, dont on sait qu'il peut varier au cours du temps et en fonction des cycles émotionnels que l'on traverse, une matière éminemment labile en somme, c'est-à-dire, vraiment pas grand-chose.
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Cela se passe dans une petite ville portuaire. Anne Desbarèdes accompagne son jeune fils à sa leçon de piano. « Dans la rue, en bas de l'immeuble, un cri de femme retentit. ». Voilà le déclencheur d'un roman d'atmosphère qui déstabilise. L'écriture simple et précise de Marguerite Duras semble en contradiction avec l'univers mystérieux, envoutant et sans réponse de cette oeuvre que d'aucuns attribuent à la mouvance du nouveau roman. Ce voile de silence se transpose dans les dialogues surréalistes qu'Anne entretient avec Chauvin lors de ces répétitives visites au café où a eu lieu un crime passionnel qui semble l'obséder depuis qu'elle en a été, tout comme Chauvin, le témoin indirect. Au rythme des verres de vin consommés au café, quelques bribes de réalité semblent émerger. Dans cette petite localité de bord de mer, Anne appartient à une classe autre que celle des ouvriers et débardeurs qui fréquentent en fin de journée le comptoir du bar. le rythme lent et itératif plonge le lecteur dans un sentiment trouble où il ressent la solitude de même qu'une trace de désir inassouvi. J'ai adoré.


Lien : https://rivesderives.blogspo..
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Les livres de Marguerite Duras ont tous une ambiance particulière,celui ci ne fait pas exception a la regle,il est difficile en effet de decrire l'ambiance de cette histoire tant elle est unique.Le style est superbe et ce petit livre vous enchantera par son atmosphere unique et sa decoupe bien sentie qui donne du rythme à l'ensemble.
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